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lundi 16 mai 2022

Chine : prolétaires rebelles, nos frères de classe

Petite leçon prolétarienne

 

 


À Shanghai, des centaines de jeunes travailleurs de l’usine Quanta, le fournisseur principal d’Apple, se sont échappés en sautant par-dessus les barrières, en forçant les barrages et en s’en prenant aux forces de sécurité.

         Pour faire redémarrer la production malgré le confinement, le sous-traitant d’Apple avait eu l’idée de « la production en circuit fermé » et avait donc purement et simplement enfermé les 2 000 travailleurs qui reprenaient le travail depuis le 18 avril.

         C’est le capitalisme qui enseigne le mieux la révolte contre l’exploitation aux ouvriers du monde entier !

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2806, et Lutte de classe (2,5 euros) n°224 sur le bilan des Présidentielles (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Les prochaines permanences :

-aujourd’hui lundi 16 mai, de 18 à 19 heures au centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien ;

-mardi 17 mai, de 11 h. à midi devant le Monoprix ;

-mercredi 18 mai, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

 

 

La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

         La vignette d’entrée coûte 15 euros pour les 3 jours (25 euros sur place). C’est gratuit pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans.

Pour l’achat des vignettes, Dominique 0699499864

 

mercredi 17 janvier 2018

Grèce : Tsipras aux bottes de la bourgeoisie


Il veut museler les travailleurs


Manifestation à Athènes

Le parlement grec vient d'adopter, sous l'égide de Tsipras, le chef du gouvernement, une loi limitant le droit de grève. Dorénavant, un syndicat doit avoir l'assentiment d'au moins 50 % de ses membres pour déclencher une grève alors qu’il n’en fallait que 20 % jusqu’à présent.
Tsipras, qui avait été élu sur un programme anti-austérité en 2015, a appliqué toutes les mesures anti-ouvrières qu'ont exigées de lui les milieux financiers européens. Cédant à une nouvelle exigence de ces usuriers, il s'attaque maintenant au droit de grève. Il n'est plus à une trahison près. Mais Tsipras montre du même coup aux travailleurs que pour se défendre, ils ne peuvent compter que sur leurs luttes.

dimanche 18 juin 2017

Grèce : l'austérité sans fin


Les banquiers continuent à écraser la population

 

                                                Manifestation contre l'austérité en Grèce

Les négociations entre les ministres des Finances de la zone euro et le FMI (Fonds monétaire international) ont abouti à un énième prêt de 8,5 milliards d'euros pour l’État grec. Cet argent ne restera pas longtemps en Grèce, puisqu'il servira, début juillet, à rembourser des échéances de prêts antérieurs contractés auprès de la Banque européenne.
Après avoir imposé de nouvelles mesures d'austérité, le gouvernement grec a donc mérité un nouveau prêt… qui n’ira pas plus que les précédents aux classes populaires. Depuis 2008, le salaire minimum est passé de 794 € à 684 €, les retraites ont baissé de 40 % en moyenne, les impôts ont augmenté, les services publics, en particulier ceux de la Santé sont complètement exsangues. Révoltant !

jeudi 15 septembre 2016

Chili, mobilisation contre le système de retraite. Un article de notre hebdomadaire de cette semaine.



Chili : mobilisation contre le système de retraite

Les 24 juillet et 21 août derniers ont eu lieu des manifestations massives dans tout le Chili, réunissant travailleurs actifs, retraités, familles et jeunes mobilisés contre le système de retraite actuel.
Celui-ci oblige nombre de travailleurs à continuer de travailler après 65 ans, afin de pouvoir tout juste survivre, dans un pays où le coût de la vie est élevé.
Depuis 1990, les mesures en faveur des grandes entreprises privées et défavorables à la protection sociale, héritées de la dictature militaire de Pinochet, ont été maintenues et même renforcées par les gouvernements civils successifs, qu’ils soient de droite ou de gauche.
Ainsi les administrations des fonds de pension (AFP), ont été lancées en 1981 par le ministre du Travail de la junte militaire. Imaginé par des économistes et des patrons qui privatisaient alors tout le pays dans tous les domaines, y compris la santé et l’éducation, ce système a d’abord été un moyen de transformer une fraction des salaires en capital pour les grands groupes capitalistes.
Aujourd’hui, ces AFP sont milliardaires, investissant et boursicotant avec l’argent des travailleurs. Au Chili, la concentration de richesse atteint des sommets tandis que les pensions que perçoivent les retraités sont dérisoires. 91 % des retraités touchent moins de 156 000 pesos mensuels (environ 220 euros), alors que chaque mois les salariés abandonnent 500 milliards de pesos aux AFP appartenant aux grands groupes financiers de la construction, du cuivre, etc.
C’est contre ce racket antisocial et pour exiger un système solidaire de répartition que les travailleurs, les retraités et la jeunesse chilienne sont mobilisés. Le 4 novembre prochain, lors d’une nouvelle journée de grève nationale, ils seront encore nombreux à descendre dans la rue.

                                   Frédérique Lelay (Lutte ouvrière n°2511)

jeudi 25 août 2016

Allemagne : des salaires indignes pour les migrants


Allemagne : des salaires à 80 centimes de l'heure pour les migrants !

 
Le gouvernement allemand a décidé de proposer aux migrants 100 000 offres d'emplois payés à 80 centimes d'euros de l'heure. Pour justifier un salaire horaire encore plus bas que les jobs à 1 euros de l'heure que les pouvoirs publics imposent aux chômeurs de longue durée sous menace de couper les aides sociales, le ministère du Travail a prétendu que c'était l'occasion pour  ces migrants de perfectionner leur allemand.

   Travailleurs de nationalité allemande et de tous les pays, le patronat rêve de les payer à des salaires d’aumône. Raison de plus pour lutter tous ensemble.

vendredi 24 juin 2016

Brexit or not Brexit, Ah bas les frontières !



 Brexit or not Brexit,
prolétaires de tous les pays, unissons-nous ! 

Les résultats du référendum en Grande-Bretagne pour la sortie de l’Union Européenne sont célébrés par tout ce que ce pays compte de réactionnaires anti-immigrés et de partisans de ce qu’ils appellent la « souveraineté nationale ». Cette musique est reprise ici par le FN, qui y voit l’annonce d’une nouvelle ère, mais aussi par   une partie  de  ceux qui prétendent parler au nom d’un 
« souverainisme de gauche ». A l’heure où l’exploitation et les capitaux ignorent les frontières, ces gens-là voudraient en dresser de nouvelles.
         Mais les travailleurs de Grande-Bretagne comme d’ici, de Grèce, d’Espagne ou d’ailleurs, ont les mêmes intérêts : se défendre contre ces grandes puissances capitalistes qui leur font payer la crise générale de leur économie.
         A bas l'Europe des capitalistes, vive l'Europe des travailleurs !