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jeudi 5 octobre 2023

Éducation, AESH : de quoi se révolter ! Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière à paraître

                                                 AESH : de quoi se révolter !

04 Octobre 2023

Le 3 octobre, les accompagnants des élèves en situation de handicap, les AESH, qui permettent à des jeunes atteints d’un handicap quel qu’il soit d’intégrer l’école comme les autres enfants, étaient appelés par les syndicats à faire grève.

Ce sont leurs conditions de salaire et de travail et, de ce fait, les conditions d’accueil de ces jeunes qui se détériorent.

« En moyenne, les AESH n’obtiennent que des contrats de 21 heures par semaine, pour un salaire mensuel en dessous de 800 euros. Vous vous rendez bien compte que c’est invivable », témoignait une AESH au collège Saint-Exupéry de Lons-le-Saunier syndiquée au Snuipp (principal syndicat dans l’enseignement primaire).

Ces petits contrats lais­sent les employés, en gran­de majorité des femmes, dans une situation précaire. Mais ce sont aussi les jeunes handicapés qui pâtissent de la situation, car ils ne bénéficient pas de conditions qui leur permettent d’étudier et de progresser. Sans parler du fait que, trop souvent, le nombre trop faible d’AESH ne permet même pas aux parents de scolariser leur enfant.

Une salariée expliquait ainsi qu’une semaine après la rentrée, on lui a annoncé qu’elle devait s’occuper d’un élève supplémentaire, alors que, sur ses 21 heures hebdomadaires, elle avait déjà la charge de deux adolescents en difficulté. « J’ai dû refaire tout mon planning, et diviser par deux les durées d’aide », a-t-elle dénoncé.

Le gouvernement ne prévoit aucune embauche à la mesure des besoins, bien au contraire. Il envisage en effet de fusionner le métier d’AESH avec celui de surveillant (Assistant d’éducation, AED), soi-disant pour offrir un temps plein aux AESH, mais pour faire le travail de deux personnes ! Voilà un moyen commode d’en diminuer le nombre global, et ce alors qu’il manque déjà des surveillants dans les établissements scolaires.

Une situation révoltante à plus d’un titre contre laquelle les AESH ont totalement raison de protester.

                                                  Aline RETESSE (Lutte ouvrière n°2879)

 

À Toulouse

Les prochaines permanences prévues :

-Vendredi 6 octobre, de 15 h.40 à 16 h.40, marché du Val-Nord ;

- et de 17 h.15 à 18 heures 15, carrefour « Babou » ;

-Samedi matin 7 octobre, de 10 h.15 à 10 h.55 devant Monoprix ;

-de 11 h. à midi devant Auchan, Zup-sud ;

- et de 11 h. à midi au marché de la Colonie ; 

-Dimanche 8 octobre :

-de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du Centre ;

- et de 11 h. à midi, au marché Héloïse ;

-Lundi 9 octobre, de 18 h. à 19 h. centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien ;

-Mardi 10 octobre, de 18 à 19 heures devant l’Intermarché de la cité Joliot-Curie.

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.


lundi 26 septembre 2022

Éducation : il faut aussi un plan massif d’embauche de tous les travailleurs périscolaires nécessaires

 

Sans eux, une machine grippée qui se dirige vers le chaos

 

 

Pour faire fonctionner les établissements scolaires, il n’y a pas seulement des enseignants, des personnels de direction, de santé scolaire, d’entretien… il y a aussi tous ceux sans lesquels il n’y aurait pas de recrutement des uns et des autres. On le voit bien dans le Val d’Oise depuis la rentrée. Les employés chargés d’établir les contrats des AESH ou encore des personnels enseignants contractuels sont tellement en nombre insuffisant qu’ils ne peuvent faire face. C’est autant d’AESH ou d’enseignants qui auraient dû être dans les établissements dès la rentrée et qui n’ont pas pu l’être.

         Il est urgent que le gouvernement revoit cela pour aujourd’hui et pour demain. DM

mardi 20 septembre 2022

Éducation nationale, un univers de plus en plus kafkaïen. Deux témoignages du 95

 

 

AESH, des retards, des gâchis

 

Témoignage du 18.9.22.  

« Bien que disponible depuis la rentrée, mon contrat de travail pour devenir AESH était censé commencer le 15 Septembre ; à ce jour 18 septembre, le contrat n’est toujours pas prêt : le service chargé de préparer ces contrats est surchargé, des dizaines de dossiers sont en attente. Les employés font ce qu’ils peuvent, c’est désolant non seulement pour moi mais aussi pour les familles des élèves en situation de handicap qui attendent que leur adulte aidant soit nommé. Je sais dans quelle école je serai affectée, la directrice de l’école m’attend, mais sans contrat elle n’a pas le droit de m’accueillir. Quel gâchis. »  

 

Sans expérience de pratique, mais déjà formateur

Témoignage d’un nouveau professeur des écoles  

« Titulaire de mon Master 2 MEFF (soit Bac +5), au printemps dernier j’ai eu le concours pour devenir professeur des écoles. En cette rentrée j’attendais de savoir dans quelle école je serai affecté : surprise, je n’ai qu’une affectation de remplaçant, sans classe désignée, alors que je sais qu’il y a des classes sans professeur. Plus étonnant encore, je viens d’être convoqué pour aller former un contractuel qui a lui été affecté sur une classe ! »  

mardi 6 septembre 2022

L'éducation nationale Val d’Oise, l’intégration des élèves handicapés : dans le Val d'Oise, c'est comme partout, mais en pire. (1)

AESH : il en manque, et même quand il y en a...

 


Témoignage : "l'an dernier, des amies m'ont parlé du métier d'AESH, et ayant souhaité reprendre une activité professionnelle, j'ai contacté la direction académique au printemps pour candidater. J'ai eu assez vite un entretien, on s'est mis d'accord, et la direction a promis de proposer un poste à la rentrée. Je devais être recontactée fin juillet, pas de nouvelles. Fin aout, toujours rien. Finalement le 31 aout j'ai reçu un message me disant que j'aurai un contrat pour commencer le 15 septembre.

Bon, c'est surtout dommage pour l'enfant dont je vais m'occuper, car il n'aura personne pour la rentrée, ce qui doit angoisser quelque peu sa famille."