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vendredi 8 mars 2024

Bezons, 8 Mars 2024, des femmes au combat, des femmes en grève

Lutter c’est déjà vivre debout

 

 

Depuis le lundi de cette semaine, les travailleuses de la résidence pour les anciens « Arc en ciel » de Bezons sont en grève. Le mieux est de lire le tract de l’Union Locale CGT de Bezons (95) ci-dessous qui donne une idée complète de ce que vivent les salariés de cet Ehpad de 55 résidents passé de Korian à Mapad en 2020. Revendications pour le pouvoir d’achat, pour des effectifs supplémentaires, mais aussi pour le respect.

         Rien de bien nouveau dans un secteur où des groupes n’ont cessé de grandir, où les profits sont record… par les pressions à la baisse sur les effectifs et les conditions de travail.

         Comme le dit un slogan de la CGT du secteur «Des moyens pour les Ehpad »,  On n’en peut plus ! Assez ! ». Cela s’applique directement aux salariées de cet établissement qui effectivement n’en peuvent plus et qui ont décidé pour le montrer d’utiliser le seul moyen fondamental de pression des travailleurs : la grève ! La grève qui est déjà une victoire en elle-même car elle exprime justement aux yeux du patronat la détermination de se faire respecter. DM

 


 

 

 

mercredi 11 octobre 2023

Korian : Non à la fermeture de l'Ehpad de Sauveterre

Non à la propriété privée des moyens de production et d'aide aux anciens

 

 

Le groupe Korian, numéro 1 européen des Ehpad, a décidé de fermer son établissement de Sauveterre dans le département de la Gironde, qui compte 26 salariés et 40 résidents. Pour les résidents, cette décision signifie déménager, de force, dans d’autres Ehpad très éloignés. Et pour les salariés, elle signifie, soit partir travailler dans un autre établissement du groupe, parfois loin de chez eux, soit être licenciés.

         Entre 2020 et 2022, Korian a augmenté de 80% son bénéfice net, dépassant les 117 millions d’euros. C’est pour accroître encore les dividendes de ses actionnaires que la direction du groupe a décidé de fermer l’établissement, pas assez rentable à ses yeux.

         Tous les jours, les salariés manifestent devant l’établissement et interpellent voitures et passants. Samedi 8 octobre, plus de 500 personnes ont manifesté dans Sauveterre aux cris de « Les fossoyeurs sont de retour » et « Korian fossoyeur, ARS complice ». Les travailleurs et la population ont mille fois raison de refuser le diktat de Korian.