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lundi 18 mars 2024

Éducation populaire : partout attaquée (Nous le savons bien à Argenteuil avec la situation de la MJC)

 Saint-Étienne : l’éducation populaire attaquée

13 Mars 2024

À Saint-Étienne, et plus largement dans le département de la Loire, des structures d’éducation populaire, telles que les centres sociaux, Amicales laïques ou MJC, sont menacées de disparition.

Les Amicales laïques ont été fondées à la fin du 19e siècle, souvent par des militants socialistes ou syndicaux, en concurrence avec les cercles paroissiaux des curés. Avec le « sou des écoles », elles servaient à financer les écoles publiques laïques, à permettre aux petits et grands de se retrouver, de faire des activités sportives comme les boules ou la gymnastique, et culturelles comme la bibliothèque, le cinéma. Aujourd’hui encore, elles organisent des activités périscolaires pour les enfants, des bals pour les anciens, des entraînements sportifs pour tous, à bas prix.

Certaines ont déjà mis la clé sous la porte, une dizaine en dix ans dans des quartiers populaires de la ville, et la liste risque de s’allonger, une douzaine étant en grande difficulté. Les bénévoles qui gèrent ces structures ont beau se démener pour trouver des solutions, ils ne peuvent s’en sortir du fait des baisses de subventions, des besoins qui augmentent, de l’inflation qui fait exploser les factures d’électricité, de la nécessaire augmentation des salaires des employés...

Les structures d’éducation populaire ne sont la priorité ni de la CAF, ni de l’État, ni de la région, qui tous se désengagent, et les communes ne veulent pas ou ne peuvent pas compenser. Alors, lorsqu’une Amicale laïque ou un centre social ferme, ce sont des licenciements et la fin de services indispensables qui étaient rendus à la population : des enfants se retrouvent à la rue après l’école, des cours de français à destination des étrangers ne sont plus assurés, etc.

Les salariés, les bénévoles, et au-delà la population, se mobilisent face à cette situation : fin janvier, une manifestation a rassemblé plusieurs milliers de personnes, et des pétitions circulent, bien signées. Tous sont conscients que, par ce biais, de nouvelles attaques s’opèrent contre le niveau de vie de la population laborieuse.

                            Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2902)

samedi 25 novembre 2023

Val-d'Oise, l'association Du côté des femmes liquidée, un très mauvais coup pour les femmes

Un recul dans tous les cas, avec cette association en moins

 

 

L’importante association Du côté des femmes a connu une histoire tumultueuse ces dernières années. Une décision de liquidation judiciaire a été prise en septembre dernier. Elle a dû arrêter définitivement son activité hier.

         L’État affirme aujourd’hui que les quelque 130 femmes et enfants pris en charge par Du côté des femmes le seront désormais sans problème par les autres associations départementales dédiées à cette activité de soutien.

         Pour l’État, il n’y a jamais de problème. La réalité est autre, la méfiance est donc de rigueur.

         Dans tous les cas, cette cessation d’activité, la veille de la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes laisse tout de même un goût amer.

         Bref, le dur combat pour être du côté des femmes reste à mener plus que jamais. DM

 

jeudi 9 novembre 2023

Argenteuil, la vie associative et la municipalité, un lien réduit à sa plus simple expression.

Pourtant, un lien amical tellement nécessaire


Les relations entre les associations et la municipalité d’Argenteuil ne se portent pas au mieux. C’est même le moins que l’on puisse dire. Il y a les associations amies et celles qui le sont moins. Il y a la grande difficulté à entrer en contact avec l’Adjointe au maire « Vie associative et Évènementiel ». Les rencontres dédiées aux associations et à leurs difficultés qui existèrent naguère un temps ont disparu…  Il y a pourtant sur le papier à Argenteuil une instance dédiée à cette vie associative, le « Conseil consultatif de la vie associative ». Mais à ce propos, petit jeu : qu’est-ce qui ne va pas entre ces deux éléments résultant de captures d’écrans effectuées sur le site de la Ville :

 


 


La réponse est simple, vous l’avez trouvée. Ce conseil consultatif a été mis en place en 2018, il y a donc cinq ans. Et depuis, plus rien, ce qu’enregistre le « bientôt » de la seconde photo ! C’est qu’il y a si peu d’intérêt du côté des hautes sphères municipales, que jamais cette distorsion entre les deux messages ci-dessus n’a été notée et supprimée. Il est vrai que cette instance n’a, à preuve du contraire, jamais été réunie. En tout cas, les associations n’en ont plus entendu parler. DM

 

N’oubliez pas aussi de noter sur vos agendas, le rendez-vous plus lointain de notre banquet local qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Dès à présents, parlez-en autour de vous et réservez. Le prix du repas est désormais fixé. Comme l’an dernier, 17 euros pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans.

 

mercredi 6 septembre 2023

Restos du Cœur : explosion de la précarité

Il faut les moyens de vivre au monde du travail

 

 

Les Restos du Cœur ont annoncé que, faute de moyens, l'association serait contrainte de réduire d'environ 150 000 le nombre de ses bénéficiaires cet hiver. Sa survie est en jeu alors même qu'elle se prépare à servir 170 millions de repas, soit 30 millions de plus qu'en 2022. C’est la conséquence de la paupérisation d’une fraction croissante de la population.

         Ce n’est pas l’aumône promise par quelques grandes entreprises aux Restos qui inversera les effets des fermetures d’usines et de magasins, du chômage, des bas salaires et de l'inflation - dont les capitalistes sont entièrement responsables - sur le monde du travail.

 

Les prochaines permanences prévues :

-Mercredi 6 septembre, de 11 h. à 11 h.30 marché des Champioux ;

-Vendredi 8 septembre, de 15 h.30 à 16 h.30, marché du Val-Nord (sous réserve) ;

- et de 17 h.15 à 18 heures 15, carrefour « Babou » ;

-Samedi matin 9 septembre, de 11 h. à midi centre commercial Joliot-Curie ;

- et de 11 h. à midi au marché de la Colonie ; 

-Dimanche 10 septembre, de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du Centre ;

- et de 11 h. à midi au marché Héloïse ;

-Lundi 10 septembre, de 19 h. à 20 h. centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien.

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier.