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jeudi 11 mai 2017

Macron président, et Maintenant ? Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière à paraître


Pendant que le bateau coule, le spectacle continue

Rien ne manquait à la mise en scène, le soir du dimanche 7 mai dans la Cour carrée du Louvre. Plusieurs centaines de journalistes accrédités, les télévisions du monde entier. Le nouveau président traversant, seul, l’esplanade vers la tribune où l’attendait, en contrebas, la foule agitant des drapeaux bleu-blanc-rouge. Beethoven pour commencer et La Marseillaise pour finir !



Et les médias de s’extasier devant l’élection de ce jeune président, le plus jeune, répétaient-ils, depuis Louis-Napoléon Bonaparte qui, avant de se proclamer empereur, s’était fait élire président de la République quelques mois après que la première grande insurrection ouvrière contre la bourgeoisie, en juin 1848, eut été noyée dans le sang.

Mais la comparaison avec le précédent historique s’arrête là. Au temps de Louis-Napoléon Bonaparte, la bourgeoisie était encore jeune, avec toutes ses dents. Des décennies de prospérité et d’enrichissement l’attendaient sous un capitalisme en pleine vigueur.

Aujourd’hui, Macron arrive au service d’un capitalisme sénile, étouffant dans sa graisse financière, rongé par une crise économique dont il ne parvient pas à sortir.

Le chômage de masse, la détérioration des relations humaines, la pourriture de la vie sociale, le climat de guerre, le terrorisme sont les signes infaillibles du déclin du capitalisme à l’échelle internationale. Le capitalisme, anachronique par rapport aux immenses possibilités scientifiques et techniques de l’humanité, les dénature et pousse la société à la régression. Le seul moyen d’empêcher qu’il n’entraîne l’humanité vers la catastrophe est de mettre fin à cet ordre social.

L’élection de Macron a été saluée par les représentants des deux grands partis de l’alternance qu’il a pourtant écartés de la course à l’Élysée. Saluée aussi par tous les « grands de ce monde », de Merkel à Trump. Saluée enfin par Gattaz, au nom de ses compères de la grande bourgeoisie.

Et si les valeurs boursières ne se sont pas de nouveau envolées, c’est juste parce que les marchés financiers avaient déjà anticipé au soir du premier tour l’accession de Macron à l’Élysée.

Un renouveau pour la galerie

Le renouveau de la vie politique, salué par la cohorte de politiciens présents sur les plateaux de télévision – les mêmes que les téléspectateurs ont l’habitude de voir depuis dix, vingt ans ou plus et qui se disputent déjà places et positions –, se limite cependant à la réussite d’une opération de marketing.

Elle a réussi, en effet, à faire un président de la République d’un jeune arriviste formaté par la banque et par les cabinets de l’Élysée. Le produit Macron a certes été servi par la chance : l’écroulement de la candidature Fillon, favori de l’électorat de droite et candidat de cœur de la bourgeoisie. Mais Macron a pu saisir sa chance parce que les grands médias, c’est-à-dire leurs propriétaires, les Dassault, Drahi, Bolloré, Arnault, Lagardère et quelques autres, se sont mis au service de son ascension.

Plus de 20 millions d’électeurs, 66 % des votants, ont voté pour Macron. Mais, en même temps, le total des bulletins blancs et nuls a explosé entre les deux tours. Les abstentions aussi (cf. notre tableau).

Les flonflons de la célébration ne peuvent pas cacher les refus du faux choix du deuxième tour qui se manifestent dans ces chiffres et le rejet que cela exprime. Comme ils ne peuvent pas cacher le fait que la colère s’est manifestée aussi à sa façon, c’est-à-dire la pire qui soit, à travers les votes en faveur de Le Pen. Au deuxième tour, Marine Le Pen a obtenu plus de 10 millions de voix, en augmentant de près de 3 millions le nombre de ses électeurs.

Le danger du Front national

Marine Le Pen n’a pas pu s’installer à l’Élysée. Mais ceux qui, dans les classes populaires, ont choisi de voter pour la représentante de l’extrême droite pour exprimer leur colère, sont toujours là, dans les entreprises, dans les quartiers pauvres.

Une fraction importante du monde du travail a choisi d’exprimer sa colère en se subordonnant à une extrême droite congénitalement antiouvrière.

Il n’y a pas lieu de revenir ici sur la responsabilité écrasante du parti stalinien et du parti social-démocrate dans cette évolution. Pas plus que sur leur responsabilité pour avoir démoli parmi les travailleurs les valeurs du mouvement ouvrier pour y substituer une phraséologie chauvine, xénophobe, raciste et réactionnaire.

Même si ce n’est que l’expression électorale du profond recul du mouvement ouvrier, cela en est une expression. Comme en est une aussi, même si c’est d’une autre manière, le fait qu’une autre partie de l’électorat ouvrier n’ait pas vu d’autre possibilité, pour conjurer ses craintes devant la montée du Front national, que de se jeter dans les bras de Macron.

Même les médias les mieux disposés à l’égard de Macron répètent qu’il ne connaîtra pas d’état de grâce. Et comment pourrait-il en être autrement lorsqu’il annonce que les mesures les plus urgentes qu’il compte prendre le seront par ordonnances, en se passant même des discussions au Parlement dont il ignore encore la composition ? Parmi les mesures qu’il considère les plus urgentes, il y a l’aggravation des lois El Khomri, il y a le démantèlement de la législation du travail et des conventions collectives au profit d’accords d’entreprise.

L’offensive à venir

À la différence de Hollande, Macron ne cherche même pas à dissimuler qu’il est décidé à exécuter tout ce que lui demandera le grand patronat. Celui-ci continuera son offensive contre la classe ouvrière, et plus généralement contre toutes les couches populaires.

Le nouvel exécutif mènera cette offensive au milieu de l’instabilité politique que va engendrer la compétition entre appareils et ambitions des politiciens pour profiter de la recomposition politique qui s’annonce.

Par rapport aux menaces que recèle cette situation, la classe ouvrière a pris beaucoup de retard. Il ne réside pas dans un manque de combativité des travailleurs. Cette combativité, la classe ouvrière finira par la retrouver, car la grande bourgeoisie et son personnel politique ne lui laissent pas le choix. Mais rien ne serait plus dramatique, lorsque l’explosion sociale se produira, que de laisser des démagogues détourner les luttes vers des voies de garage. Et des candidats à ce rôle-là peuvent se trouver aussi bien du côté des mélenchonistes que du côté de l’extrême droite. Ne serait-ce qu’en orientant la lutte vers le protectionnisme ou, pire encore, vers le rejet des travailleurs étrangers, détachés ou pas.

Il ne s’agit pas seulement de défendre les seuls intérêts matériels des travailleurs. Il s’agit plus encore de mettre en avant leurs intérêts politiques. Les deux sont inséparables.

Les directions politiques du mouvement ouvrier, faillies de longue date, n’ont pas été remplacées par une autre décidée à défendre les intérêts matériels et politiques de la classe ouvrière.

Il faut un parti révolutionnaire

Il ne peut pas y avoir de tâche plus urgente que faire renaître un parti qui ait le programme, la volonté et la compétence pour incarner cela. Car la conscience de classe politique n’est jamais suspendue en l’air. Elle est incarnée par un parti communiste révolutionnaire. La nécessité de se donner un parti se pose à la classe ouvrière depuis longtemps. Le retard pris dans ce domaine représente de toute façon du temps perdu pour former des militants ouvriers et les aguerrir. Mais c’est avec la crise économique, la menace pour les masses ouvrières de tomber dans la misère, l’instabilité de la situation politique, la montée de l’extrême droite, que cette question devient cruciale.

Il ne s’agit pas d’être optimiste ou pessimiste. Il ne s’agit pas de spéculer en observateurs en dehors de la lutte des classes. Il s’agit de regarder la réalité en face pour en déduire ce qu’il y a à faire. Car une montée ouvrière puissante peut faire surgir par milliers des militants ouvriers, des cadres susceptibles de conduire le combat de leur classe. Mais il faut qu’ils trouvent le chemin vers l’expérience accumulée au cours des combats du passé de la classe ouvrière.

C’est un problème bien plus ample que l’échéance des élections législatives. Mais cette échéance peut et doit être un pas en avant dans cette direction. Voilà pourquoi Lutte ouvrière n’a pas l’intention de participer à quelque combinaison politicienne que ce soit. Elle présentera des candidats dans la quasi-totalité des circonscriptions. Elle veut permettre aux électeurs qui se reconnaissent dans le camp des travailleurs de voter sans apporter leur soutien à quelque future majorité parlementaire que ce soit. Elle vise à donner au courant qui se revendique du communisme, c’est-à-dire du combat contre la dictature de la grande bourgeoisie sur la société, les moyens de s’affirmer d’élection en élection.

Le futur parti ne se développera que dans les luttes quotidiennes, petites et grandes, de la classe ouvrière. Mais la permanence d’un courant communiste dans les élections contribue à lever un drapeau et à proposer un programme.

                                       Georges KALDY (Lutte ouvrière n°2545)

lundi 8 mai 2017

Elections présidentielles 2017 résultats

Résultats incomplets calculés sur la base de 99.99% des inscrits reçus

Résultats au 2d tour

Liste des candidats Voix% Inscrits% Exprimés
M. Emmanuel MACRON20 703 694 43,63 66,06
Mme Marine LE PEN10 637 120 22,42 33,94



Nombre% Inscrits% Votants
Inscrits47 448 929
Abstentions12 041 313 25,38
Votants35 407 616 74,62
Blancs3 006 106 6,34 8,49
Nuls1 060 696 2,24 3,00
Exprimés31 340 814 66,05 88,51

dimanche 7 mai 2017

Karl Marx n'ira pas voter aujourd'hui


Karl Marx 2017

 


Il y a 199 ans naissait Karl Marx. Dans un texte de 1871 en hommage au modèle de démocratie ouvrière qu'avait été la Commune de Paris, il résumait le sens du suffrage universel dans les « démocraties » bourgeoises : « Décider une fois tous les trois ou six ans quel membre de la classe dirigeante (va) représenter et fouler aux pieds le peuple ».

Une appréciation qui n'a pas pris une ride !

 

samedi 6 mai 2017

Présidentielles 2017 : Le Pen Macron, Macron, Le Pen, un attachement viscéral à la bourgeoisie, au-delà de toutes les démagogies



Quand Macron fait semblant de parler aux ouvriers

Visant l'électorat de gauche, Emmanuel Macron est allé en fin de campagne à Albi, citant Jaurès et visitant une usine. Son opération de com' a été opportunément perturbée par des militants syndicaux de la CGT qui ont rappelé que Macron avait été l'un des inspirateurs de la loi El Khomri. Une politique pro-patronale qu'il entend prolonger et amplifier s'il est élu. Il faut se préparer à y résister.




Le Pen cherche à convaincre le patronat

Au lendemain du débat de second tour, Marine Le Pen est allée rendre visite en Bretagne au patron d'une entreprise de transport de près d'un millier de salarié. Ceux qu'elle veut rassurer, y compris en louvoyant sur l'euro, ce sont les patrons. Pour les travailleurs, elle a des promesses qu'elle s'empresse de remettre dans sa poche, comme elle vient de le faire en reculant sur son engagement de revenir à la retraite à 60 ans.


vendredi 5 mai 2017

Chômage, Macron Le Pen, le débat des nuls


Chômage : le débat des nuls

 


Lors du débat du deuxième tour entre Macron et Le Pen, cette dernière a ressorti son habituel couplet sur le chômage : elle prétend qu'il suffirait d'une taxe sur les produits importés pour dissuader les entreprises de délocaliser. Elle oublie de dire que cela se répercuterait sur les prix, et surtout, elle n'a pas un mot sur le fait que la plupart des licenciements ne sont pas liés à des délocalisations, mais à l'augmentation de la productivité, ici en France, et à la soif des profits des actionnaires.

         Quant à Macron, sa seule réponse sur cette question est de continuer à remettre en cause les droits des salariés, sous le prétexte, rabâché par la droite et la gauche que si les entreprises n'embauchent pas, c'est parce

qu'elles ont peur de ne pas pouvoir licencier.

         Les licencieurs peuvent donc dormir tranquilles : ce n'est sûrement pas la présidence à venir qui leur demandera des comptes.

Le Pen et la retraite, la démagogue en paroles et en retraites


Le Pen recule déjà sur la retraite à 60 ans

 


Marine Le Pen promettait de revenir à la retraite à 60 ans. Elle est revenue... sur cette promesse.

         Désormais elle envisage, si elle accède à l'Elysée, de ne la mettre en oeuvre qu'à la fin du quinquennat. Et dans sa profession de foi, cette mesure a tout simplement disparu.

         Autant dire qu'avec Le Pen, les paroles favorables aux travailleurs sur les retraites comme sur le reste ne sont que poudre aux yeux.

jeudi 4 mai 2017

Macron-Le Pen : patrons-patrons


Macron - Le Pen : les patrons gagnent à tous les coups

  


« Ensemble la France » pour Macron ou « Choisir la France » pour Le Pen : difficile de distinguer les slogans ornant les affiches officielles et les professions de foi des deux finalistes de l'élection présidentielle. Les deux se réclament ostensiblement du patriotisme. Derrière le bleu-blanc-rouge, ce sont toujours les intérêts de la bourgeoisie française qui se cachent. Jamais ceux des travailleurs.

mercredi 3 mai 2017

Le pen, Fillon, petits faussaires, grands menteurs


Le Pen-Fillon : mêmes paroles, même politique

 


Marine Le Pen a repris mot à mot dans son meeting du 1er mai des passages entiers d'un discours de Fillon, essayant de draguer ainsi les électeurs.de l'ancien premier ministre de Sarkozy.
C'est assez minable. Mais cela prouve qu'il n'y pas une cloison épaisse entre cette droite dite républicaine et la droite extrême.

lundi 1 mai 2017

Le Pen : démagogue protectionniste à la pêche... aux voix


Gard
Démagogie sur un chalutier au Grau du Roi

 
Ce fut sur un chalutier que Marine Le Pen effectua jeudi 27 avril 2017 une sortie au large du Grau-du-Roi.
         Mais que fera-t-on du poisson péché par ce chalutier dont le patron est proche du front National si le programme du FN était appliqué ?
         En effet une partie est vendue sur place mais le reste est directement envoyé par autoroute en Espagne et en Italie.
         Marine Le Pen prétend protéger les productions françaises en renforçant les contrôles aux frontières. Très bien, mais faudra-t-il alors laisser ce poisson mariner gentiment dans son jus en attendant que les transporteurs effectuent aux frontières les nombreuses formalités prônées par cette candidate ?

dimanche 30 avril 2017

Le Pen ; l'extrême-droite de tradition, démagogue et antiouvrière


Le Pen : démagogue et antiouvrière

Le Pen est la représentante d’une extrême droite viscéralement anticommuniste, hostile aux travailleurs qui luttent pour défendre leurs droits. Elle n’a jamais soutenu les mobilisations contre la loi travail au printemps dernier, ni aucune autre. Face à l’ex-banquier et ex-ministre Macron, c’est à bon compte que cette bourgeoise peut poser en « candidate du peuple ».

 


Invitée sur France 2 au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle, Le Pen n’a pas craint d’affirmer : « Je n’ai pas envie qu’on dérégule le droit du travail, qu’on fasse cette casse sociale que veut Macron, par ordonnance : sans même un débat à l’Assemblée, il veut faire une loi El Khomri puissance 10. »

Pour s’attirer les suffrages populaires, elle se déclare en faveur d’un retour à la retraite à 60 ans et d’une augmentation du pouvoir d’achat des petits salaires. Mais ce sont des paroles creuses et mensongères. Il y a à peine dix ans, le FN était pour la retraite à 67 ans et surtout Le Pen ne veut absolument pas s’en prendre aux profits des grandes entreprises ni réduire les dividendes versés à leurs actionnaires. Et faute de prendre l’argent où il se trouve, dans les caisses du grand patronat, les promesses de cette démagogue en direction des travailleurs ne valent pas mieux que celles de tous les autres politiciens.

Face à un Macron qu’elle présente comme le candidat de la mondialisation, Le Pen se veut la championne du protectionnisme et promet de fermer les frontières si elle est élue. Le protectionnisme n’a jamais protégé les travailleurs, mais seulement, et encore, les intérêts des patrons locaux. Et, quoi qu’il en soit, Le Pen sait très bien que si elle est élue elle se conformera tout comme Macron aux choix du grand patronat et des banques.

Avec sa démagogie xénophobe et raciste, en proposant par exemple d’empêcher des enfants d’être scolarisés et des sans-papiers de se soigner, Le Pen désigne les étrangers et les migrants comme des boucs émissaires. Mais c’est une diversion pour éviter que les travailleurs ne s’en prennent aux vrais responsables du chômage et de la pauvreté que sont les capitalistes. En semant la division parmi les travailleurs, Le Pen sert uniquement les intérêts du grand patronat.

Si elle arrivait au pouvoir, Le Pen se soumettrait aux puissances de l’argent et mènerait une politique anti-ouvrière, tout autant que les politiciens de droite et de gauche qu’elle dénonce aujourd’hui. Le pouvoir fort qu’elle veut mettre en place serait surtout destiné à mettre au pas les militants syndicaux et les travailleurs contestataires. Ceux qui parmi les travailleurs sont tentés d’apporter leur voix à Le Pen en croyant exprimer leur colère et trouver un « sauveur » ne font que renforcer leurs pires ennemis.

Tous ceux qui ont à cœur de défendre les intérêts du monde du travail ne peuvent que combattre Le Pen et ses idées, lutter contre leur influence autour d’eux, dans les entreprises et les quartiers populaires, et au contraire préparer les travailleurs à demander des comptes à leurs exploiteurs.

                                                   Marc RÉMY (Lutte ouvrière n°2543)
 

A propos du 2ème tout, voir notre commentaire des insanités du député macronien d’Argenteuil-Bezons. Page suivante du présent blog, « articles plus anciens »

 

mercredi 19 avril 2017

Mayotte : comme au vieux sale temps des colonies



Mayotte : le préfet refuse les professions de foi Nathalie Arthaud

Les professions de foi de Nathalie Arthaud pour la présidentielle n'ont pas été distribuées par les services de la préfecture de Mayotte au prétexte qu'elles sont arrivées en retard.
   En fait l'acheminement de notre matériel électoral a été retardé pour des raisons indépendantes de notre volonté.
   Malgré nos interventions, celle du transporteur et celle même de la commission nationale de contrôle, le préfet de Mayotte a donné l'ordre à ses services de ne pas faire parvenir la profession de foi de Nathalie Arthaud aux électeurs mahorais.
   Ce mépris pour les mahorais qui, du fait du prince, n’auront pas le même niveau d’information que tous les électeurs, s’apparente à une attitude coloniale. La militante qui a pris l’initiative de distribuer cette profession de foi sur la voie publique a pu percevoir à quel point une partie des mahorais ne supporte pas un tel comportement.
     Serait-ce le contenu de la campagne de Nathalie Arthaud qui défend les intérêts et les revendications des travailleurs contre la dictature économique de la bourgeoisi qui déplaît au point de vouloir bâillonner l'expression de Nathalie Arthaud ? Setait-ce son affirmation que les travailleurs constituent une seule classe sociale, quelle que soit leur nationalité, lur origine ou la couleur de leur peau, et que le urs intérêts s'opposent à ceux de la classe capitaliste ?