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mardi 10 janvier 2023

Chlordécone : non-lieu pour les empoisonneurs

 

Empoisonnement ancien (!), conséquences bien présentes

 

 

Après quinze ans de procédure, un non-lieu a été prononcé dans l'affaire du chlordécone aux Antilles au motif que les faits étaient trop anciens !

         Ce pesticide a été utilisé dans les bananeraies pendant des décennies. Il a contaminé 90 % de la population adulte de Guadeloupe et de Martinique et provoqué de très nombreuses maladies. Et si sa dangerosité était connue de longue date, son usage avait été autorisé par l’État français au profit des propriétaires de plantations, malgré les protestations des travailleurs et les alertes des médecins et de l'Organisation mondiale de la santé.

         Comme dans le scandale de l'amiante, l'État et sa justice protègent les empoisonneurs. S'y ajoute ici le mépris lié à la domination coloniale.

jeudi 1 décembre 2022

Antilles, chlordécone : après le poison, le bâillon ?

Le poison, lui, n’a pas oublié les travailleurs malades

 


Le parquet de Paris demande à nouveau un non-lieu dans l’enquête ouverte en 2006 sur l’utilisation du chlordécone dans les bananeraies aux Antilles qui a empoisonné durablement la terre, les eaux et plus de 90 % des habitants.

         Reconnu cancérogène depuis 1979, il a été interdit en métropole en 1990, mais seulement en 1993 en Guadeloupe et en Martinique, tout en continuant probablement à être utilisé frauduleusement par des patrons planteurs.

         Alors que la justice veut imposer le silence, la colère de la population, elle, ne va pas s’éteindre.

 

vendredi 23 septembre 2022

Guadeloupe, Fiona : privés d’eau après la tempête… et avant aussi !

L’eau coule partout… sauf au robinet

 

 

Quatre jours après le passage de la tempête Fiona sur l’île, 60 000 particuliers, entreprises et services publics sont toujours privés d’eau. Le centre hospitalier de Basse Terre, où les inondations ont été les plus dramatiques, en fait partie.

         Avant même que la tempête ne vienne aggraver la situation, la population guadeloupéenne était déjà frappée par des pénuries d’eau depuis longtemps, en raison de la vétusté du réseau engendrant des pertes massives d’eau potable.

         La Générale des eaux, devenue Veolia, principal opérateur privé jusqu’en 2016, a encaissé les profits sans débourser l’argent nécessaire pour les travaux. Depuis, le réseau d’eau est revenu entre les mains d’un syndicat mixte ouvert… et l’eau continue de couler partout, sauf au robinet.