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mardi 11 juin 2019

Argenteuil : le 11 juin 2009, l’ouvrier retraité Ali Ziri mourait suite à son arrestation. Un communiqué du Comité pour la vérité et la justice Ali Ziri


Argenteuil, Lundi 11 juin 2019.

COMMUNIQUE : Dixième commémoration de la mort de Monsieur Ali Ziri.



          

Il y a IO ans jour pour jour, Ali Ziri, âgé de 69 ans, décédait suite à son interpellation lors d'un simple contrôle routier. Lors de son transport au Commissariat, alors qu'il était menotté dans le dos il a subi un "pliage" avec une compression thoracique de longues minutes, cause d'une asphyxie mortelle. De tribunal en cour d'appel et après 2 recours à la Cour de Cassation, la justice française a prononcé en 2016 un non-lieu définitif pour les policiers interpellateurs. C'est dire que, des juridictions françaises, nous n'avons obtenu ni la vérité (aucun acte d'enquête n' a été accompli, ni par les juges d'instruction qui se sont succédés, ni par l'IGPN), ni la justice.
Deux ans plus tard, la Cour Européenne des Droits de l'Homme dans un arrêt du 21 juin 2018 a condamné la France pour la mort de Monsieur Ziri, actant l'évidence de la responsabilité de la police, et infligeant un désavoeu cinglant à la justice française qui par 4 non-lieux successifs a couvert cette "négligence" de la vie de Monsieur Ziri, en invoquant une hypothétique malformation cardiaque potentiellement responsable du décès.
Cette 10 ème commémoration n'éteint ni la souffrance, ni l’indignation, que des vies puissent être "négligées" en France, en l'occurrence celle d'un "chibani", comme le sont aux Etats- Unis celles "qui ne comptent pas".
Cette 10 ème commémoration n'éteint pas le sentiment de révolte contre le fait que l'on puisse mourir aux mains de la police ( et la liste est longue de ces morts)  en toute impunité pour les forces de l'ordre.
A l'heure où la répression d'Etat s'abat avec une extrême violence contre le mouvement social et les Gilets Jaunes tant dans la rue que dans les tribunaux, le Collectif Ali Ziri, s'associera le 15 juin  à la marche pour Lamine Dieng, et le 20 juillet à la marche pour Adama, tous deux morts étouffés , asphyxiés par plaquage ventral et dont les familles font face à un total déni de justice depuis 12 ans pour Lamine, et depuis 3 ans pour Adama.

lundi 16 juillet 2018

Police : technique policière d’immobilisation du pliage, une « technique » extrêmement dangereuse


Non à la « technique policière d’immobilisation du pliage



Nous avons reçu d’Elise Languin, une des animatrices du Collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri le message suivant que nous diffusons bien volontiers. DM

« Le 27 juin dernier, lors d'une réunion publique, j'ai au nom du Collectif Ali Ziri, interpelé la députée de notre circonscription Madame Fiona Lazaar sur la technique du "pliage" en lui demandant de porter auprès de Gérard Collomb, Ministre de l'Intérieur, la question de son interdiction. (Texte en PJ ).
Je suis invitée à la rencontrer à l'Assemblée Nationale au début de la semaine prochaine pour lui présenter l'argumentaire qui justifie cette demande d'interdiction du pliage, c'est essentiellement celui élaboré par l'ACAT. »
Après la condamnation de la France pour la mort d'ALI ZIRI, il faut interdire le pliage ! xxx Adresse à Madame Fiona Lazaar , députée de la 5ème circonscription du Val d’Oise, d’Elise Languin, lue lors de la réunion publique  du 27 juin 2018, Salle Saint Just, à Argenteuil. En réponse, Madame Fiona Lazaar s’est engagée publiquement, à poser ces questions au Ministre de l’Intérieur, Monsieur Gérard Colomb. »

« Madame la députée, La Cour Européenne des Droits de l’Homme a condamné la France le 21 juin dernier pour la mort de Monsieur Ziri en 2009, suite à son interpellation par la Police Nationale, lors d’un contrôle routier. Dans son verdict la Cour européenne acte la responsabilité des policiers du Commissariat d’Argenteuil, ce qu’avait dénié la justice française en délivrant 4 non-lieux successifs pour les policiers. Dans son arrêt la Cour européenne acte le fait que Monsieur Ziri est mort de la main de ces policiers, asphyxié par la compression thoracique dorsale d’un pliage, c’est à dire qu’il était « plié », la tête rabattue sur les genoux avec la pression d’un policier sur son dos, pendant de longues minutes, dans le véhicule de police, où il était entré menotté dans le dos. C’est pourquoi, au nom de la famille, du Collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri, et de très nombreux Argenteuillais et Argenteuillaises qui suivent cette « affaire » depuis 9 ans, nous vous demandons, Madame la députée, d’interpeller, lors des séances de questions à l’Assemblée, Monsieur Gérard Colomb, Ministre de l’Intérieur sur 2 points. Tout d’abord, quelles sanctions (en interne évidemment) pour les policiers interpellateurs, qui sont restés en poste impunis, puisqu’aujourd’hui leur responsabilité est établie dans la mort de Monsieur Ziri ? Rappelons que des « prescriptions de l’Inspection générale de la Police Nationale » dans une note du 8 octobre 2008, stipulaient :« lorsque l’immobilisation de la personne est nécessaire, la compression - tout particulièrement lorsqu’elle s’exerce sur le thorax ou l’abdomen - doit être la plus momentanée possible et relâchée dès que la personne est entravée par les moyens réglementaires et adaptés. » D’autre part, n’est-il pas temps d’interdire la technique d’immobilisation du pliage comme c’est le cas en Suisse, en Belgique et dans certaines grandes villes des Etats-Unis. Actuellement en France elle n’est interdite d’usage que pour la Police des Frontières depuis 2003. Je vous remercie. »

Nous suivrons de près la suite donnée par la députée du cru à cette affaire. DM

vendredi 22 juin 2018

Mort d’Ali Ziri le 11 juin 2009 suite à une interpellation par la police d’Argenteuil : la France condamnée





La France condamnée



 
Conférence de presse hier devant l'hôtel de ville d'Argenteuil (photo M. L. Le Parisien-95)


Pour lire le communiqué de presse de la Cour européenne des droits de l’Homme :



https://www.echr.coe.int/Pages/home.aspx?p=home


Extraits des attendus du jugement :


« Le 9 juin 2009, M. Ali Ziri, âgé de 69 ans, père de la requérante, et A.K., âgé de 60 ans, prirent la route alors qu’ils avaient consommé de l’alcool. Vers 20h35 une patrouille du commissariat d’Argenteuil leur fit signe d’arrêter leur véhicule. M. Ziri, qui refusait de sortir du véhicule et proférait des insultes fut saisi et menotté puis placé à l’arrière de la voiture de police en compagnie d’A.K. Ce dernier insulta et cracha sur un agent qui l’immobilisa alors en le courbant de telle sorte que sa tête touche ses genoux (technique dite du « pliage »). M. Ziri qui tentait de porter un coup à l’agent se trouva lui aussi immobilisé au moyen de la même technique. A l’arrivée au commissariat, M. Ziri fut expulsé du véhicule et transporté, apparemment sans réaction, à l’intérieur du commissariat… » 

« S’agissant des modalités de la prise en charge de M. Ziri au commissariat d’Argenteuil, la Cour observe que l’arrêt de la cour d’appel de Rennes du 12 décembre 2014, auquel renvoie le Gouvernement, n’analyse pas plus avant l’adéquation de cette prise en charge au regard de son état général, de la vigilance accrue qui était requise des autorités ni des circonstances dans lesquelles il a été transporté vers le commissariat et extrait du véhicule à son arrivée. Il apparaît ainsi, comme cela ressort aussi de l’avis rendu en l’espèce par la commission nationale de déontologie de la sécurité, que la situation de M. Ziri au commissariat d’Argenteuil a été traitée avec négligence par les autorités. Dès lors, la Cour retient que les autorités n’ont pas fait ce que l’on pouvait raisonnablement attendre d’elles pour prévenir le risque de décès auquel il était exposé. Elle conclut donc qu’il y a eu violation de l’article 2 sous son volet matériel. »

(mis en gras et souligné par nos soins)

Jugement : 

La Cour dit que la France doit verser à la requérante 30 000 euros (EUR) pour dommage moral, et 7 500 EUR pour frais et dépens. 









Certes, ce jugement en faveur de la famille d’Ali Ziri est à minima. Mais il condamne l’Etat français, et c’est un immense soulagement pour la famille.

         Il n’aurait pu être obtenu sans l’obstination du Comité Vérité et Justice pour Ali Ziri qui a continué le combat durant toutes ces années et a entamé toutes les procédures capables de faire éclater la vérité et de mener à la condamnation de l’Etat.

         Ce jugement apporte également sa pierre dans le combat contre des pratiques policières, telle celle du « pliage ».

         Salut et fraternité à la famille d’Ali Ziri.

         Salut et fraternité aux membres du Comité Vérité et Justice pour Ali Ziri.

         Pour Lutte ouvrière-Argenteuil,

                                                       Dominique MARIETTE

mercredi 20 juin 2018

Argenteuil, mort d’Ali Ziri en juin 2009, un communiqué du Collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri






Argenteuil, 18 juin 2018.

Communiqué de presse du Collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri.

Le 11 juin 2009, Monsieur Ali Ziri décédait suite à son interpellation par la Police Nationale lors d’un contrôle routier. 7 années de combat judiciaire ont abouti en février 2016 à un non-lieu définitif pour les policiers. La famille a alors déposé en juin 2016 une requête devant la COUR EUROPÉENNE DES DROITS DE L’HOMME.

La requête de la famille, portée par Maître Maugendre, argue de plusieurs violations de la Convention européenne des droits de l’homme, par les autorités françaises.

 Les droits inscrits dans l’article 2 n’ont pas été respectés par la France tant en ce qui concerne l’obligation de protéger le droit à la vie, que sur la nécessité d’une enquête exhaustive, dans le cas de la mort d’une personne placée sous la responsabilité  des forces de police.  La requête invoque également le non-respect de l’article 3 de la Convention concernant des traitements dégradants infligés par la police.

La Cour rendra son arrêt Jeudi 21 Juin, et le jour même, la famille et le Collectif appellent à une conférence de presse devant l’Hôtel de Ville d’Argenteuil,

12-14 Boulevard Léon Feix, à 11h 30.

dimanche 11 juin 2017

Ali Ziri : contre l'oubli, et pour la vérité, un beau rassemblement hier

Argenteuil : hommage à Ali Ziri, huit ans après sa mort

Argenteuil, samedi. Le collectif Vérité et justice pour Ali Ziri commémore le 8e anniversaire de sa mort. Ce retraité Algérien est décédé deux jours après son interpellation par la police à Argenteuil. LP/M. G.

Une centaine de personnes était réunie ce samedi.

C’était il y a huit ans. Ali Ziri, 69 ans décédait deux jours après son arrestation houleuse par la police à Argenteuil. Ce samedi après-midi, le collectif « Vérité et justice pour Ali Ziri » était réuni pour commémorer ce triste anniversaire. « C’est important de montrer que la mobilisation ne faiblit pas, réagit Arezki Semache du collectif. C’est ce qui a permis de faire bouger les choses. »

Une centaine de personnes, réunies place de l’Arrestation a observé une minute de silence. Puis le cortège, devant lequel trônait le portrait d’Ali Ziri, s’est rendu au parc des Berges.

Après sept ans de procédure et le rejet définitif du pourvoi en Cassation porté par la famille, la Cour européenne des Droits de l’Homme a été saisie.

Le collectif a dénoncé plus largement « les violences policières », en présence notamment d’Assa Traoré, dont le frère Adama est décédé en juillet dernier à Beaumont-sur-Oise, après son interpellation par les gendarmes. L’instruction est toujours en cours.

Un nouveau rapport publié ce vendredi
« Ali Ziri : une enquête… très interne ». La conclusion du rapport intitulé « Affaire Ali Ziri : autopsie d’une enquête judiciaire », effectué par l’ONG Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT), publié ce vendredi, est sans équivoque.
Cette ONG parisienne a analysé en détail les pièces du dossier judiciaire et s’est particulièrement intéressée aux auteurs des investigations.
Selon l’ACAT, cette affaire a été marquée par « des violations flagrantes du droit international portant sur l’usage disproportionné de la force et le manque d’indépendance de l’enquête ». Elle note notamment qu’une partie conséquente des actes d’enquêtes et notamment le visionnage des images de vidéosurveillance de l’arrivée au commissariat ont été réalisés par le seul commissariat d’Argenteuil. Elle ajoute que le juge d’instruction a refusé de procéder lui-même aux compléments d’enquête sollicités par la famille Ziri, s’appuyant sur les seules conclusions des enquêteurs.
L’ACAT a donc conclu à une enquête judiciaire réalisée « sans garantie d’indépendance effective ». L’avocat de la famille, Me Stéphane Maugendre a décidé de transmettre ce rapport à la CEDH.
M. Len

samedi 10 juin 2017

Ali Ziri, huit ans plus tard : rassemblons-nous pour la vérité et la justice


Argenteuil, 24/05/2017

Communiqué de presse du Collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri

2009-2017 : Commémoration du 8ème anniversaire de la mort d’Ali Ziri.

Le 11 juin 2009, Monsieur Ali Ziri décédait suite à son interpellation par la Police Nationale lors d’un contrôle routier. D’après les conclusions de l’autopsie de l’Institut Médico-légal de Paris, qui a relevé 27 hématomes sur le corps, il est mort asphyxié suite au « pliage » exercé sur lui par les policiers. Or, 7 années de combat judiciaire ont abouti le 16 février 2016 au rejet du pourvoi en Cassation porté par la famille, avec cette conclusion : « il n’est ainsi pas possible de retenir une cause certaine de la mort d’Ali Ziri ».
L’affaire est actuellement devant la COUR EUROPÉENNE DES DROITS DE L’HOMME, dont nous attendons qu’elle condamne la France pour l’utilisation par les policiers d’une technique d’immobilisation létale –le pliage-, théoriquement interdite depuis 2003.
Nous continuons d’exiger vérité  et justice pour Monsieur Ali Ziri et pour tous les morts aux mains de la police  dont les familles et les collectifs se sont vus opposer des non-lieux. Se joindront à nous dans cette commémoration Assa Traoré, Amal Bentounsi, Ramata Dieng, et des représentants d’autres familles de victimes.

Le Collectif appelle à un rassemblement devant l’Hôtel de Ville d’Argenteuil pour un hommage sur le lieu de l’interpellation.

Samedi 10 juin  2017 à 15 h.

HALTE  AUX  VIOLENCES  ET  A L’IMPUNITÉ POLICIÈRES !

vendredi 26 mai 2017

Ali Ziri, 2009-2017, Vérité et justice !


                                                          
Nous n'oublions pas. Vérité et justice !
C’est bien volontiers que nous portons à la connaissance de nos lecteurs le communiqué ci-dessous du Collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri. 

Argenteuil, 24/05/2017 

Communiqué de presse du Collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri. 

2009-2017 : Commémoration du 8ème anniversaire de la mort d’Ali Ziri. 

Le 11 juin 2009, Monsieur Ali Ziri décédait suite à son interpellation par la Police Nationale lors d’un contrôle routier. D’après les conclusions de l’autopsie de l’Institut Médico-légal de Paris, qui a relevé 27 hématomes sur le corps, il est mort asphyxié suite au « pliage » exercé sur lui par les policiers. Or, 7 années de combat judiciaire ont abouti le 16 février 2016 au rejet du pourvoi en Cassation porté par la famille, avec cette conclusion : « il n’est ainsi pas possible de retenir une cause certaine de la mort d’Ali Ziri ».

L’affaire est actuellement devant la COUR EUROPÉENNE DES DROITS DE L’HOMME, dont nous attendons qu’elle condamne la France pour l’utilisation par les policiers d’une technique d’immobilisation létale –le pliage-, théoriquement interdite depuis 2003.

Nous continuons d’exiger vérité  et justice pour Monsieur Ali Ziri et pour tous les morts aux mains de la police  dont les familles et les collectifs se sont vus opposer des non-lieux. Se joindront à nous dans cette commémoration Assa Traoré, Amal Bentounsi, Ramata Dieng, et des représentants d’autres familles de victimes .


Le Collectif appelle à un rassemblement devant l’Hôtel de Ville d’Argenteuil pour un hommage sur le lieu de l’interpellation

Samedi 10 juin  2017 à 15 h.


HALTE  AUX  VIOLENCES  ET  A L’IMPUNITÉ POLICIÈRES !

Contacts  presse :

         Elise Languin, 0683323369

         Omar Slaouti, 0698299792


Puisque ce communiqué évoque la police, nous (LO) conseillons la lecture d’un excellent article de notre revue Lutte de classe de ce mois intitulé « Une police de classe », 2 euros 50. Venez l’acheter lors de nos activité, ce soir par exemple à notre permanence. DM

dimanche 11 octobre 2015

Affaire Ali Ziri, "Qui a tué Ali Ziri ?", un film de Luc Decaster



Qui a tué Ali Ziri ?

A Argenteuil, dans la grande salle du Figuier blanc, la première projection suivie d’un débat du film de Luc Decaster « Qui a tué Ali Ziri » a fait salle comble hier au soir., et c’est tant mieux.
         Le film a comme toile de fond le combat d’un comité, le « Comité pour la Vérité et la Justice pour Ali Ziri » qui depuis juin 2009 lutte avec obstination et constance pour que les circonstances de la mort de cet ouvrier retraité algérien de 69 ans soient élucidées et les responsables condamnés.
         Ali Ziri est mort suite à un contrôle de police à l’occasion duquel il a été sorti brutalement de la voiture, menotté, et a subi la sinistre méthode du « pliage », interdite mais pourtant régulièrement appliquée. Après un détour par le commissariat d’Argenteuil, il décédait deux jours plus tard à l’hôpital.
         Dans ce film qui ne se veut pas une enquête documentaire mais aider seulement à réfléchir, il y a deux moments particulièrement poignants : celui où le frère d’une autre victime de la police raconte sa mort à Grasse ; l’autre, quand, lors d’une marche contre les « violences policières », une militante lit la longue liste des victimes de la police des dernières décennies.
         Lorsque l’on enseigne dans les écoles de police un certain nombre de méthodes d’arrestation que l’on sait très dangereuses, que, même interdites, leur pratique se banalise, au-delà de la qualité de tel ou tel policier, on sait que l’on prend le risque de tuer, en particulier parmi les plus fragiles.
         Ensuite, on ne met pas en cause la « Maison ». La « Justice » fut-elle bien intentionnée, se heurtera à un mur de ce côté-là et de l’appareil d’Etat.
         Cela n’empêche qu’il faut continuer à clamer comme le font ces militants : « Qui a tué Ali Ziri ? », et à réclamer « vérité et justice ».

         Le film est programmé à plusieurs reprises au Figuier blanc dans les semaines à venir.

jeudi 24 septembre 2015

Ali Ziri : le film "Qui a tué Ali Ziri ?"


Le 10 octobre à Argenteuil au Figuier blanc