Affichage des articles dont le libellé est Bulletin des territoriaux d'Argenteuil et de l'ex-Agglomération. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Bulletin des territoriaux d'Argenteuil et de l'ex-Agglomération. Afficher tous les articles

mercredi 7 septembre 2016

Argenteuil, travailleurs territoriaux : extraits du bulletin Lutte ouvrière des Territoriaux d'Argenteuil et de l'ex-Agglomération. Ils donnent une idée de la situation chez ces travailleurs, une réalité que le maire d'Argenteil ne diffusera pas


Des travailleurs municipaux en grève le 5 septembre à Argenteuil contre les attaques de la municipalité, même si G. Mothron fait mine de l’ignorer

 

Fiers de réagir

Nous étions un certain nombre à être en grève ce lundi 5 septembre, et un groupe, certes plus restreint, à nous retrouver devant l’hôtel de ville.

Nous avons eu raison de montrer, dès la rentrée, notre colère.

Dans les services, cela ne pourra pas durer longtemps comme cela. La municipalité et sa haute hiérarchie veulent continuer à dégrader nos conditions de travail.

Attention, ainsi va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse. Lundi était un premier pas. Nous en sommes fiers. Des pas, il y en aura d’autres, et d’ampleur croissante. À nous de les préparer.

 

Chez les ATSEMS des écoles maternelles

 

Pas des objets de foire

Dans des écoles, la municipalité voulait nous prendre en photo, sans doute pour l’Argenteuillais et en vue de comptes rendus sur la rentrée scolaire. En tout cas, dans deux écoles au moins, nous avons unanimement refusé.

S’ils veulent nos photos, qu’ils viennent le soir, après une journée de travail lorsque nous sommes épuisées, à cause de leur politique à notre encontre qui, elle, n’est pas photogénique.

 

La hiérarchie fait la tournée des popotes. Elle veut prendre les ATSEMS en photo…

 

La colonie de vacances

Pour faire le tour des écoles, un minibus avait été prévu pour … et quelques autres.

Comme ils étaient mignons.

Ce qui serait sympa c’est que ce minibus continue à tourner pour nous mener tous les jours sur nos lieux de travail lorsqu’ils sont excentrés : centre technique, DTSA, écoles…

 

Le maire veut détruire le lieu où ils travaillent. Les travailleurs ne sont pas au courant…

 

Jean-Vilar : Pièce… rapportée peut-être !

Le maire prévoit à marche forcée de liquider le complexe Jean Vilar.

On sait bien que de la coupe aux lèvres, il y a loin. Mais pourquoi tout de même, l’équipe qui y travaille, parmi les premiers intéressés, n’est toujours pas au courant ?

 

A l’hôtel de ville, de la « location » qui coûte, bonjour les dépenses !

 

Un bonbon salé en quelque sorte

Il a fallu qu’au lieu d’installer un vrai système pérenne de climatisation, celui-ci soit loué pour les mois d’été !

Louer ce genre de matériel, cela coûte bonbon et la note est salée. Le climat serait à nouveau à certaines grandes dépenses ?

 

Dans les grandes occasions, plus d’obstacle à la dépense…

 

Froome et Bardet n’en sont toujours pas revenus

On ne dira plus que les rues de la Ville ne peuvent pas être propres.

Le 24 juillet dernier, le jour du passage du Tour de France à Argenteuil, on a vu les nettoyeuses passer et repasser, et re-re-re-passer dans les rues que les coureurs devaient emprunter.

D’habitude, c’est plutôt un seul petit tour, certes bien fait, et puis s’en va !

 

Le maire a choisi d’être maire. A nos âges, c’est fatigant. Mais « être maire ou pas » that is the question…

 

Il l’a tout de même voulu, alors qu’il assume !

Ce jour-là, une de nos collègues en arrêt longue maladie suite à un grave souci de santé croise le maire. Elle veut lui exposer son litige concernant un problème de reliquat de congés. Mais le maire lui répond que « c’est dimanche », sous-entendant que dimanche c’est jour de repos.

S’il veut avoir son dimanche, pourquoi diantre s’obstine-t-il à vouloir être maire d’une ville de 105 000 habitants ?

 

 Trop fatiguant

Le maire a une drôle de conception de l’échange avec les organisations syndicales.

Lors de la dernière réunion avec les responsables de la CGT à propos du préavis actuel de grève, il les a laissés en plan au bout de quatre minutes chrono !

Sa puissance de travail en est-elle réduite à ce point-là ?

 

Et il est encore temps pour qu’il se mette au courant…

 

Besoin de formation continue

Par la même occasion, il lui a dit qu’il ne s’y connaissait pas trop dans les méandres de la réglementation de la fonction publique territoriale !

On lui accorde que nous l’avions déjà remarqué.

Il peut toujours faire de Légifrance le livre de sa table de chevet !

 

La municipalité a organisé un hommage à « son » directeur général des services décédé en août. Elle n’est pas contente que des travailleurs municipaux de s’y soient pas associé…

Deux camps opposés

La municipalité a rendu un vibrant hommage au DGS. C’était non seulement son droit mais cet acte de gratitude envers l’un des siens était dans la logique des choses.

Nous, nous n’oublions pas les centaines de licenciements opérés, l’allongement du temps de travail, la dégradation des conditions de travail et de l’ambiance dans les services, et l’on en passe.

À chacun ses intérêts et ses héros.

 

Début août, un incendie s’est déclaré à l’hôtel de ville. Heureusement, plus de peur que de mal. On peut maintenant en rire, et résoudre les manquements…

 

Chat la fout mal

L’incendie qui a eu lieu à la mairie il y a quelques semaines aurait été dû à la présence d’un… chat !

On s’étonne, mais que font incognito les chats dans la mairie ?

Ils ne peuvent pas passer le portique de sécurité comme tout le monde ?

 

Priorité des priorités

Plus de peur que de mal, heureusement, mais cet incendie a tout de même donné lieu à une sacrée pagaille : alarme défaillante, organisation de l’évacuation aux abonnées absentes, comptage des effectifs aléatoires…

Les avoinées ont été distribuées aux responsables ? Ils ont eu le feu aux fesses ?

On attend les mesures concrètes.

 

Une obsession de la municipalité. Comment faire faire autant ou plus de travail avec des effectifs en moins. Une voie : la restructuration…

 

Alchimistes

Comment faire plus avec le même nombre de travailleurs, voire moins ?

C’est la question qui obsède la hiérarchie.

La fusion des services des espaces verts, du nettoyage, de la voirie sous une même direction est ainsi dans l’air.

Pour nous, 1+1+1 =3. Eux rêvent que cela fasse bien plus de travail mais avec beaucoup moins d’effectifs.

Ils croient peut-être aux miracles. Pas nous.

mardi 23 août 2016

Argenteuil : bulletin Lutte ouvrière des Territoriaux d'Argenteuil et de l'ex-Agglomération


C’est la reprise pour le bulletin Lutte ouvrière des Territoriaux d’Argenteuil et de l’ex-Agglomération, dans une situation sombre pour ces travailleurs. Dans certaines brèves, les indications concernant les responsables sont remplacées par l’indication (…), les lecteurs du présent blog ne les connaissant pas.

Sur la disparition du DGS
Sombre août

Nous sommes tous encore un peu sous le choc des évènements de ces dernières semaines, avec d’abord l’incendie du 12 août, et, quelques jours plus tard, le décès, du DGS qui a mis fin à ses jours.
On peut toujours parler de concours de circonstances, mais ces évènements, sans rapports entre eux, sont pourtant bien à la l’image d’une mairie qui ne fonctionne pas correctement depuis des années.
Nous en avons payé les pots cassés. Nous n’avons aucune raison de continuer à le faire.

Loin de l’hypocrisie, la mémoire
Lorsqu’une personne disparaît, certains tentent de l’encenser, au point de gommer l’action réelle qu’il a menée.
Ce n’est  pas faire injure à la mémoire du DGS disparu de rappeler qu’il avait été recruté en particulier pour réduire les effectifs des travailleurs de la commune.
Cela s’est fait au prix des difficultés de centaines et de centaines de familles pour lesquelles le licenciement d’un père ou d’une mère a été un drame.

Nécessaires et largement insuffisantes
Dans le message annonçant le décès du DGS, le maire insistait sur les vacances « bien méritées » de celui-ci, comme si, lui, les avait particulièrement méritées. Choquant.
Chacun d’entre nous a particulièrement mérité de pouvoir prendre le large durant quelques jours avec les problèmes des services et une année de travail.
Même que cela n’était pas suffisant et que l’on en redemande.

 Sur l’incendie qui a eu lieu dans la mairie le vendredi 12 août dernier Alarmant !
Lorsque l’incendie s’est déclaré le 12 août à l’Hôtel de Ville, l’alarme n’a pas fonctionné.
Heureusement que l’incendie a finalement été circonscrit et sans gravité.
Une situation vraiment alarmante.

Un manque très préjudiciable
Les responsables ont été bien incapables d’indiquer aux secours qu’il n’y avait plus personne dans les locaux.
La sécurité, ce n’est pas seulement mettre un sas de sécurité à l’entrée de la mairie. C’est aussi pouvoir compter sur une évacuation et une vérification fiable en cas de problème.

Une priorité pourtant
Normalement, il faut dorénavant une organisation précise des responsables et des référents par service et par étage pour aider à l’évacuation de tous.
Rien n’était encore mis en place à la mairie d’Argenteuil, une priorité pourtant.

 Sur l’appel à la grève pour le 5 septembre
Le ras-bol au seuil de cette nouvelle rentrée
Un appel à la grève a été lancé pour le lundi 5 septembre.
Nos revendications sont multiples, dans tous les services.
Une occasion de démontrer que rien ne va plus !
En grève le 5 !

Sur la situation du personnel des Ecoles et des activités périscolaires
ATSEMS, ASELS, gardiens, animateurs, pas esclaves !
Pour les travailleurs des écoles, il n’est pas question que l’horreur de l’année que nous avons vécue lors de la dernière année scolaire se renouvelle.
On se demande bien ce que cherche la municipalité ?
Que nous soyons toutes malades pour mettre un terme à un service public utile et essentiel à la population ?
Tous en grève le 5 septembre !

La hiérarchie du service a décidé de "remixer" complètement les équipes de toutes les écoles à compter de la rentrée qui vient.

Ils ne nous diviseront pas
(…) ont fait des dégâts en remixant les équipes « Atsems » à leur façon.
.Mais on peut remixer les doigts de la main de toutes les façons possibles, quoi qu’ils en pensent, la force des deux mains reste la même. L’union, où que nous soyons, fera notre force.

Grande ou petite…, ne lâchons rien !
Selon une responsable, la volonté de (…) est d’isoler les « grandes g… ».
Qu’ils se méfient des silencieux.
Ils s’en rendront compte lorsque nous donnerons tous ensemble de la voix.

 
Sur le système d’information des problèmes rencontrés par les habitants « en temps réel » Tell my city, et ses conséquences sur les responsable du secteur des voies et des bâtiments de la Ville dont les locaux ressemblent à… une prison...

Tell me le blues
Le maire a semé l’inquiétude parmi certains chefs d’Alcatraz. Un de leurs rôles est de découvrir les travaux à faire dans les rues de la Ville. Mais avec la nouvelle application adorée du maire, ils craignent d’être doublés par les habitants eux-mêmes. Leur utilité serait mise en cause.
Pas de problèmes, il y a tant de nids de poules à combler. Ils ont de quoi s’occuper.

Quand la hiérarchie reçoit un travailleur dans des conditions bien particulières
Vous avez déjà vu un match 1 contre 5 ?
Que penser du fait d’un agent seul soit reçu par un aéropage de cinq personnes membres de la hiérarchie ?
Que c’est un piège, que l’on n’a aucune raison d’y tomber, et que l’on a droit d’être accompagné.

Voilà en revanche des priorités pour la hiérarchie et les élus
Sûr, il ne s’appelle pas Bolt
Au service des sports, devis et commandes de matériels traînent des mois et des mois avant d’être traités. C’est particulièrement net depuis un certain temps et cela a des conséquences dommageables au niveau du fonctionnement et des coûts.
L’adjoint aux finances confondrait-il le sprint avec le 50 km marche ?
Et l’on nous serinera ensuite qu’il faut être à la hauteur question services et deniers publics !

Ce membre de la hiérarchie ne savait sans doute plus où il se trouvait
(…), pas la crème
Il a fallu que (…) mélange les genres en juillet lors d’une réunion paritaire avec les délégués. Oubliant totalement où il se trouvait, il s’en ait pris à la situation professionnelle d’un délégué faisant fi du fameux « devoir de réserve » dont il nous bassine le refrain à longueur d’année.
C’est ce qu’on appelle pédaler dans la chouchoucroute !

Vous avez dit « climatisation » ? Et pourtant, c’est la canicule
On a eu chaud
Bonne initiative municipale, pour une fois : en vue de l’été, l’installation d’une climatisation !
Mais entre l’intention et la réalité, quel gouffre ! D’autant plus qu’il y a eu des jours de canicule.
Tout juste bonne à rafraichir les doigts de pied des habitants venus effectuer des formalités !
Quand il s’agit du troisième, les moyens sont au rendez-vous. Ce qui est bon pour les hauteurs doit l’être pour la plaine et tous les étages.

mardi 28 juin 2016

Argenteuil : travailleurs de la commune : extraits du bulletin Lutte ouvrière des Territoriaux d'Argenteuil et de l'ex-Agglomération


C’est la catastrophe du côté des agents des écoles, chez les « Atsems » en particulier. Mais la riposte s’organise.

 La bonne école

Une grève est prévue à la fin de la première semaine de la rentrée pour mettre sur la table les revendications du service École.
Mais il y n’y a aucune raison de limiter cette grève à ce  service.
C’est dans tous les services que foisonnent les revendications.

L’enfer d’un couple d’enfer

Les camarades « Atsems » viennent de recevoir leurs nouvelles affectations pour la rentrée. Que cela leur convienne ou pas, c’est la même chose, ce n’est pas le problème « d’Elle et Lui ».
Après de savants calculs, selon des critères restés secrets, « Elle et Lui » bousculent nos vies, notre travail, les équipes.
Ça risque de se terminer comment ce « travail ni fait ni à faire »     « d’Elle et Lui » ?
Devant la mairie début septembre !
 
Ce l’on peut, un point c’est tout

Au vu des surfaces en augmentation, nettoyer les locaux, les jouets, cirer les surfaces, c’est mission impossible en deux semaines avec la réduction im-portante des effectifs dans les écoles maternelles.
Mission impossible, cela veut dire que ce n’est pas possible.
Et si ce n’est pas possible, cela signifie que l’on fait seulement ce que l’on peut faire.

Notre santé,  seule priorité !
Nous sommes dans les écoles maternelles pour nous occuper des enfants, un point c’est tout.
Pas question en plus de jouer les acrobates en faisant des travaux en hauteur, nous ne sommes pas « habilités » pour le faire.

 
Dans les crèches municipales, ambiance, ambiance
Pour la hiérarchie, parole d’aujourd’hui, le contraire demain

La municipalité essaie de toutes les façons d’aggraver les conditions de travail des agents des crèches.
Pour justifier cette aggravation dans le cadre de ses projets de réorganisation pour la rentrée prochaine, elle avance    de grandes justifications
« pédagogiques ».
« Quand tu veux noyer ton aide-puéricultrice, accuse-la de ne pas savoir faire le travail ». Un proverbe qui a actuellement la cote du côté des crèches.

Où la mesquinerie va se crécher

Dans les crèches mais également dans d’autres services, ce sont les directions ou la hiérarchie qui contrôlent les messages qui nous sont destinés. Lorsqu’il s’agit d’une information syndicale, pour un certain nombre d’entre elles, comme par hasard, elles oublient de nous la diffuser.
C’est mesquin. Alors, ne comptons pas sur ce moyen. Il y en a bien d’autres pour être informés, et bien plus efficaces.
 

La santé n’a pas de prix, d’autant quand le médecin le juge
Notre médecin familial, seul compétent

Un médecin arrête un agent du service École dont la santé l’exige. Celle-ci pense devoir travailler tout de même. Conséquence : un nouvel arrêt de trois semaines, cette fois incontournable.
Nous sommes malades, pas question d’accepter les pressions, à la maison !

Hippocrate rime avec non-apte

Quand on n’est pas apte, on n’est pas apte à reprendre le travail, quoiqu’en dise un Carabin.
Si ce Carabin vous dit de le faire, vous lui dîtes de relire son serment d’Hippocrate.

Pas le temps de faire un diagnostic

Le médecin du travail parti il y a maintenant un certain temps n’est toujours pas remplacé. On peut imaginer qu’il ne sera pas.
Un médecin pour 2500 agents, cela fait combien de minutes à consacrer à chacun ?
 

Nouvelles de l’hôtel de ville, une mauvaise, une bonne
Non aux pressions, non au harcèlement !

Pourquoi le matin, faut-il que, dans certains services de la mairie, il faille que nous allions à recu-lons au travail avec une boule au ventre ?
Nous allons travailler pour gagner un salaire, pas pour y perdre notre santé.

Ah…si tout se passait de cette façon

La hiérarchie comptait s’asseoir sur la santé des travailleurs chargés de la sécurité à l’entrée de l’hôtel de ville en les obligeant à rester debout. Elle a dû revoir sa… position.
On ne dira pas que cela s’est fait comme dans un fauteuil…
 

Manque criant de personnel
« Gaston, c’est l’application qui son, mais y’a     person pour y répond »

Affublé d’un prénom bizarre par « nos snobs » du 3ème, TellMyCity, une nouvelle appellation smart-phone permet aux habitants de transmettre à la Ville tout de ce qui ne va pas, en temps réel peut-on dire.
Belle application certes. Mais pour donner une solution aux réclamations, il faut combien d’embauche, à la voirie, à l’assainissement, bref dans tous les services ?
Plusieurs centaines, pour le moins.
Tiens, mais y avaient-ils pensé ?

 À la page… de l’exploitation

Dans les médiathèques, lorsqu’il manquait des agents dans l’un ou l’autre site, pour aller prêter mains fortes, cela se faisait au volontariat jusqu’à présent. Dorénavant, un planning obligatoire de remplacement est mis en place.
Pallier le manque de personnel en augmentant les contraintes des travailleurs, c’est la politique de la municipalité.

 

 

 

Les licenciements continuent

Ci-gît plusieurs postes supprimés

Le maire a fait sa petite cérémonie d’autosatisfaction pour les 50 ans du Conservatoire de musique avec pose de plaque à l’appui.

Dans le même temps, il y a des dégâts pour les agents du CRD dont le même est responsable.

Faire le grand écart, c’est être à côté de la plaque.

lundi 13 juin 2016

Argenteuil : Territoriaux : bulletin Lutte ouvrière -extraits



En avant !
Le patronat et le gouvernement comptaient sur l’essoufflement du mouvement pour le retrait de la loi Travail. Échec pour eux.
Ils espéraient que leurs manipulations avec l’aide des médias, du chantage aux inondations et à l’Euro, fonctionneraient. Nouvel échec.
Leur porte de sortie : le retrait pur et simple de leur loi scélérate.
Notre force collective est immense. Utilisons-la.
En attendant, nouvelle étape : demain mardi, tous en grève et en manifestation, 13 heures, à Paris, place d’Italie !
Et en passant, devant la station Port-Royal, un petit coucou au « point-fixe » de Lutte ouvrière.

A l’Agglomération, des travailleurs subissaient un certain nombre de contraintes, horaires par exemple. Depuis qu’ils ont rejoint le personnel de la Ville, rien ne leur a été précisé, par écrit en particulier…

Un pour tous, tous pour  un, tous pour 36, tous pour 32,…
Nous qui venons de l’Agglomération et rattachés à la Ville depuis le 1er avril dernier sommes toujours dans le flou à propos de notre situation.
Nous travaillions 36 heures à l’Agglo, et nous voulons l’égalité : 36 heures pour tous !
Et même 32 heures pour tous ! Cela permettrait d’embaucher, tout en gardant le même salaire de chacun bien évidemment !

Sur la situation du personnel « Atsems » des écoles :

Mi-temps, malfaisance entière
Dorénavant, celles d’entre nous qui sommes à mi-temps dans les écoles ne peuvent plus concentrer leur mi-temps sur deux jours et demi de la semaine, mais doivent travailler obligatoirement une demi-journée, tous les jours de la semaine. Bravo le mi-temps ! Et cela d’autant lorsque vous habitez loin.
Il est temps de redonner du beau temps à ce mi-temps.

Qui sèment le vent récoltent la colère
(Les dirigeants) veulent remixer toutes les équipes d’Atsems des écoles maternelles de la Ville à la rentrée prochaine. Selon des savants calculs, et pour des enjeux encore plus obscurs, ils veulent casser des équipes qui fonctionnent bien depuis des années.
Elle et lui n’ont jamais entendu parler de la révolte du Bounty ?

Du côté de la police municipale

O à O, la balle au centre
Pour pallier le manque d’agents de sécurité pour encadrer le carnaval et le festival qui ont eu lieu il y dix jours, les agents ASVP et autres avaient été sollicités pour venir renforcer les maigres effectifs insuffisants prévus. Cette demande n’a connu aucun succès.
Ils nous parlent d’ « intérêt général » quand ça les arrange. Et pour ce qui est de ce qui nous arrange, ils jouent les abonnés absents.
La monnaie de leur pièce, comme on dit.

Toujours de gros problèmes pour que les travailleurs puissent se restaurer…

Fallait tout de même s’en douter
Suite à la suppression du self de la mairie, la municipalité avait trouvé un arrangement avec l’hôpital pour que nous puissions y déjeuner. Mais dorénavant, cela coince pour que l’hôpital délivre de nouvelles cartes d’accès. Les locaux sont trop exigus et les effectifs de la restauration insuffisants pour y faire face.
Pour résoudre cette situation, quelle est maintenant la nouvelle solution miracle que la municipalité va devoir sortir de son chapeau ?

Contrôles à l’entrée de la mairie

Et au garde-à-vous peut-être ?
La hiérarchie a supprimé les chaises à l’entrée de la mairie aux travailleurs chargés de la sécurité. Plus question de s’asseoir, c’est debout durant tout le service, un point c’est tout !
Elle compte aussi peut-être qu’ils se mettent au garde-à-vous sans bouger comme à l’entrée de l’Elysée !

Du côté des crèches municipales

Une hargne toujours bien présente
Dans les crèches, la municipalité a entamé ses grandes manœuvres pour aggraver dès septembre nos conditions de travail et dégrader les conditions d’accueil des bambins.
Pour cela, dans un document transmis aux familles, elle tente de monter les parents contre nous. Ainsi, elle évoque entre autres gentillesses à notre égard notre supposé « absentéisme ».
Elle en est encore à tenter le« diviser pour mieux régner ».
En revanche, personne n’est dupe de sa tentative pour « diviser » très nettement les moyens.

« Electricien, ajusteur, ébéniste ferait l’affaire » ?
Dans les crèches, la hiérarchie aimerait bien que des travailleurs n’étant pas auxiliaires-puéricultrices s’occupent tout de même des bambins.
Il y en a qui, lorsqu’ils entendent crèches entendent jardins d’enfant, voire jardins tout court.
Ils vont peut-être aussi faire appel à des camarades jardiniers ?


Dans les Maisons de quartier

Pas de quartier avec les Maisons de quartier
Dorénavant dans les maisons de quartier, nous avons l’impression de n’être utile qu’à « ouvrir les portes et à les fermer ». Nous subissons une sacrée dévalorisation de notre action. La hiérarchie décide de tout.
Si c’est seulement pour ouvrir et pour fermer les portes, un membre de la haute hiérarchie peut toujours faire joujou avec un drone pour le faire à distance.