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mardi 26 novembre 2019

Argenteuil stationnement payant, il gagne toujours plus de terrain aux dépens de la bourse des travailleurs


Georges Mothron s’attaque aux révolutionnaires de 89 !



La mort de Bara de Jean-Joseph Weerts

Lors du dernier conseil municipal, la municipalité a voté l’extension du stationnement payant à deux petites voies des abords de la gare d’Argenteuil centre, dans le quartier du marché de la Colonie, l’impasse Marceau et la rue Joseph Bara.
         Georges Mothron a peut-être la phobie de la voiture, mais elle est nécessaire pour bien des travailleurs qui prennent ensuite le train… Et puis, ces deux voies sont aux abords du marché de la Colonie du samedi dont la réhabilitation est censée être encouragée par ladite municipalité.
         De Bara à Marceau, attention quand on s’attaque à la Révolution ! DM

jeudi 29 août 2013

Roissy aérogare et les bagages : un article dans l'hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine.

Roissy aérogare : posez les valises !

À Roissy, il y a des passagers, des bagages, beaucoup de bagages. Et donc des bagagistes pour les manipuler.
     Un Airbus ou un Boeing embarque plus de 300 passagers qui ont droit chacun à environ 23 kg de bagage en soute. Pour les bagagistes, cela signifie 300 fois le poids d'une valise, soit environ six tonnes. Ces valises, il faut les manipuler plusieurs fois, les prendre une par une pour les transférer du tapis vers le container. Au début cela se fait à hauteur d'homme, mais à la fin du chargement, les dernières valises doivent être hissées au-dessus des autres, ce qui est autrement plus pénible.
Sur des courts ou moyens courriers, il y a une manipulation du tapis aux chariots, une autre des chariots au tapis qui les monte à l'avion, et une autre encore du tapis qui arrive à l'avion à la soute. Dans certaines soutes, le bagagiste est à genoux sous un espace de 1,20 m de haut !
     Les bagagistes relèvent de sociétés sous-traitantes, divisées elles-mêmes en multiples sous-filiales, histoire de contourner les lois et de diviser le personnel. C'est ainsi par exemple que les bagagistes du groupe WFS n'ont pas eu la même participation d'une entreprise à l'autre. D'autres, des bagagistes sûreté de Samsic, n'ont pas de pause repas. Ils ont travaillé chez Netec, puis ont été transférés chez Alyzia, puis PMS, et aujourd'hui ils sont Samsic, mais aucune de ces entreprises ne leur a payé la pause repas, ce qui est illégal. Ils mangent donc leur casse-croûte ou leur gamelle entre deux bagages, dans la crasse de la galerie où il fait froid l'hiver et où, l'été, il manque des bouteilles d'eau.
       Des conditions indignes, qui mériteraient que les bagagistes posent une bonne fois les valises.

                                                 Correspondant LO