Affichage des articles dont le libellé est Elections européennes. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Elections européennes. Afficher tous les articles

lundi 26 mai 2014

Argenteuil -résultats élections européennes

Inscrits : 52 928
Votants : 17 218  soit 32,53%
Abstention : 67,47%
Blancs et nuls : 598
Exprimés : 16 600

FN : 3882 23%
UMP : 2987 17,97%
PS : 2432  14,23%
Frt de Gauche : 1843   11,09%
Modem Udi : 1339  8,06
Ecologistes 1338 : 8,05%
Lutte Ouvrière 377  2,27%       

vendredi 23 mai 2014

Votez et faites voter pour la liste "Lutte Ouvrière faire entendre le camp des travailleurs" conduite par Nathalie ARTHAUD et Jean-Pierre MERCIER. Dernier tract de campagne.



Dimanche 25 mai, votez et faites voter pour Lutte Ouvrière

Les élections européennes ont lieu dimanche. L’écœurement et le dégoût suscités par la politique anti ouvrière du gouvernement doivent s’exprimer.
Tant que nous ne sommes pas en mesure de faire reculer le gouvernement, nous sommes bien forcés de subir sa politique, mais nous pouvons dire que nous la rejetons. « Qui ne dit mot consent », dit le proverbe. Eh bien, il ne faut pas laisser croire que nous sommes consentants !
Il faut dire que trop, c’est trop. Il faut dire que l’on n’accepte pas ce chômage de masse, cette précarité, ce chantage à la compétitivité, quand les milliards débordent des coffres forts de la bourgeoisie.
Cela ne remplacera pas les luttes nécessaires. Mais comment reprendre le chemin des mobilisations collectives si nous ne commençons pas par dire que nous ne sommes pas d’accord et que nous ne voulons pas nous laisser faire ?
Le PS, l’UMP et le FN sont en compétition pour gouverner pour le compte de la bourgeoisie. Il faut tous les rejeter. Ils placent tous le débat sur un terrain qui est étranger aux intérêts des travailleurs. Ils opposent l’euro au franc pour ne pas avoir à se positionner sur le niveau des salaires. Ils opposent la France à l’Europe pour masquer la responsabilité patronale. Ils opposent le protectionnisme à la mondialisation pour ne pas parler du capitalisme.
C’est de la diversion et les travailleurs n’ont pas à se laisser détourner du seul combat qu’ils ont à mener, celui qui leur permet d’inverser le rapport de force avec le grand patronat.
Le vote Lutte Ouvrière signifiera que les travailleurs renvoient dos à dos tous ces partis qui aspirent à gouverner sans rien changer à l’ordre social actuel. L’abstention, qui favorise l’un ou l’autre, ne suffit pas. Il faut exprimer sans ambiguïté une opposition ouvrière et mettre en avant ses exigences.
Lutte Ouvrière se présente au nom d’un programme de lutte pour les travailleurs : l’interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous sans baisse de salaire ; l’augmentation des salaires, des retraites et leur indexation sur l’inflation ; la transparence sur les comptes de la bourgeoisie et ceux des entreprises. Ceux qui partagent ces objectifs pourront le dire avec le bulletin Lutte Ouvrière.
Beaucoup, au premier rang desquels le Front National, disent que tout est de la faute de Bruxelles et qu’il faut considérer les travailleurs des autres pays d’Europe comme des concurrents, des ennemis ou des adversaires.
Des adversaires, ceux qui aux quatre coins de l’Europe subissent les mêmes licenciements, les mêmes blocages de salaire, la même démolition des services publics ? Des ennemis, les mineurs turcs qui sont morts dans l’explosion de la mine de Soma ? Des concurrents, ceux qui viennent travailler sur les chantiers de construction ? Des travailleurs comme nous tous, bien forcés d’aller où ils peuvent gagner leur vie !
Le patronat a unifié le sort des classes populaires dans toute l’Union européenne. De la Grèce à la Bulgarie en passant par l’Allemagne, les coupes dans les budgets publics, l’exploitation, les baisses de salaire, le chômage sont le lot de tous les travailleurs.
Les travailleurs d’Europe et d’ailleurs, contraints d’émigrer pour trouver du travail, se sont aussi mélangés. Il faut en faire une force.
Depuis toujours, le patronat cherche à mettre en concurrence les travailleurs, à casser les salaires et à aggraver l’exploitation. Il mise sur la résignation, sur les préjugés nationalistes et sur le fait que les travailleurs ne sauront pas s’organiser pour réagir. Ne tombons pas dans le piège.
Nos intérêts de classe nous unissent face au grand patronat. Il faut en être conscient et ne pas se laisser diviser. Il faut rejeter le nationalisme car face à la bourgeoisie mondialisée, l’émancipation des travailleurs sera internationale ou ne sera pas.
Les travailleurs n’ont pas à se battre pour plus de frontières, ils ont à combattre le capitalisme. Le carcan, ce n’est pas l’Europe, c’est la loi du profit. Le verrou qu’il faut faire sauter, c’est le pouvoir absolu de la bourgeoisie et des financiers.
Qui démarrera le combat ? Les mineurs de Turquie ? Les ouvrières du Bangladesh ? Les ouvriers de Tunisie, d’Espagne, de Grèce, de France ? L’avenir nous le dira.
Alors, dans ces élections, affirmez que le prolétariat, avec ses composantes originaires de tous les continents, constitue une seule et même classe sociale. Affirmez que moins il y a de frontières, mieux c’est pour les exploités. Affirmez la nécessité d’une société débarrassée de l’exploitation. Votez et faites voter Lutte Ouvrière.

Appel de la liste conduite par Dominique MARIETTE et Sonia ALLANI aux élections municipales à Argenteuil de mars dernier

         Nous appelons tous ceux qui ont voté pour notre liste lors des municipales à réaffirmer leur conviction et à confirmer leur vote aux prochaines élections européennes. Et nous appelons à nous rejoindre toutes celles et tous ceux qui ont été choqués  par la façon dont Hollande a traduit la sanction sévère qui lui a été infligée par l’électorat populaire lors des municipales. En choisissant Valls comme Premier ministre, Hollande a signifié que, malgré le désaveu, il continuera sa politique en l’aggravant encore.

La liste « Lutte Ouvrière Faire entendre le camp des travailleurs »  aux élections municipales d’Argenteuil

dimanche 18 mai 2014

Aux européennes : le 25 mai, votez Lutte Ouvrière !

Aux élections européennes, Lutte Ouvrière présente des listes dans toutes les circonscriptions. Dans les territoires et départements d'outre-mer éparpillés sur tous les continents et qui constituent la huitième circonscription, Lutte Ouvrière présente une liste commune avec les militants de Combat Ouvrier qui défendent le même programme révolutionnaire  aux Antilles.
  Comme lors des élections municipales, il s'agit de saisir une occasion de faire entendre le camp des travailleurs. Si ces élections européennes peuvent servir à quelque chose, c'est à exprimer le refus de subir en silence les attaques du gouvernement. Beaucoup de travailleurs, écœurés par la politique de Hollande et de Valls, pensent s'abstenir pour montrer leur mécontentement. Mais, on l'a vu avec les élections municipales, cette abstention a finalement favorisé les partis de droite et d'extrême droite qui y ont gagné des municipalités et se vantent d'un succès qu'ils doivent surtout à la démoralisation créée par le Parti socialiste au pouvoir.
  Voter pour un de ces partis, c'est voter pour une politique au service de la bourgeoisie, contre son propre camp. C'est évident quand on entend Copé et ses amis politiques réclamer davantage de sacrifices aux travailleurs, en renchérissant sur les mesures de Valls. Cela l'est tout autant quand on voit le Front national diviser les travailleurs par une propagande raciste et nationaliste, pour permettre au patronat de les exploiter davantage.
  Le vote ne change pas la vie mais voter Lutte Ouvrière ce sera montrer qu'il existe une opposition ouvrière à la politique du Parti socialiste, sans cautionner ni la droite ni l'extrême droite. Ce sera affirmer qu'on se situe clairement dans le camp des travailleurs, seuls capables, quand ils retrouveront le chemin des luttes, de s'opposer à un système qui écrase la population. Nous publions ci-après la profession de foi qui sera envoyée à tous les électeurs, dans les sept circonscriptions métropolitaines.
  L'Europe, avec sa partie occidentale riche et développée, berceau du capitalisme, qui a accumulé des richesses pillées sur toute la planète, ne parvient pas à sortir de la crise d'un système économique dément.
  Partout, le chômage augmente, les salaires reculent, le patronat généralise la flexibilité et intensifie le rythme de travail.
  Partout, une part croissante de l'argent public est consacrée à payer des intérêts aux banques en engraissant les financiers. Pour ce faire, les États suppriment des emplois indispensables dans les services publics, dans les hôpitaux, dans l'éducation. Ils procèdent à des coupes claires dans les dépenses sociales.
  Partout, le patronat des grandes entreprises capitalistes trouve des instruments obéissants dans les gouvernements, de droite comme de gauche, qui imposent des politiques d'austérité à la majorité de la population.
  Les 28 pays de l'Union européenne sont unis avant tout par l'intensification de la guerre de classe que mène la grande bourgeoisie contre les classes populaires.
  La même question se pose partout : comment la classe ouvrière peut-elle enrayer le recul de ses conditions d'existence matérielle et empêcher la décomposition de sa vie sociale ? Comment s'opposer aux deux maux qui résument la folie de l'économie capitaliste, le chômage et le recul incessant du pouvoir d'achat ?
  Lutte Ouvrière se présente pour dénoncer le système économique qui a conduit à la situation actuelle et pour proposer une politique correspondant aux intérêts collectifs des travailleurs face à la crise de l'économie capitaliste
.
Des objectifs de lutte pour la classe ouvrière

Notre programme n'est pas électoral. C'est un programme de lutte pour les combats futurs de la classe ouvrière.
  Voter Lutte Ouvrière, c'est approuver la politique nécessaire à la classe ouvrière pour résister à l'offensive de la grande bourgeoisie.
  Pour résorber le chômage, il faut commencer par interdire les licenciements. Le travail ne manque pas. Mais les patrons font produire plus avec moins de salariés, en licenciant et en fermant des usines. Il faut répartir le travail entre tous sans diminution de salaire.
  Il faut augmenter les salaires et les retraites pour leur assurer un niveau décent. Pour garantir leur pouvoir d'achat, il faut les augmenter chaque mois en fonction de la hausse des prix. Il faut l'échelle mobile des salaires, des pensions et des allocations.
  C'est aux entreprises capitalistes et à leurs propriétaires de financer toutes ces mesures. S'ils prétendent que c'est impossible, qu'ils ouvrent donc leurs comptes ! La population pourra alors constater qu'ils gaspillent l'argent, tiré de l'exploitation, en dépenses de luxe et, pire encore, dans la spéculation financière.
  Il faut supprimer le secret des affaires derrière lequel se dissimulent les mille et une manières utilisées par les grandes entreprises, la grande distribution et les banques, pour aggraver l'exploitation de leurs salariés, arnaquer les petits producteurs, les consommateurs et les usagers, et pour dégrader la nature.

L'Union européenne comme les États nationaux, instruments du grand capital

Les institutions européennes, tout autant que les États, servent d'armes de combat contre les classes populaires. Présenter l'État national comme une protection pour les masses exploitées est un mensonge aussi grossier que d'affirmer que le salut viendra d'une intégration européenne plus poussée.
  Toutes les décisions politiques prises par les institutions européennes le sont en accord avec les États et leurs dirigeants.
  Les faux débats sur le choix entre plus ou moins d'Europe dissimulent l'évidence : les institutions européennes comme les États imposent la politique du grand capital.
  Leur Europe n'est ni vraiment une union ni complètement européenne. Le marché commun et les institutions communautaires n'ont pas supprimé les affrontements entre groupes capitalistes rivaux. Ils leur ont seulement fourni une arène plus vaste. Les banques et les multinationales des puissances impérialistes sont en compétition pour dominer et dépecer la partie orientale et pauvre de l'Europe. La monnaie unique a supprimé la spéculation sur les taux de change dans la zone euro. Mais elle y a substitué d'autres formes de spéculation, encore plus désastreuses, porteuses de nouvelles crises monétaires.
  Les capitaux et les marchandises circulent librement. Mais la libre circulation et l'installation des personnes se heurtent à de multiples obstacles. Les législations sociales ne sont pas harmonisées par le haut et les salaires le sont encore moins. Les droits et libertés démocratiques, notamment ceux des femmes, ne sont pas alignés par le haut, mais tirés vers le bas. L'interruption volontaire de grossesse est toujours interdite dans plusieurs États sans que l'Union y trouve à redire. Et même un État comme l'Espagne, qui avait reconnu ce droit élémentaire, cherche à le remettre en cause.
  L'Union européenne continue à exclure la majeure partie du continent, de la Russie à la Turquie en passant par l'Ukraine et une partie des Balkans. Les barbelés qui l'entourent séparent des peuples et verrouillent l'Europe pour la couper de ses prolongements naturels d'Afrique et d'Asie.
  Le Parlement européen n'a pas plus de pouvoir que les parlements nationaux. Sa composition n'aura pas d'influence : les décisions sont prises par l'exécutif européen, c'est-à-dire, derrière la Commission de Bruxelles, par les chefs des États les plus puissants de l'Union, directement sous l'influence des grandes firmes industrielles et financières. Le seul vote utile pour la classe ouvrière, c'est d'exprimer ses exigences et ses perspectives politiques.
  Après deux ans de gouvernement Hollande-Ayrault, ces élections auront une signification en politique intérieure. Voter Lutte Ouvrière signifiera un désaveu, venant clairement du camp des travailleurs, de ce gouvernement qui se dit socialiste mais qui se comporte en serviteur du grand patronat et des banquiers. Il signifiera le refus de choisir entre partis, rivaux pour gouverner mais qui respectent tous l'ordre capitaliste et qui, par là même, sont dans le camp de ceux qui nous exploitent et nous oppriment.

Pour une Europe débarrassée de la dictature des financiers

Voter Lutte Ouvrière, c'est affirmer que ce n'est ni l'unification européenne ni l'euro que les travailleurs ont à combattre, mais la dictature des financiers. La perspective dans laquelle se situe le combat des communistes révolutionnaires est la suppression des frontières, l'unification du continent dans le respect de tous les peuples et de toutes les nationalités, les États-Unis socialistes d'Europe ouverts sur les autres continents.
 Voter Lutte Ouvrière, c'est dénoncer toutes les restrictions à la liberté de circuler, la chasse aux immigrés, les expulsions, l'oppression des minorités. C'est exprimer son opposition à « l'Europe forteresse » qui se ferme aux peuples qui ne font pas partie de l'Union, mais qui mène des aventures militaires en Afrique ou ailleurs.
 Voter Lutte Ouvrière, qui se revendique du communisme, c'est prendre la position la plus radicale contre les organisations d'extrême droite qui constituent une menace pour la classe ouvrière. C'est s'élever contre les préjugés réactionnaires xénophobes et racistes poussant sur le fumier d'une société capitaliste en crise. Voter Lutte Ouvrière, c'est opposer l'internationalisme à toutes les formes de démagogie nationaliste.
 Voter Lutte Ouvrière, c'est affirmer que le prolétariat d'Europe, avec ses composantes originaires de tous les continents, constitue une seule et même classe sociale, par-delà les frontières. Tous ceux qui cherchent à la diviser sont ses ennemis.
 Voter Lutte Ouvrière, c'est exprimer non seulement le rejet des partis bourgeois mais aussi de l'organisation capitaliste de l'économie et de la société.
 Voter Lutte Ouvrière, c'est affirmer la nécessité d'une société débarrassée de l'exploitation, que seule pourra réaliser l'action collective consciente de la classe ouvrière de tous les pays.

                                                   (journal Lutte Ouvrière de cette semaine)


jeudi 8 mai 2014

Le combat pour une véritable union des travailleurs d'Europe. Un article de notre hebdomadaire Lutte Ouvrière à paraître demain.



Union européenne : Harmoniser les droits des travailleurs... par le haut ! 

Depuis des décennies que l'Union européenne se construit, rien n'a été fait pour harmoniser, par le haut s'entend, la législation du travail. Il n'y a pas de salaire minimum, pas de protection sociale ni de droit du travail qui s'applique à l'ensemble des travailleurs européens. C'est même plutôt l'inverse : si l'unification se fait, c'est par le bas. Partout, les gouvernements aident les banquiers en prétendant sauver les peuples. Partout, pour maintenir les profits des grandes entreprises, ils imposent des politiques d'austérité à la majorité de la population. Et partout, les entreprises licencient et ferment des usines.
Si vingt et un pays de l'Union européenne sur vingt-huit ont un salaire minimum légal, il varie de moins de 175 euros mensuels (et encore s'agit-il du montant brut) en Bulgarie à plus de 1 900 euros au Luxembourg, soit une fourchette de 1 à 11. L'Union européenne a créé un espace commun pour la circulation des capitaux et des marchandises, il n'en va pas de même pour le niveau de vie des travailleurs. Pire, ou plutôt mieux si on parle des intérêts des capitalistes, une directive européenne, la directive Bolkenstein, permet aux patrons de faire de sérieuses économies sur les salaires versés aux travailleurs dits « détachés » en ne payant que les cotisations sociales en usage dans le pays d'origine de ces salariés.
Pour ce qui concerne le temps de travail, l'Europe a fourni au patronat un prétexte pour un retour en arrière, en autorisant des semaines de travail de 60 voire 65 heures. Si les textes mentionnent la nécessité de « l'accord du salarié », on imagine ce que peut signifier le refus d'un tel accord dans une période où le chômage ne fait que croître.
Pour l'instant, les patrons sont les seuls à tirer vraiment profit d'une union qui est celle des capitalistes et des banquiers. Et ceux-ci veulent continuer à tirer profit des divisions et de la concurrence qu'ils entretiennent entre les travailleurs.
Une véritable Union des peuples européens serait tout autre chose. Dans une fédération de pays où les frontières seraient effacées, dont les habitants pourraient circuler librement, l'injustice profonde de cette division entre ceux qui vivent de leur travail et ceux qui vivent du capital, de ceux qui produisent toutes les richesses et ceux qui les exploitent, devrait être bannie, en même temps que toutes les inégalités sociales.
Cette Europe-là, ce ne sont certes pas les capitalistes qui aujourd'hui dirigent l'Union européenne qui la construiront, mais la classe ouvrière. Et même dans l'Union européenne actuelle, c'est la lutte pour l'unification par le haut des conditions sociales qui devrait être mise à l'ordre du jour. Au début du 20e siècle, la classe ouvrière a mené dans différents pays des luttes pour imposer un salaire horaire minimum, la journée de huit heures, des conventions collectives nationales. Pourquoi une telle lutte ne pourrait-elle pas avoir lieu aujourd'hui, à l'échelle du continent, pour un salaire minimum européen et pour bien d'autres objectifs ?
Oui, cette lutte-là est à mener, et ce serait bien le début du combat pour une véritable union des travailleurs d'Europe.

                                              Sophie Gargan