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samedi 15 juillet 2023

Salaires : une augmentation en pointillés pour les fonctionnaires comme pour tous les travailleurs

1,5 % ? Il manque au moins un zéro avant la virgule

 


Le point d’indice qui sert à calculer le salaire des fonctionnaires a augmenté de 1,5 % au 1er juillet.

         Pour commencer à se rapprocher de l’augmentation des prix, il manque au moins un zéro avant la virgule !

         Il paraît que l’inflation ralentit : elle ne serait plus « que » de 4,5 % sur un an. Mais elle est encore de 13,6 % pour les prix des produits alimentaires ! Non seulement les tensions sur les cours des matières premières ne retombent pas véritablement, mais les spéculations en tous genres perdurent.

         Il faut que les salaires suivent, en rattrapant tout ce qui a été perdu ces derniers mois. Il faut imposer qu’ils augmentent au même rythme que l’inflation.

 

jeudi 15 juin 2023

Salariés du public : appauvrissement programmé

Il fut indexer les salaires sur les prix

 

 

Le ministre de la Fonction publique a décidé d’augmenter le point d'indice - qui sert de base aux salaires de 5,7 millions d’employés publics - à 1,5% en juillet. C’est bien en-dessous de l’inflation qui continue à progresser.

         Et ce n’est pas la prime de 300 à 800 euros promise pour l’automne à ceux gagnant moins de 3 250 euros bruts qui leur permettra de sortir du rouge. Pire, dans la fonction publique territoriale, elle sera à la discrétion des employeurs territoriaux !

         Les travailleurs n’ont pas à accepter de s’appauvrir, ni dans le public, ni dans le privé. L’indexation des salaires sur les prix doit être au programme des mobilisations !

 

mercredi 17 août 2022

Éducation, AED : des contrats au rabais

 

Oui, vraiment, pas de quoi se vanter

 


 

Les 60 000 AED, les surveillants des collèges et lycées, pourront dorénavant signer un CDI après six ans d'ancienneté. Auparavant, leur contrat n'était pas renouvelé au-delà de la sixième année. Depuis deux ans, ils s'étaient mobilisés régulièrement pour dénoncer cette précarité, ainsi que les bas salaires et des conditions de travail toujours plus alourdies.

Pap Ndiaye, le ministre de l'Éducation, appelle cela « sécuriser le travail et l'engagement » des AED. Or ceux-ci n'ont toujours pas obtenu de garantie de réemploi et, en plus, avec une paie au Smic pour 42 heures de travail par semaine, ce genre de contrat permet à peine de vivre.

Vraiment pas de quoi se vanter !