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lundi 9 mars 2020

Argenteuil, mandat 2014-2020 : quand la municipalité accepta la suppression d’un acquis majeur derrière les apparences : le droit de passage pour tous


La suppression du droit de passage libre de l’entrée Orgemont à la sortie du parvis de la gare d’Argenteuil, et vice-versa, fut, derrière les apparences, un recul majeur pour les habitants, un droit de passage qui exista très longtemps, dès que feu la passerelle fut construite. Comme pour la suppression d’une agence SNCF, le maire d’Argenteuil, Georges Mothron, s’est soucié comme d’une guigne de ces suppressions calamiteuses pour les habitants. Comme pour bien d’autres sujets, militants, nous tentâmes d’organiser la protestation, sans succès, mais l’affaire n’est pas finie…


Argenteuil, SNCF, gare centrale, défense du droit de passage pour tous

14 mai 2018

Un droit évident à défendre


Nous pouvons dire que la remise en question du droit de passage du souterrain de la gare d’Argenteuil-centre a créé un grand émoi chez tous les habitants qui sont au courant. Nous n’avons rencontré personne défendant l’option contraire.
         Nous ne pouvons imaginer que la municipalité d’Argenteuil ait sans consulter les habitants accepté de remettre en cause le contrat qui avait été mis au point entre la Ville et la SNCF.
         Une pétition est à signer sur internet. Elle le sera aux gares dans les jours ou les semaines qui viennent. Il serait bon que nous soyons un certain nombre à nous retrouver pour l’effectuer de conserve. Me joindre donc. DM



Ce n'est déjà pas simple...


Pétition


« Depuis quelques jours les argenteuillais ont appris que le passage souterrain de la gare SNCF d’Argenteuil centre ne serait plus accessible à tous ceux qui traversent en venant d’Orgemont ou en se rendant à Orgemont. Cet accès serait limité aux seuls titulaires d’une carte car résidant ou travaillant dans un rayon de 500 m ! Cette situation n’est pas tolérable car elle ne satisfait pas aux engagements pris historiquement par la SNCF. A l’origine une passerelle permettait ce passage. L’autorisation de démolir cette passerelle fut conditionnée par la municipalité de l’époque, à l’obligation pour la SNCF de laisser l’accès libre aux personnes traversant, par le souterrain. Une tentative de fermeture en 2011 avait pu être repoussée par l’action conjuguée de la municipalité, le conseil régional et une pétition. Nous devons une fois encore nous mobiliser pour empêcher ce passage des seules personnes titulaire d’une autorisation, ce qui ne respecte pas l’engagement initial.

Demandons le maintien du passage libre pour les piétons dans le souterrain Signez massivement faites signer. » 

vendredi 6 mars 2020

Argenteuil, élections municipales, 2020, 2016


Argenteuil ne vaut pas de telles manœuvres


Un drôle de tract a fait son apparition dans certaines boîtes aux lettres d’Argenteuil jouant sur le communautarisme religieux d’une toute petite fraction d’habitants.
         Certes il n’est pas signé par l’un des têtes de liste candidat aux élections municipales de la Ville, mais il respire la manœuvre de quelqu’un réputé pour n’avoir aucun principe et être prêt à toutes les manœuvres et à toutes les compromissions.
(Nous ne voulons pas reproduire ce tract, mais nous le tenons à disposition de quiconque)

Puisque nous parlons de « manque de principe », et en rapport avec ce que nous disons ci-dessus, voilà une brève de notre blog « lo argenteuil » du 13 février 2016

Députés PS du Val d'Oise : deux refus lors du vote sur la "déchéance de la nationalité"

Quelques refus à la fuite de leur parti sur les terres de l’extrême-droite et de la pure démagogie



Deux députés PS du Val d’Oise, Jean-Pierre Blazy et Gérard Sebaoun ont voté mercredi contre le texte concernant la déchéance de la nationalité.
         Dans Le Parisien, le premier a déclaré qu’« Inscrire l’Etat d’urgence et la déchéance de nationalité dans la Constitution, c’est prendre le risque de mettre deux armes redoutables dans les mains d’autres gouvernements ». On peut ajouter pour notre part que ces armes ne s’arrêteront pas demain aux seuls terroristes.
         Quant à Gérard Sebaoun, il justifie son opposition sur le site VOnews en évoquant deux raisons. D’abord, « Par respect du droit, précise-t-il, car la loi permet déjà à l’autorité administrative (Ministère de l’Intérieur, préfecture, police…) d’exercer toutes les prérogatives liées à l’état d’urgence ». Et d’ajouter : « De même, la déchéance est déjà possible dans notre Code Civil ». Bref, l’arsenal existe déjà.
         Sur un autre plan, il évoque « également un vote « par conviction ». « En effet, si la loi française peut (et doit) punir avec la plus grande sévérité un terroriste coupable des crimes les plus odieux, elle doit aussi respecter  le droit international qui s’oppose à la création d’apatrides, c’est-à-dire priver un individu de sa nationalité », juge-t-il.
         Quant au député d’Argenteuil-Bezons, Philippe Doucet, toujours derrière son mentor, cela n’étonnera personne, il a voté le texte. Quant à trouver des explications sur son vote sur son blog, n’y comptez pas. Il y parle de tout un tas de choses, mais de l’essentiel, certainement pas.

mercredi 4 mars 2020

Argenteuil, mandat 2014-2020 : quand Georges Mothron censurait un film très utile


Nous, nous n’avons pas oublié. C’est effectivement très révélateur. Il n’y a pas grand monde parmi les listes candidates présentes à s’intéresser vraiment à ce qui s’est passé de 2014 à 2020, sur le plan local et national, en ce qui concerne l’implication des uns et des autres, et parmi eux les premiers concernés, le maire sortant et son prédécesseur. Pour notre part, nous n’avons pas oublié cet épisode.

Blog « lo argenteuil » le 23.04.16.

Censure à Argenteuil, de "la sociologue et l'ourson" et d'un film programmé dans le cadre du festival Ciné Palestine,

« Une histoire, des hommes, des valeurs ». « Des valeurs » ? Celles de Vichy à Argenteuil ?



Pour la déprogrammation des deux films « La sociologue et les oursons » et celui qui devait être programmé dans le cadre du festival Ciné Palestine, la municipalité d’Argenteuil donne une raison bien extraordinaire. Elle indique que ces deux films feraient « polémiques » !

         Oui, nous en sommes sûrs, ces deux films que nous n’avons pas vus doivent prêter à discussion. Oui, ces deux films doivent prêter à critique. On peut même dire que cela est vrai de tout film, de tout écrit, de toute pensée humaine.

         Pour rendre un peu plus grise l’affaire, la municipalité d’Argenteuil pare du terme de « polémique » ce qui n’est qu’objet de critiques et de discussions.

         La liberté d’expression ne se discute pas. Elle n’est pas à géométrie variable. En matière d’écrit, de pensée, ou d’art, quand la censure s’installe, et que cette liberté cesse, la société entre dans le champ des dictatures.

     Il y a un an, cette municipalité faisait sa mousse personnelle autour de l’opération « Je suis Charlie ». « Je suis Charlie » figurait même en bonne position à l’entrée de l’Hôtel de Ville.

         Les journalistes et dessinateurs de Charlie Hebdo furent de ces acteurs de la liberté d’expression morts sous les balles des assassins pour avoir initié, eux, combien de polémiques ! Et des polémiques autrement graves que celles des thèmes évoqués dans ces deux films.

         Mais que la polémique soit au rendez-vous, qu’elle soit simple critique ou simple discussion, ou qu'il n'y en ait pas, la liberté d’expression ne se discute pas, elle se défend.

         A Argenteuil, elle doit être défendue et les deux films censurés reprogrammés.

lundi 2 mars 2020

Argenteuil mandat 2014-2020. Archives du blog « lo argenteuil » : deux anti-ouvriers

                                                                Le Parisien



Député d'Argenteuil-Bezons : anti-ouvrier à l'Assemblée, de "gauche" à Bezons et à Argenteuil ? Notre vérité

Georges Mothron, en particulier durant le premier temps de son mandat, aura mené une politique anti-ouvrière d’envergure à l’encontre, certes de toute la population en votant en particulier des augmentations importantes de tarifs de services municipaux, mais également à l’encontre des travailleurs communaux.
         Quant à son adversaire, Philippe Doucet, c’est en tant que député accompagnant d’une manière zélée la politique de Hollande et Valls, qu’il se singularisa, cette fois à l’échelle du pays, par un soutien indéfectible à une politique pro-patronale, à la loi El Khomri et au… 49.3, entre autres !

Blog « lo argenteuil » le 24.5.16.

Dévoué aux Argenteuillais ? A voir.
Au Patronat ? Incontestablement !

Dans un quatre pages distribué actuellement à Argenteuil au titre déjà vu quelque part « Ma part de vérité », le député d’Argenteuil-Bezons, P. Doucet fait actuellement la promotion d’un livre d’entretiens qui va sortir prochainement intitulé « Réveiller Argenteuil, la belle endormie » qui a pour sous-titre : « Chronique d’un mandat de combat 2008-2014 ».
Alors que l’on pouvait s’attendre à un bilan de sa part après quatre années passées comme député, celui-ci est passé sous silence, et le texte en question n’est qu’un long réquisitoire contre celui qui l’a évincé de la mairie d’Argenteuil en mars 2014, G. Mothron.
         Mais pourquoi une telle faconde quand il s’agit d’Argenteuil, et le silence sur son cœur de métier actuel en tant que député ?
         Dans ses propos, P. Doucet revient sur les différents aspects de la guerre qu’il mène contre son prédécesseur, G. Mothron.
         Il est vrai que, sur ce terrain local, comparé à son successeur à la mairie d’Argenteuil qui n’a eu de cesse de s’attaquer aux agents municipaux depuis mars 2014, aux milieux populaires de la Ville, et au réseau associatif, P. Doucet peut apparaître à cette échelle presque comme un enfant de coeur.
         Alors que l’actuel maire d’Argenteuil a mené depuis mars 2014 une guerre ouverte contre les travailleurs communaux en licenciant à tout va et en dégradant leurs conditions de travail, son prédécesseur peut opposer un tout autre bilan. Si les affrontements ne manquèrent pas sous son mandat, plus de 500 agents contractuels furent titularisés. Quant à la population, si elle subit au débotté les augmentations d’impôts et la suppression d’un abattement dans le calcul de celui-ci, elle put bénéficier d’un certain nombre de réalisations, de rénovations et d’initiatives que l’autoritarisme et le clientélisme de l’homme ne doivent pas faire oublier.
         Quant à son rôle comme député, on comprend qu’il n’ait pas envie de s’y attarder aux yeux des Argenteuillais, habitants d’une commune populaire s’il en fut. De ce côté-là, plus aucune sollicitude, mais le soutien zélé à une politique répondant aux intérêts du grand Capital.
         Dès le début du quinquennat d’Hollande, P. Doucet a été un soutien zélé de sa politique. Mais le député d’Argenteuil-Bezons a surtout depuis deux ans donné toute sa mesure pro-patronale en étant le factotum de Valls. On l’a vu monter au créneau dans de nombreux médias chaque fois qu’il s’agissait de justifier les cadeaux faits au Grand patronat sous prétexte de « compétitivité ». Depuis des mois, il est le fantassin dévoué de la « réforme El Khomri » qui s’attaque à de nombreux aspects du Code du travail et répond aux exigences du Capital. Le député d’Argenteuil-Bezons y gagnera peut-être un jour un poste de ministre… au prix des larmes et de la vie des travailleurs !
         Toute la politique de P. Doucet est de faire oublier cette cruelle réalité au monde du travail qui la supporte, et donc en l’occurrence aux travailleurs d’Argenteuil, en mettant en avant son bilan local face au « méchant G. Mothron » comme repoussoir.
         A un an des élections législatives de juin 2017, le député PS sortant commence de cette façon sa campagne électorale et indique comment il compte la mener. Ce ne sera pas sur son bilan de député sur lequel il s’appuiera aux yeux des Argenteuillais et des Bezonnais, mais sur celui… d’ancien maire !
         Derrière cette manipulation, bonjour la vérité ! Mais puisque c’est la sienne !
         Espérons simplement que le monde du travail d’Argenteuil et de Bezons ne se laissera pas prendre à un tel tour de passe-passe et qu’il aura en temps utiles la mémoire de ce que ce genre de prestidigitateur lui aura fait subir. DM

samedi 29 février 2020

Education, ATSEM : défense de l'école maternelle à Argenteuil. Blog « lo argenteuil » du 27.6.15.


La présence d’une ATSEM par classe d’école maternelle devrait une priorité absolue. C’est un besoin essentiel dans les quartiers populaires. Si le prédécesseur de Georges Mothron ne cachait pas son manque d’empathie avec ces travailleuses municipaux, un effort avait été fait de 2008 à 2014 pour que l’objectif d’une ATSEM par classe soit réalisé avec la création d’un « volant » de remplaçantes. À son arrivée en 2014, Georges Mothron s’en prit brutalement à cette situation, réduisant le nombre d’ATSEM dans les écoles, mettant au chômage des travailleuses sous contrat et aggravant les conditions de travail de toutes.


Nouvelles du combat pour maintenir « une Atsem par classe de maternelle »

Ils se copient

Avant 2014, P Doucet : « Même à Gennevilliers, il y a seulement une Atsem par niveau ».

G. Mothron, réunion de quartier du Centre-Ville, le 25.06.15 : « Même à Gennevilliers, il y a seulement une Atsem par niveau ».

         Ce n’est pas parce que M Mothron va chercher son inspiration chez M Doucet, que cela rend les choses plus justes, et qu’il faudrait s’aligner sur le bas.

Il était trop mis au piquet ?

Nous l’avons déjà dit, le maire d’Argenteuil doit avoir de vieux griefs à régler avec les enseignants.
A propos des Atsems et des enseignants des classes maternelles, il a fallu, lors de la réunion de quartier du centre-Ville de ce jeudi qu’il exprime à nouveau ses rancœurs à leur égard : selon lui, (Pour les enseignants) « Il y avait un peu de luxe chez eux qui se « reposaient » (sic) sur le personnel de la commune » (les Atsems). Et se répétant : « que les personnels de l’Education nationale ne se reposent pas toujours sur les personnels de la Ville ».
Pour lui, le travail des enseignants de maternelle comme celui des Atsems, un travail de tout repos ?

vendredi 28 février 2020

Argenteuil, mandat 2014-2020 : L’Atelier des Courlis, une initiative d’exception que les « autorités » ont laissé tombée, sur le blog « lo argenteuil » en mai 2015


Argenteuil : la fin de l'Atelier des Courlis,


Les Courlis victimes de drôles d’oiseaux


L’Atelier des Courlis a cessé d’exister. Sa liquidation judiciaire a été prononcée il y a trois semaines.
         C’est une belle aventure qui se termine après 40 ans d’engagement et de dévouement de ses fondateurs et de ses militants.
         Elle est révélatrice de la situation actuelle, où le gouvernement opère des coupe-sombres dans les subventions. Elle est révélatrice de la situation et du climat au niveau de la commune.
         La survie de l’Atelier des Courlis aurait dû et pu être un combat de tous, de l’ancienne municipalité comme de la municipalité actuelle. Celle-ci peut toujours se payer de mots sur le « rôle bénéfiques des associations et des bénévoles », mais qu'a-t-elle fait pour que cette association ne disparaisse pas ? En tout cas, sa disparition contribuera à l’aggravation des difficultés des quartiers populaires... et de l’action municipale.
         Cela est d’autant plus vrai pour l’Atelier des Courlis qu’elle disparaît sans doute parce qu’elle a voulu s’ouvrir, en y mettant les moyens, à ces quartiers populaires, au Val-Sud en particulier, en ne voulant pas continuer à se cantonner à un public un peu plus « aisé » d’Argenteuil.
         En tout cas : « Bravo ! » à ceux qui pendant 40 ans ont mené ce combat.


jeudi 27 février 2020

Commerce à Argenteuil : retour sur le mandat 2014-2020


Le commerce connaît de graves problèmes sur Argenteuil. La fermeture de la boucherie Bernard de l’avenue Gabriel Péri en a ajouté un d’importance. Elle attirait dans le centre une clientèle des quartiers périphériques, et c’était une bonne chose pour dynamiser quelques commerces alentours. Une fois la boucherie Bernard fermée, cette clientèle déserta un peu plus le centre.

         Le maire d’Argenteuil et son prédécesseur toujours alors député se désintéressèrent du sujet.

         À quelques-uns, nous fîmes signer une pétition pour dire, au moins, que cette fermeture était un mauvais coup pour tous. L’avenir le confirma.




Blog « lo argenteuil », le 15 mars 2015

Boucherie Bernard d'Argenteuil : une fermeture prévue, contre ses salariés, contre la clientèle

Lorsque les salariés et les clients ne valent pas tripette !

Dans le centre-Ville d’Argenteuil, la boucherie Bernard risque de fermer. C’est complètement par hasard que les clients l’ont appris il y a quelques semaines, alors que le personnel, lui, ne l’avait appris que quelques jours plus tôt.
         Ce fut l’effarement parmi une clientèle, très satisfaite de ce commerce et des travailleurs qui, au-delà de leurs compétences professionnelles, jouent un rôle extrêmement sympathique à l’égard de tous, mais en particulier d’anciens dont les courses sont l’occasion de contacts chaleureux.
         La quasi-totalité de la clientèle a signé une pétition de protestation. Le maire d’Argenteuil a reçu une délégation, a dit qu’il allait voir ce qu’il pouvait faire…
         Mais s’interroger sur la fermeture d’un commerce utile et prospère nous rappelle ce qui arrive de la même façon fréquemment à l’encontre d’usines utiles et prospères, elles aussi, qui ferment, avec les conséquences désastreuses que cela entraîne.
         C’est cela le capitalisme en petit comme en plus grand. Loin de l’utilité sociale, il y a le mépris des travailleurs et de la population. Il y a la spéculation immobilière, la recherche du profit maximum, le sacro-saint droit de propriété même lorsqu’il se retourne contre la société, le secret, l’opacité,…, toutes choses que l’on retrouve dans cette affaire qui met en péril l’existence de la boucherie Bernard à Argenteuil.

jeudi 20 février 2020

Argenteuil, Charlie, Charb, et un vieux rappel : mandat 2002-2008, un rappel néanmoins pour Charb


Charb



En recherchant des articles marquants de notre blog de la période 2014-2020, j’ai retrouvé ce dessin de Charb, qui rappellera bien des choses à certains, j’en suis sûr. En tout cas, Charb comme Charlie étaient, sont, un, des impertinents bien sympathiques. Alors vive la mémoire de Charb, et vive l’impertinence. Quand à Georges Mothron, en janvier 2015, comme il devint « Charlie »…


mardi 18 février 2020

Argenteuil, mandat 2014-2020, archives du blog « lo argenteuil »


Loi Macron, les godillots, et le député d'Argenteuil-Bezons

Le 20.02.201(

Le doigt à la couture du pantalon ! Et serrez les rangs !

Le député d’Argenteuil-Bezons, P Doucet, s’est fait la spécialité depuis plusieurs années et particulièrement depuis qu’il est député, de suivre le train de celui qui est devenu son mentor, M. Valls. Il a donné hier un nouvel exemple de son rôle de « héraut » à propos du projet de loi anti-ouvrier de l’ex-banquier Macron. Plus exactement, il s’agissait de cogner sur ses petits camarades de parti qui hésitent encore à considérer que cette loi est à accepter et à voter, le doigt à la couture du pantalon, un point c’est tout. Et de traiter ces « frondeurs » d’ « infantilisme » et de les menacer puisque P. Doucet aime à évoquer souvent les « cours de récréation » de les mettre au piquet ou de les priver de goûter.
         Mais chacun aura pu noter que dans cet interview donné à la chaîne parlementaire, il n’évoque jamais le fond de cette loi Macron dont le cœur, dans ce vaste fourre-tout, représente une nouvelle attaque contre les travailleurs que l’on veut obliger à travailler davantage de dimanches, une remise en question des prud’hommes, une détérioration du cadre des licenciements collectifs, etc. Si, soyons juste, il y a un aspect de cette loi qui lui plaît bien et qu’il aime à citer : la libéralisation du transport en autocar !
         Ce député, comme les autres députés, mène ses petites affaires, loin,  très loin de ses électeurs, et de la population qu’il est censé représenter.
         L’a-t-on vu y expliquer cette loi, demander l’avis de ses mandants ? Nenni. Pourtant, il a bien insisté. pour partir en vacances, c'est toute sa famille qui décide, toute, collectivement, comme à Athènes, en démocratie directe !
         Oui, il mène sa route. Espérons seulement pour lui que son mentor lui en saura gré. Sinon, ce serait vraiment à désespérer.


dimanche 16 février 2020

Argenteuil – 2014-2020 : archives de six années : attaques contre la MJC


Que la MJC d’Argenteuil soit dans le collimateur de la municipalité ne date pas du mandat actuel de Georges Mothron. Ainsi son prédécesseur n’a jamais répondu sérieusement aux questions du conseil d’administration de cette structure. Georges Mothron a seulement franchi un pas supplémentaire en réduisant davantage les moyens de la MJC, en particulier en rognant d’une manière drastique sur ses locaux.

MJC d'Argenteuil : les attaques qu'elle subit méritent riposte et mobilisation

16.01.15.

« Quand j’entends le mot « culture », je sors mon marteau-piqueur. »


Rue des Gobelins à Argenteuil, une banderole municipale « fleurit » la palissade devant la Maison des Jeunes et de la Culture : « Argenteuil investit pour la jeunesse ».
         Que cette municipalité utilise le terme « investit » sans que cela lui pose de problème est bien révélateur de gens qui ont été à l’école de la défense d’un capitalisme et d’un profit où il importe que l’on « investisse » dans les coquillettes ou les chars d’assaut du moment que les objectifs sont atteints.
Mais surtout, derrière cette annonce surtout ridicule, il y a l’opération de liquidation de la MJC d’Argenteuil qui vient de commencer.





jeudi 13 février 2020

Argenteuil, mandat 2014-2020, deux rivaux au langage pas fin

Une de nos photos préférées

Le maire actuel et son prédécesseur ont une caractéristique commune au-delà de ce qui les oppose. Ils partagent le goût de plaisanteries à l’emporte-pièce, très lourdes, voire insupportables comme l’exemple ci-dessous que nous avions relevé en 2014 le démontre.

16.10.2014.

G Mothron, P Doucet : citations Express bien révélatrices

Déplacé et révoltant

L’hebdomadaire l’Express consacre un supplément plutôt intéressant sur le « combat de chefs » qui marque Argenteuil depuis des mois. Il cite en passant les deux adversaires en des termes bien révélateurs de ces gens qui pratiquent sans doute un humour noir totalement déplacé et révoltant.

Georges Mothron, à propos de la hausse des impôts locaux qu'il assume totalement mais qui est en train d’angoisser nombre d’habitants. Lors de la dernière fête des vendanges :

« Buvez pour oublier vos impôts, mais pas trop ! »

Philippe Doucet pour exprimer sa combativité et sa pugnacité :

« Je suis comme les Israéliens, si on me balance une roquette, je réponds. »

Sans commentaire.

mercredi 12 février 2020

Argenteuil, mandats 2014-2020 : impôts locaux à Argenteuil : le bal des amnésiques


Le bal des amnésiques

Le 30.9.2014

Sur les panneaux d’affichage et dans les boîtes à lettres de la Ville, la bataille de papier entre l’ancien et le nouveau maire continue sur le thème des impôts locaux et des tarifs municipaux.
         Du côté du PS, c’est l’amnésie totale sur sa décision de février 2013 de supprimer un abattement de 20 % sur les impôts locaux payés par les Argenteuillais. Aucun rappel, aucune explication, aucune autocritique. Cette suppression fait pourtant peser une lourde épée de Damoclès sur le budget de très nombreux habitants. Mais comme la perte de mémoire n’est pas totale dans ce camp, on y insiste en revanche sur les hausses opérées par le camp d’en face des tarifs municipaux.
         En face, du côté de la municipalité, sur ce dernier point, le silence est total. Il l’est tout autant sur le fait qu’elle aurait pu sans problème dès avril, d’une façon ou d’une autre, annuler la mesure sur l’« abattement » en question, ou en contrer les effets. Elle est ainsi totalement amnésique sur sa promesse électorale de baisser les impôts dès son élection.
         Pendant ce temps, la population d’Argenteuil, elle qui n’a pas perdu le sens des réalités, paie, et risque de payer encore bien davantage, loin des contorsions de ces messieurs pour éviter de dire la vérité.

mardi 11 février 2020

Argenteuil, mandat 2014-2020. Archives : après 2014, la Maison des femmes d'Argenteuil en péril


La municipalité précédente avait créé sur la Ville une Maison des femmes dans un local satisfaisant et avec un nombre significatif de travailleuses. Cela n’alla pas sans problème entre ces dernières et la représentante de la municipalité. Mais la Maison des femmes existait. Pour des raisons politiques, la nouvelle municipalité s’ingénia à transformer le projet, réduisit les locaux, le nombre d’agents, et les activités proposées. Il allait falloir une mobilisation de femmes et d’habitants pour que cette Maison des femmes ne disparaisse pas, et finisse par retrouver une stabilité et une activité minimum, dans des locaux acceptables.



2.9.14.

Maison des femmes d'Argenteuil en péril ?

 Que continue à vivre la Maison des femmes d’Argenteuil !

 Selon les informations diffusées lors de cette réunion, la municipalité s’apprêterait à liquider la « Maison des femmes » mise en place par la municipalité précédente.

         Celle-ci a connu un certain nombre de difficultés, mais a su aussi en deux ans démontrer son importance et son utilité.

         L’existence de cette Maison hérisse peut-être une partie, nous disons bien une partie, de cette nouvelle municipalité.

         Car si ce n’est qu’une question de réductions des dépenses, il y a d’autres économies à faire. A titre d’exemple, du côté de la vidéo-surveillance qui fonctionne mal, des « pots » muncipaux dont le service public peut totalement se passer. Et il y a bien d’autres voies à suivre.

         Mais la Maison des femmes doit continuer à exister.

         Le combat pour l’égalité de la femme et de l’homme est plus que jamais une priorité.

lundi 10 février 2020

Argenteuil – mandat 2014-2020. Archives du blog « Lutte ouvrière ». Rappel des méfaits de la municipalité, mais aussi du député « socialiste » d’alors


Il faut rappeler que c’est Hollande et ses amis qui ont promu Macron qui devint à l’été 2014 ministre de l’Économie.  À cette époque, le député d’Argenteuil-Bezons était un soutien indéfectible à Valls, et le resta longtemps. Nous y reviendrons pour les naïfs qui ont oublié.

28.08.2014

Un banquier à la tête de l'économie : tout un symbole

La composition du nouveau gouvernement Valls marque à elle seule la continuité de la politique antiouvrière menée par Hollande depuis son élection.

Quatorze ministres appartenaient déjà au gouvernement précédent et, parmi les six nouveaux, Valls a choisi de confier le poste de ministre de l'Économie à Emmanuel Macron, un ex-banquier d'affaires dans la banque Rothschild, devenu ensuite le conseiller de Hollande pour les affaires économiques. C'est donc lui qui déjà, aux côtés de Montebourg, mettait au point toutes les mesures en faveur du patronat et au détriment des classes populaires. De l'ombre, il passe à la lumière. Valls a remplacé l'avocat brasseur de vent par un haut fonctionnaire élevé au sein de la finance. C'est bien un message clair pour le patronat.

         Le représentant du patronat, le dirigeant du Medef, Gattaz, l'a d'ailleurs pris comme tel et en a remercié Valls en déclarant : « Le Premier ministre a pris une décision courageuse. C'est un geste de cohérence qui contribue à la confiance. » Il est tout autant symbolique que la première manifestation publique de Valls, après la mise en place de son nouveau gouvernement, soit de se rendre à l'université d'été du Medef.

Le patronat a décidé de ne pas « mettre la pression sur le gouvernement », se réservant de faire état de ses revendications le 10 septembre prochain. Mais Gattaz pourrait bien être pris de vitesse, tellement Hollande et son Premier ministre sont pressés de présenter au patronat une nouvelle corbeille pleine de cadeaux. Ainsi le gouvernement envisagerait quelque 8 milliards de nouveaux cadeaux : libéralisation du travail du dimanche, flexibilité encore plus grande du marché du travail, c'est-à-dire aggravation de la précarité en facilitant les licenciements et en annulant les quelques protections dont peuvent encore bénéficier les salariés. Si tout va mal pour les classes populaires, le soleil brille pour les possédants.

         Quant aux hurlements de la droite dure, Christine Boutin en tête, contre la nomination de Najat Vallaud-Belkacem à l'Éducation nationale, ils sont sans doute bienvenus pour donner l'illusion que le gouvernement est socialiste.

                                          Paul SOREL (Lutte ouvrière)



31.8.14

P Doucet : un des 200

« Ni godillots ni déloyaux », ça dépend vis-à-vis de qui

« Ni godillots ni déloyaux », tel est le titre de l’appel des « 200 » députés PS qui soutiennent la politique de Valls. Parmi eux, sans surprise, la signature du député d’Argenteuil-Bezons, P. Doucet, lequel, du soutien aux déclarations « anti-Roms » de Valls, à l’initiative d’un texte d’appui au même à la veille du vote de confiance en avril dernier, n’a jamais ménagé ni sa peine ni son allégeance à son mentor.
         Alors « godillot » ou pas ? Cela le regarde quand il jette un coup d’œil sur ses chaussures.
         « Déloyal » ? Vis-à-vis de ses amis politiques, cela le regarde encore.
         Mais quant à ses électeurs ?
         C’est la nature politique de tous ces gens-là de faire le grand écart entre des promesses électorales et la réalité de leurs prises de position ultérieures.
         Sûr qu’avec l’application du principe de la « révocabilité » des élus, au vu de ce grand écart, il ne serait pas resté député bien longtemps. C’est en tout cas, ce que mesure la hausse de l’impopularité des uns et des autres.

dimanche 9 février 2020

Argenteuil, mandat 2014-2020, archives du blog « lo argenteuil »


Sous prétexte de découvertes financières inquiétantes, la nouvelle municipalité élue en mars 2014 lança une politique d’austérité locale. Ainsi, elle augmenta le tarif des cantines et des centres de loisirs, ce qui frappa en particulier les familles les plus pauvres. Voilà ce que nous écrivions début août 2014.

 

Non à l’augmentation du prix de la cantine municipale !

La nouvelle municipalité pourra toujours dire aux Argenteuillais que comparé à bien des communes, le prix de la cantine pour les écoliers de la Ville, même augmenté, demeure inférieur à ceux de ces autres communes, si tant est que cela soit vrai, ce n’est pas une raison pour accepter cette augmentation.

         Ce prix de la cantine scolaire et des centres de loisirs a valeur de symbole.

         Il s’agit du repas de midi des enfants, un repas dont on peut certifier la quantité et la qualité. Par ces temps de montée des difficultés financières d’une fraction croissante de la population, ce n’est pas rien.

         Si le prix de la cantine est limité à Argenteuil, c’est qu’il existe une longue tradition de préoccupation à l’égard de ceux dont le budget est le plus serré.

         Les municipalités PCF avaient peut-être des défauts, mais on doit rappeler leur volonté ancienne d’aider les plus pauvres, les plus pauvres qui sont une fraction importante de notre classe, le monde du travail.

         La municipalité doit revenir sur les augmentations qu’elle a décidées !

 

Toujours le contrôle de la population

Dans son argumentation sur le prix de la cantine, M Métézeau cite un cabinet d’expertise, Ernst et Young.

         Faire référence à un cabinet financier donne peut-être l’apparence du sérieux, mais pourquoi aller chercher si loin.

         La municipalité qui se targue de compétences financières n’a pas besoin d’aller si loin pour connaître le prix de revient d’un repas.

         Et puis, elle peut mettre cette question et les comptes afférents sur la place publique. Et, pour ce faire, elle pourra compter en plus sur les premiers acteurs, les agents municipaux de la cantine centrale eux-mêmes !

vendredi 7 février 2020

Argenteuil 2014-2020, archives du mandat. Rythmes scolaires : quand, pour régler ses difficultés, la municipalité bousculait le personnel communal.


Après avoir déclaré qu’elle n’appliquerait pas ladite réforme, la nouvelle municipalité changea son fusil d’épaule, bousculant à la va-vite le personnel communal.

Le 17 juillet 2014

Gouverner c’est prévoir ?



          La nouvelle municipalité, en voulant jouer les fiers-à-bras, et n’allant pas jusqu’au bout de sa posture, s’est mise dans de beaux draps dans l’affaire de la semaine scolaire. Très exactement, le maire n’ayant ni enfant à conduire à l’école ni étant un des agents municipaux « impactés » (comme ces gens-là disent) par la réforme, a mis les autres dans de beaux draps.
         C’est, dans ce cadre, un message bien étonnant qui a été porté ces jours derniers à la connaissance de tous par le directeur général des services, le chef de l’appareil municipal. L’essentiel est dans cet extrait suivant dont nous soulignons seulement en gras les traits saillants :
"Vous êtes animateur, ATSEM, ASPE, gardien, ASEL, éducateur sportif, bibliothécaire : votre travail quotidien est forcément impacté par cette modification et vous êtes sans doute inquiet."
"Vous êtes parent et vous ne savez pas comment vous pourrez conjuguer harmonieusement vos vies professionnelles et familiales." "Je comprends votre inquiétude et je la partage. Nous devons démontrer la force du service public et sa capacité à répondre rapidement et efficacement à cet environnement incertain." "C’est pourquoi j’ai reçu ce jour, avec Monsieur Clavel, conseiller municipal délégué au personnel, chacune des organisations syndicales afin de partager avec elles l’état d’avancement de notre réflexion ; notre grande inconnue est la quantité de parents et donc d’enfants qui modifieront leurs habitudes et qui viendront (ou pas) gonfler les effectifs des accueils le matin ou le soir ou encore le mercredi après-midi."
"Je me suis engagé à tenir un CTP extraordinaire le 17 juillet prochain, afin que chaque agent directement concerné puisse dans les jours qui suivront, être personnellement informé par écrit de son lieu de travail et de ses horaires de rentrée. Je m’engage à ce qu’un dialogue social de qualité se poursuive malgré la saison estivale et les départs en congés de la plupart d’entre nous."
         Ce monsieur est arrivé le 1er juin et n’est pas responsable des décisions politiques. Mais qu’est-ce que cela change qu’il reconnaisse que la situation va poser des problèmes importants et avoir des conséquences sur le travail et donc la vie de très nombreux agents municipaux !
         Annoncés il y a deux mois, les changements n’auraient certes pas permis les effets de manche et une posture de réfractaire, mais cela aurait permis ne serait-ce que de connaître le nombre de parents et donc d’enfants désirant rejoindre les effectifs d’accueil du matin ou du soir ou encore le mercredi après-midi, avec toutes les conséquences en chaîne que cela induit !
Il faut vraiment que la population se convainque qu’elle doit prendre ses affaires en main. Laisser la société à des dirigeants qui se pensent inamovibles parce qu’élus un jour pour x années mène aussi la société dans le mur.
         Pour une posture qui ressemble à un caprice, le sort d’une fraction notable de la population est ainsi brutalisé. La première réaction est de montrer qu’elle n’est vraiment pas d’accord.   

mercredi 5 février 2020

Élections municipales : la question des indemnités des élus


 
Tout aussi anti-ouvriers l'un que l'autre
 


Dans les petites communes, les indemnités des élus sont dérisoires eu égard au « troisième temps » de leur vie qu’ils consacrent à des affaires de plus en plus contraignantes. Dans les grandes villes, elles peuvent être allouées sans commune mesure. La place peut être très bonne, y compris pour les adjoints et pour de simples conseillers.
         Nous y reviendrons, mais pour nous, si un élu a un revenu qui lui permette de vivre, il n’y a aucune raison de lui allouer personnellement un salaire supplémentaire en tant qu’édile.

Indemnités des élus : des revenus substantiels pour faire passer l’austérité toujours

22 mai 2014

La question des indemnités des élus est en train de donner lieu, par presse locale interposée, à une bataille de chiffonniers, entre l’ex-maire député actuel, et le maire actuel ex-député. Ce parallélisme des fonctions démontre qu’en matière d’indemnités les deux en connaissent un rayon, et que leurs revenus, au minimum, tournent autour de 10 000 euros mensuels, pour faire court.
         10 000 euros mensuels ! Bien sûr ce n’est rien par rapport aux PDG des grands groupes qui relèvent de salaires qui, en comparaison, sont à multiplier par dix. Une misère comparée encore aux revenus des milliardaires de ce pays.
        Mais que ces gens-là ne nous parlent pas d’ « économies » sur le dos des salariés et de la population, qui en tant que maire, ou qui en tant que député. D’autant que le parcours des deux est une sorte d’anagramme, le parcours de l’un pouvant se lire à l’envers pour l’autre. Ainsi comme député, l’un votant naguère l’austérité-Sarkozy et l’autre, faisant de même pour Valls-Hollande.

mardi 4 février 2020

Argenteuil, Mandat 2014-2020 – Georges Mothron contre les travailleurs (1)


Sous prétexte de difficultés financières de la Ville, la municipalité s’attaqua dès son élection aux agents territoriaux, manifestant par là-même ses choix anti ouvriers. Elle allait engager le licenciement de 400 à 500 travailleurs, dont beaucoup de travailleuses, par non renouvellement de leur contrat de travailleurs précaires.

         Confrontée à des difficultés comparables (bien confirmées cette fois dans notre hypothèse), une municipalité ouvrière aurait maintenu coûte que coûte ces emplois, rognant sur d’autres dépenses, les licenciements étant au cœur de la crise sociale que le capitalisme fait subir à la société depuis des décennies.



Les travailleurs contractuels en ligne de mire à la Ville. Leur maintien, une affaire de tous

Le 17 mai 2014

Les attaques se sont précisées ces dernières semaines contre les personnels de la Ville d’Argenteuil.

         Les salariés contractuels sont en particulier en ligne de mire. Règlements de compte, volonté de réduire drastiquement les effectifs en réduisant d’autant le service public municipal, on ne sait, mais des travailleurs sont en train de perdre leur emploi. Tout cela est fait y compris en dépit du respect des procédures légales, ce qui est dénoncé par les syndicats.

         Mais l’essentiel n’est pas là. On ne peut accepter que la vie de travailleurs soit touchée au vif par le risque de se retrouver à Pôle Emploi.

                C’est l’affaire des Argenteuillais.


            Le prochain conseil municipal doit avoir lieu lundi 26 mai. La nouvelle municipalité, si l’on juge à partir de l’ambiance du dernier, est satisfaite que la population elle-même, des tribunes-gradins, s’exprime. Le prochain conseil est peut-être l’occasion d’exprimer que l’intérêt de tous est de voir les travailleurs contractuels non seulement maintenus dans leur emploi mais destinés à être le plus rapidement possible   titularisés.