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mercredi 6 février 2019

Secours populaire et extrême-droite, deux mondes qui ne vont pas ensemble


RN la N antipopulaire



Le Maire RN (ex-FN) d’Hayange dans l’est du pays vient d’engager une nouvelle procédure d’expulsion en référé à l’encontre du Secours populaire d’Hayange. Les bénévoles du Secours populaire sont convoqués chez le juge le 5 mars prochain.
Le maire a déjà perdu deux procès contre le Secours Populaire, (la Cour d'appel de Metz a confirmé le jugement de première instance en décembre 2018). Mais il veut avoir la peau du Secours populaire.
Comme le gouvernement qui s’attaque aux chômeurs au lieu de s’attaquer au chômage, le RN s’en prend aux pauvres au lieu de s’attaquer à la pauvreté. Mais pour cela il faudrait s’en prendre au grand capital. Et c’est pas du tout le projet de la bourgeoise Le Pen et de tous les petits politiciens qui gravitent autour.

dimanche 16 septembre 2018

Migrants : Le Pen rate sa com’


La démagogue se fait refouler

  

À Châteaudouble, petit village du Var, une ancienne maison de retraite va servir de centre d'accueil pour plusieurs dizaines de migrants pendant quelques mois.
Mercredi dernier, Marine Le Pen a cru bon d'aller y faire entendre, devant les caméras, sa démagogie anti-migrant, parlant de « vague de submersion ».
Mais cette fois, son coup de com' lui est revenu en boomerang : plus que sa rengaine répugnante, c'est surtout la protestation salutaire de la population locale mobilisée pour conspuer la démagogue d'extrême-droite qui s'est fait entendre !

lundi 12 mars 2018

FN : changement d’étiquette pour une même marchandise frelatée


Se rassembler pour aller vers la mangeoire

 
Suite à son échec à la dernière présidentielle, Marine Le Pen et les notables du FN sont à la recherche de ce qui leur ouvrirait accès à la mangeoire politicienne au plan national. D’où leurs efforts pour se dégager de l’image « diabolisée » qui, selon eux, freine leurs ambitions. Aujourd'hui, ils viennent donc changer de nom pour masquer la « marchandise » qu’ils proposent, qui elle, ne sera pas changée.
         Ils viennent de délaisser le nom de « front » pour celui de « rassemblement ». Mais ce changement d’étiquette n’arrivera pas à faire oublier les idées de division qu’ils ont véhiculées, et qu’ils continueront de propager dans la population.

jeudi 4 mai 2017

FN, Euro, Euh !


Le FN et l’euro : franc comme un âne qui recule

 

Depuis des années, Le Pen fait campagne contre l’Union européenne et contre l’euro. Le FN s’appuie bien sûr sur les préjugés nationalistes les plus communs. Mais il profite aussi de l’idée largement répandue dans les classes populaires que l’euro serait responsable de la dégradation de la situation sociale. Pour tous les démagogues, faire campagne contre l’euro et l’Europe a l’énorme avantage de masquer les responsabilités des capitalistes français en matière de régression sociale.

                                                                   


Mais, persuadée de s’approcher du pouvoir, la candidate du FN se trouve désormais obligée de répondre aux questions : comment faites-vous pour sortir de l’euro et que se passera-t-il après ? Or, si elle peut toujours mentir aux petites gens et ne pas répondre aux journalistes, il lui faut garantir aux grandes entreprises, aux grandes fortunes qu’elles ne seront pas lésées. La démagogue veut démontrer aux vrais maîtres du pays que, quel que soit son langage à l’usage des électeurs, elle ne touchera pas un cheveu de leur tête, ni un centime de leurs rentes. Les grandes entreprises ont besoin de stabilité financière, c’est pour elles que l’euro a été mis en place et, aujourd’hui, elles tiennent à le conserver. D’où le spectaculaire changement de pied de Le Pen sur l’euro.

Elle propose désormais de prendre son temps, d’attendre que les autres pays aient voté, de renégocier, etc. Le son de cloche peut être légèrement différent selon le moment de la journée et le lepéniste interrogé. Mais le fond reste le même. Le Pen assure que rien ne changera pour les grandes entreprises qui travaillent en euros, même pas la monnaie. Elle garantit que les fortunes ne seront pas touchées. Quant au monde ouvrier, qu’il ait on non voté pour elle, il pourra toucher son salaire, sa pension ou son chômage en monnaie de singe. On n’aura pas de quoi payer son gîte et son couvert, mais au moins on sera misérable en francs !

Ce que propose Le Pen a existé et existe aujourd’hui de fait dans de nombreux pays où les capitalistes font leurs affaires en dollars américains pendant que la population se serre la ceinture en monnaie locale. Un tel système, l’euro pour les capitalistes, le franc pour la population, transformerait en un clin d’œil le pays en paradis des spéculateurs. Et l’on voit que si le financier Macron n’est pas une protection contre Le Pen, la nationaliste Le Pen ne protège en rien contre la finance…

                                                   Paul GALOIS (Lutte ouvrière n°2544)

mardi 2 mai 2017

Le Pen, FN, le maquillage n'y pourra rien


Le FN voudrait cacher ce qu’il est vraiment

 
Pour paraître moins liée au Front national, Marine Le Pen en a cédé provisoirement la présidence avant le second tour de l'élection présidentielle.
         Celui qu'elle avait choisi, son vice-président, ayant tenu des propos niant la réalité de l'extermination des Juifs par les nazis, elle a dû le remplacer en urgence.
         Elle s'est alors rabattue sur Steeve Briois, le maire d'Hénin-Beaumont. Pas de chance cette fois encore. Déjà mis en examen pour des tripatouillages financiers, il est visé par une enquête, avec dix autres responsables du FN, pour avoir tenu des propos haineux contre les musulmans et menacé de mort un élu !
         Pas facile pour le FN de trouver quelqu'un de présentable. Et pour cause. Il reste ce qu'il est : raciste et xénophobe.

lundi 20 mars 2017

FN : diviser le monde du travail pour aider au règne du Capital


Le Pen : elle prêche la guerre entre pauvres

Lundi 13 mars, Marine Le Pen, lors d’une conférence sur la citoyenneté, a accusé toutes les politiques d’immigration d’avoir rendu la situation incontrôlable, ajoutant : « D’intimidations en intimidations et d’agressions antifrançaises en actes terroristes, la perspective de la guerre civile n’est plus un fantasme. »
 


Mais qui pousse à cette guerre, sinon Marine Le Pen elle-même ? Vouloir limiter la protection sociale des étrangers, supprimer l’aide médicale, réduire l’accès à l’école pour leurs enfants, expulser et bloquer les frontières, faire l’amalgame entre les immigrés en général et les terroristes, n’est-ce pas vouloir que les travailleurs se fassent la guerre ?
Et qui y gagnera ? Sûrement pas « le peuple français des sans-voix » qu’elle prétend représenter, en bon apôtre des pauvres.
Ceux que Le Pen veut représenter, ce sont les patrons. Son programme de baisse de l’impôt sur les sociétés, de subventions, de crédits d’impôts, égal à celui des gouvernements précédents, en témoigne. En bon auxiliaire de ces patrons aux salaires extravagants et des actionnaires qui empochent des milliards de dividendes, elle leur rend un service supplémentaire en suscitant un climat de méfiance, de rejet, voire de haine, entre les pauvres.
Désigner les immigrés comme boucs émissaires de tous les maux engendrés par le capitalisme en crise, le chômage, les bas salaires, les difficultés à vivre dans des logements précaires, c’est idéal pour le patronat. Le Pen oppose les travailleurs les uns aux autres, ceux qui ont une carte d’identité française aux étrangers, mais aussi les salariés du privé à ceux du public, les chômeurs à ceux qui ont un emploi. Diviser pour régner est le meilleur moyen d’obscurcir la conscience des exploités et de les empêcher de s’unir contre leurs exploiteurs.
Le Pen aime les travailleurs soumis. Elle stigmatise les syndicats, les travailleurs en lutte, présentés comme des fauteurs de trouble, les grèves, qui sont justement le moment où ces différences entre nationalités, entre travailleurs précaires ou non, qualifiés ou non, s’effacent pour défendre des intérêts communs contre les patrons.
Le Front national mène une politique fondamentalement hostile aux travailleurs. Accepter de le soutenir, de considérer les travailleurs d’une autre nationalité comme des ennemis, c’est se condamner à subir toujours plus le diktat des patrons. Prendre conscience que les travailleurs sont une seule et même classe est la seule façon pour eux de défendre leurs intérêts.

                                  Sylvie MARÉCHAL (Lutte ouvrière n°3537)
                                                            

 

mardi 21 février 2017

FN et services publics utiles à la population : chassez le naturel il revient au galop


Hôpital de Châtellerault (Vienne)
Le FN prône des économies au détriment de la santé

 
L'annonce de 30 suppressions de postes (CDD et intérimaires) – suivies vraisemblablement d'autres – à l'hôpital de Châtellerault a mobilisé 80 habitants qui ont interpellé les élus en conseil municipal. Des travailleurs hospitaliers évoquaient des patients soignés dans les couloirs, sur des brancards pourvus de simples rideaux en guise d'intimité ; les conditions de travail qui se dégradent. Un élu FN a alors rétorqué aux manifestants que l'hôpital « aurait dû anticiper » les difficultés « à l'image d'un chef d'entreprise ».
         Voilà qui a le mérite de la clarté ! Loin des discours de compassion vis-à-vis des classes populaires que Marine Le Pen est capable de servir pour capter des voix aux élections, cet élu FN de terrain défend le vrai programme de son parti, en tout point similaire à celui des partis gouvernementaux : la population doit se serrer la ceinture pour que le patronat continue d'être arrosé de fonds publics.

dimanche 1 janvier 2017

Le Pen fille et Le Pen père : aussi une histoire d'argent


Riche à millions

Le duo à la Courteline continue entre Le Pen père et Le Pen Fille. On les croyait fâchés, mais non, vraiment pas au point de de ne pas s’épauler. Papa Le Pen va prêter 6 millions d’euros à sa fi-fille en vue des élections.
         6 millions, ce n’est pas rien. Et s’il peut le faire, c’est que ce n’est qu’une partie de son patrimoine.
         Il faut bien cela pour tenter d’arracher les voix des pauvres et des travailleurs qui tirent, eux, le diable par la queue, et qui ne gagneront qu’une toute petite partie de ce genre de somme durant toute leur vie.
         Quel duo de démagogues !
La fille à papa
 

dimanche 9 octobre 2016

Le FN contre le Secours populaire, contre les classes populaires


Hayange : le FN expulse le Secours populaire

 

Après avoir supprimé toute subvention au Secours populaire, le maire FN d’Hayange veut expulser cette association caritative des locaux municipaux qu’elle occupe. Un huissier est venu signifier cette expulsion, que le Secours populaire a rejetée. Le maire a saisi la justice qui, si elle le suivait, priverait 776 personnes, dont plus de 250 enfants, de l’aide du Secours populaire d’Hayange.

Ce maire, anticommuniste et finalement antipauvre, reproche au Secours populaire de faire de la propagande pro-­migrants. Il ignore sans doute que personne n’est migrant par plaisir ni pour avoir été entraîné par la « propagande ». Les familles des dizaines de milliers d’Alsaciens-Mosellans qui ont fui l’arrivée des troupes nazies et ont erré sur les routes en 1940 pourraient le lui expliquer. Mais la solidarité est quelque chose d’étranger à ces élus d’extrême droite.

L’autre accusation du maire faite au Secours populaire est d’être une succursale du Parti communiste. Il est vrai qu’il y a plus de militants de gauche dans les associations qui aident les plus démunis que de gens d’extrême droite ! Les partisans de la bourgeoise Le Pen n’ont qu’une obsession : rendre les étrangers responsables de tout, pour ne surtout pas s’en prendre au capitalisme et à la bourgeoisie qui profite de ce système. Là encore, c’est la phobie anticommuniste de la mairie qui ressort.

Le FN ne s’intéresse aux pauvres que pour avoir leurs voix, afin de servir la carrière politique d’arrivistes profondément antiouvriers. La solidarité des exploités, des opprimés, quelle que soit leur carte d’identité, suscite la haine de ce genre de politiciens aux idées réactionnaires.

                    Étienne HOURDIN (Lutte ouvrière n°2514)