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jeudi 28 décembre 2023

Irak, Moyen-Orient, l’impérialisme fauteur de guerres

Toujours plus d’huile sur le feu

 

 

Les États-Unis ont lancé des frappes aériennes en Irak, tuant une personne et en en blessant plus d’une vingtaine. Les cibles de ces attaques seraient une faction irakienne pro Iran, mais le gouvernement irakien a parlé d’acte hostile. L’armée américaine compte des milliers de soldats en Irak et Syrie.

Alors que toute la région semble une poudrière, d’autant plus avec la guerre meurtrière d’Israël à Gaza, l’impérialisme américain jette encore de l’huile sur le feu.

 

jeudi 23 mars 2023

Guerre en Irak : l’impérialisme dans ses œuvres

 

L’impérialisme fauteur de guerre et de chaos

 

 

Il y a vingt ans, le 20 mars 2003, les États-Unis envahissaient l’Irak. Après avoir écrasé la population sous les bombes, renversé et exécuté le dictateur en place, ils imposaient un régime à leur botte.

         Arrestations, tortures, exécutions, bombes au phosphore blanc ou à l’uranium appauvri : l’armée américaine s’est comportée comme en pays conquis. Du chaos qu’elle a créé a émergé le groupe État islamique, une guerre sans fin et le retour du pays des décennies en arrière.

         Alors, l’impérialisme défenseur de la paix et du droit des peuples ? À d’autres !

dimanche 12 septembre 2021

Irak : impérialisme français d’hier et d’aujourd’hui : TotalEnergies signe un juteux contrat

 TotalEnergies : prospérer sur des ruines

08 Septembre 2021

TotalEnergies vient de conclure avec le gouvernement irakien un contrat à dix milliards de dollars (8,5 milliards d’euros) d’investissement dans le pétrole, le solaire et le gaz.

Le PDG, Patrick Pouyanné, s’est vanté d’un « retour par la grande porte », dans ce pays où d’autres compagnies étrangères, comme Shell, lui ont soufflé la place dans les précédents marchés. TotalEnergies présente, selon son PDG, des projets énergétiques et écologiques. Ainsi en injectant de l’eau de mer dans les champs pétrolifères du sud de l’Irak, la multinationale se propose de faire remonter le pétrole sans puiser dans les nappes phréatiques. Elle promet de récupérer le gaz des torchères pour alimenter des centrales électriques et de créer un gigantesque champ de panneaux solaires.

À l’en croire, ce trust, attaqué par différentes ONG pour la destruction de l’environnement et des ressources indispensables aux habitants de plusieurs pays africains, pourrait ainsi devenir un modèle de bienfaisance pour l’Irak et ses habitants, souffrant entre autres d’une pénurie d’électricité.

Depuis les années 1920, la Compagnie française des Pétroles devenue Total puis TotalEnergies exploite le pétrole de la région, à l’ombre d’un État français qui se soucie de faciliter son implantation, pour le plus grand profit de ses actionnaires. Présidents jouant les représentants de commerce, comme Macron une semaine avant la conclusion du contrat, assurance de ne rien y perdre faite aux grandes sociétés qui investissent, fiscalité sans contrainte aux dépens des finances publiques, tout leur est bon, même la guerre.

TotalEnergies ne va pas « aider au développement » de l’Irak comme l’a déclaré Macron, mais accroître ses bénéfices. C’est la population qui continuera à en payer le prix, dans ce pays qui ne se remet pas d’une guerre menée par l’impérialisme américain et ses alliés dont la France.

Sylvie MARÉCHAL (Lutte ouvrière n°2771)

lundi 17 février 2020

Combats des femmes : Irak, des femmes debout contre les chefs réactionnaires


La révolution c'est moi



Le slogan "la révolution c'est moi" a été scandé par des centaines de femmes en Irak à la suite des propos du leader chiite Moq Tada Sadr qui s'est élevé contre la mixité dans les manifestations contre le pouvoir.
Ce leader s'est rangé du côté du nouveau premier ministre et contre la poursuite du mouvement. Après avoir envoyé ses milices contre les manifestants, faisant plusieurs morts, il tente de retourner la population contre la participation des femmes au mouvement.
Bravo pour le courage de ces femmes qui ont immédiatement réagi.

vendredi 3 janvier 2020

Irak : armée US, armée d'occupation


Les USA récoltent ce qu'ils ont semé

 


Après un bombardement américain sur une zone contrôlée par des milices liées à l'Iran, qui aurait fait 25 morts, l'ambassade des États-Unis à Bagdad a été la cible de manifestations. Officiellement retirés depuis 2011, les USA maintiennent 5 200 soldats en Irak sans compter des milliers de mercenaires embauchés par des sociétés privées. Les représailles étaient d'ailleurs destinées à venger la mort de l'un d'eux.
Depuis des semaines, la population irakienne proteste contre la corruption et la misère. Elle rejette les politiciens irakiens mais aussi leurs parrains iraniens et américains. Si les médias ont bien relayé l'hostilité à l'Iran, très partagée en Irak, ils étaient restés discrets sur le rôle des États-Unis.
Que la colère populaire se tourne contre les troupes et la représentation des USA en Irak, responsables au premier chef du chaos dans ce pays, n'a rien d'étonnant. Les USA récoltent ce qu'ils ont semé.

samedi 23 novembre 2019

Iran, Irak : la révolte ne faiblit pas


Misère partout, colère partout



La répression s’est abattue durement contre la population iranienne qui manifeste depuis une semaine contre l’augmentation drastique du prix de l’essence décidée par le gouvernement. Celui-ci annonce plus de 1000 arrestations et 5 morts, des chiffres très nettement sous-estimés. Étouffées par les sanctions imposées par l’impérialisme américain, une partie des classes populaires et notamment sa jeunesse défient le régime.
Dans la région, cette fois en Irak, on compte des centaines de morts. Mais là encore, la population maintient sa pression contre un pouvoir corrompu et refuse de se laisser diviser par des questions religieuses.
La classe ouvrière, qui dispose d’une longue tradition de lutte, pourrait être la force unifiant ces mouvements et ouvrant la seule perspective d’avenir pour la société : le renversement de ces dictatures sanguinaire et celui de cet ordre social inique.

samedi 5 octobre 2019

Irak : manifestations sanglantes contre la corruption et la misère


Et les va-t’en guerre prétendaient que leurs guerres allaient amener la démocratie et améliorer le sort de la population !


Manifestants à Bagdad

En Irak, ces derniers jours, plus de 30 manifestants ont été tués et des centaines d’autres ont été blessés par la police qui tire à balles réelles. Depuis plusieurs jours, des milliers de manifestants défilent dans les rues des grandes villes pour dénoncer la corruption généralisée des gouvernants, pour réclamer des emplois et des services publics dignes de ce nom, dans ce pays qui est l’un des principaux producteurs mondiaux de pétrole.
Depuis 1991, l’Irak a été totalement détruit par les différentes interventions occidentales, plongeant les classes populaires dans la misère. Les gouvernements occidentaux prétendaient que leurs guerres allaient amener la démocratie et améliorer le sort de la population. On voit le résultat !

lundi 3 juin 2019

Irak : l'impérialisme français et ses sous-traitants


Contre la peine de mort, mais de loin…



Le ministre Le Drian a jugé que les sept français condamnés à mort en Irak pour participation à l’État islamique avaient bénéficié d'un procès « équitable ».
     Ces tribunaux irakiens sont connus des ONG pour pratiquer une justice expéditive.
     L’État français, qui se dit en même temps contre la peine de mort, se décharge de ses basses besognes.

vendredi 7 septembre 2018

Irak : à Bassora, le gouvernement fait tirer sur les manifestants


Contre la dégradation des conditions de vie et contre la corruption des autorités



Affrontements dans les rues de Bassora

Depuis des mois, la région de Bassora dans le sud de l'Irak, est secouée par des manifestations contre la dégradation des conditions de vie et contre la corruption des autorités. Dans cette région très riche en pétrole, martyrisée par toutes les guerres qui ont ravagé l'Irak depuis 1980, la population manque de tout. L'eau distribuée est tellement polluée que 20 000 personnes ont été hospitalisées après l'avoir consommée. L'air est pollué et suffoquant. L'électricité est devenue une denrée rare.
À la colère de la population, le gouvernement irakien répond à coups de fusils. Le 4 septembre, la police a de nouveau tué des manifestants. Par contre, il déroule le tapis rouge aux compagnies comme Total, qui étendent leur emprise dans cet Eldorado pétrolier.
Les grandes puissances, qui ont mis en place ce gouvernement, se contrefichent qu'il exploite et massacre son propre peuple, seuls les intérêts des groupes pétroliers comptent.