Que l’Église s’occupe de ses ouailles et laisse le droit des femmes
tranquille
En Pologne, une femme vient de
payer de sa vie la législation anti-IVG, aggravée depuis 2016 sous la pression
réactionnaire des fondamentalistes catholiques au point que même l’interruption
médicale de grossesse est si restrictive que les médecins renoncent à la
pratiquer.
Cette
femme était hospitalisée alors qu’elle avait perdu les eaux au cinquième mois
de sa grossesse, rendant infimes les chances de survie du fœtus, mais le corps
médical n’a pas voulu provoquer de fausse couche. La femme est décédée trois jours
après, succombant à une septicémie provoquée par le fœtus mort dans son ventre.
Le
14 juin, des milliers de manifestants dans des dizaines de villes ont dénoncé
la répression anti-IVG qui pèse sur la société polonaise, en premier lieu sur
les femmes, et assassine en toute légalité.