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lundi 6 janvier 2020
dimanche 15 décembre 2019
Delevoye : l’Alzheimer des politiciens
Une seule chose qu’il n’oublie pas : servir les intérêts du grand
patronat
Delevoye est à nouveau épinglé
pour avoir « oublié » de déclarer dans sa déclaration (obligatoire)
devant la commission chargée de la transparence des ministres quand ils entrent
en fonction, son poste de membre du conseil d'administration de la Fondation
SNCF, après avoir omis de signaler son appartenance à un institut de
formation des assurances et un salaire de plus de 5000 euros payé par un
institut « de réflexion sur l'éducation ». C'est ces liens que
traduisent le fait que les politiciens comme lui sont liés au monde des
entreprises et de la grande bourgeoisie.
Or omettre de telles déclarations constitue un délit.
Voir qu'en plus de s'attaquer aux retraites des travailleurs, le ministre chargé du dossier a la mémoire qui flanche ne peut qu’attiser la colère face à des politiciens qui nous vident les poches mais ne se privent pas de remplir les leurs au passage.
Or omettre de telles déclarations constitue un délit.
Voir qu'en plus de s'attaquer aux retraites des travailleurs, le ministre chargé du dossier a la mémoire qui flanche ne peut qu’attiser la colère face à des politiciens qui nous vident les poches mais ne se privent pas de remplir les leurs au passage.
Police : le régime spécial des policiers maintenu ?
Certes, il s’agit de son appareil de
répression
Des
salariés bien spéciaux
Les syndicats de police ont
annoncé qu’ils suspendaient leur participation au mouvement, car ils auraient
obtenu la garantie que les policiers continueraient à pouvoir partir à la
retraite à 57 ans comme actuellement.
Le gouvernement cherche ainsi à soigner les troupes dont il a besoin… en particulier contre les manifestants.
Le gouvernement cherche ainsi à soigner les troupes dont il a besoin… en particulier contre les manifestants.
Mais cela
prouve surtout que, contrairement à ce qu’il prétend depuis des semaines, il
sait reculer.
Raison de
plus pour amplifier la mobilisation et imposer le retrait de l’ensemble de son
projet !
Libellés :
5 décembre 2019,
police,
retraites
lundi 9 décembre 2019
Editorial des bulletins Lutte ouvrière d'entreprise du lundi 9 décembre 2019
Le 10
décembre et après, tous dans la lutte !
Le gouvernement voulait que l’on
s’exprime sur la réforme des retraites. Il a eu la seule réponse qu’il méritait : l’entrée en lutte
des travailleurs ! Avec les manifestations
massives dans tout le pays et les grèves
records à la SNCF, à la RATP
et dans l’Éducation, le 5 décembre a
été une démonstration de force du monde du travail.
Cette journée a été un succès
parce qu’elle a mobilisé toutes les catégories de salariés :
travailleurs du transport et enseignants, pompiers, ambulanciers, hospitaliers,
et de nombreux salariés du privé. Venus parfois seuls, à dix, vingt ou en
cortège, bien des salariés du privé ont répondu présent.
Travailleurs du privé ou du
public, des petites ou grandes entreprises du commerce, de la métallurgie, de
l’agroalimentaire, de la chimie ou de l’automobile… nous avons exprimé la
nécessité de nous battre ensemble. Parce que nous sommes tous attaqués par cette
réforme des retraites qui nous forcera à travailler plus longtemps pour des
pensions plus faibles. Et parce que nous sommes animés d’une même colère. Eh
bien, il faut continuer !
La réforme des retraites est la
goutte d’eau qui fait déborder le vase. C’est la mesure de trop qui s’ajoute
aux salaires bloqués, aux primes rognées, aux sous-effectifs et aux menaces de
licenciement. Et nous sommes tous logés à la même enseigne ! Les
pressions au travail, les cadences et les réorganisations
incessantes, la politique du chiffre, nous les subissons chez Michelin comme
dans les hôpitaux, dans les centres d’appels comme dans l’Éducation, chez Amazon comme à la
SNCF ou à la RATP.
Que l’on travaille dans le public
ou dans le privé, l’heure n’est plus aux corporatismes. Le gouvernement et les
journalistes aux ordres présentent les cheminots comme des privilégiés, le
conducteur de bus RATP comme un nanti par rapport à celui du Havre. À ce
jeu-là, nous sommes tous perdants parce que chacun trouvera toujours plus mal
payé et plus exploité que lui. Le CDI serait prétendument privilégié par
rapport au CDD, le CDD privilégié par rapport au chômeur, et ainsi de suite…
Refusons ce chantage et défendons
ensemble nos intérêts communs. Ensemble, une victoire est possible !
Prenons l’argent pour les
retraites, les salaires, les emplois et les services publics là où il est : du côté des
vrais privilégiés, parmi les banquiers amis de Macron, parmi
les actionnaires du CAC 40, parmi tous ceux qui ne se posent pas le problème de
leur retraite ou de leurs fins de mois parce qu’ils sont richissimes, parmi ces
vrais privilégiés que le gouvernement arrose de cadeaux.
Le gouvernement est sous
pression. Il ne veut pas d’un mouvement qui s’amplifie et il a déjà entrepris
les grandes manœuvres de déminage.
Après avoir répété « nous
irons jusqu’au bout » il dit maintenant « je vous ai compris » et il passe la main dans le dos des
directions syndicales, pour les entraîner dans un dialogue social destiné à
éteindre la contestation qui monte.
Alors que les salaires des
fonctionnaires sont bloqués depuis près de dix ans, le gouvernement promet
soudain des augmentations aux enseignants. Mais ce gouvernement qui détruit
systématiquement les droits des travailleurs et ne cesse de dire qu’il n’y a
plus d’argent dans les caisses publiques ne s’est pas transformé en Père Noël !
Pour démobiliser les grévistes,
le premier ministre Édouard Philippe, pourrait jouer sur la date de mise en
œuvre de la réforme. Autrement dit, ceux qui font grève ne seraient pas concernés…
mais leurs enfants le seraient ! Mais qui souhaiterait pour ses
enfants une vie pire que celle qu’il a eue ? Et c’est ce gouvernement qui ose nous faire des
leçons de morale sur la solidarité !
Cette semaine va être décisive.
La journée du 5 décembre donne une idée de l’immense force collective dont nous
disposons. Elle a encouragé ceux qui ne se sentent pas encore de se lancer dans
une grève reconductible, ainsi que ceux qui ont franchi le pas et se sont
engagés dans le bras de fer. Si les grèves se multiplient et se renforcent, si
de nouveaux manifestants battent le pavé, le gouvernement peut reculer comme
Juppé a dû le faire en 1995.
Alors, mardi, soyons le plus
nombreux possible en grève et dans la rue. Et mercredi et après, poursuivons le
combat jusqu’au retrait de la réforme Macron-Philippe !
Libellés :
5 décembre 2019
dimanche 8 décembre 2019
Grève, manifestations, mobilisation : le combat continue
Après cette démonstration de force,
continuons le combat !
Avec près 820 000
manifestants selon la police et 1 500 000 selon la CGT dans toute la
France, sans compter tous les grévistes qui ne sont pas allés manifester,
certains faute de transport pour s’y rendre, les travailleurs ont fait une
démonstration de leur force. Ministres ou commentateurs et tous les adversaires
du monde du travail ont dû le constater.
Eh oui,
la classe ouvrière existe et sait se montrer. Elle fait tourner toute la
société et quand elle se mobilise, ça se voit.
Pour
imposer le retrait de la réforme des retraites, mais aussi obtenir des salaires
décents, des embauches, des conditions de travail et de vie dignes de ce nom,
il faut poursuivre le combat, tous ensemble. Plusieurs catégories de
travailleurs, à la SNCF, à la RATP mais aussi dans l’Éducation nationale
continuent la grève en la déclarant reconductible. C’est le moment pour se
joindre à leur combat qui est celui de tous.
Demain lundi
à midi devant la sous-préfecture d’Argenteuil. On y vient. On en parle.
Libellés :
5 décembre 2019
Macron et son blabla… et la montée de la contestation !
Plus la ficelle est grosse…
Comme par enchantement, le
gouvernement a annoncé au lendemain de la journée du 5 décembre qu'il allait accélérer
les annonces sur la réforme des retraites. Dès lundi prochain la ministre de la
Santé et le haut-commissaire aux retraites Delevoye vont recevoir les
confédérations syndicales. Bref, après le « nous irons jusqu’au
bout », le gouvernement la joue « je vous ai compris ». Et ce
vendredi 6 décembre, en milieu d’après-midi, le premier ministre a fait un
discours non prévu pour dire et répéter sur tous les tons qu’il respectait les
syndicats, qu’il allait allonger la sauce pour mieux faire passer la pilule,
sans rien préciser, sauf de répéter que sa réforme était une mesure de justice,
en pariant sur le fait que les chefs des syndicats joueront le jeu.
Pour
l’instant, ces derniers, sauf la CFDT, ont appelé à une nouvelle journée le
mardi 10 décembre. Aucune raison de se fier à ce prétendu « dialogue »
qui vise à éteindre la montée de la contestation. Ce n'est pas dans les salons
que se décident les suites de la lutte mais dans les assemblées générales,
organisées par les grévistes eux-mêmes.
Libellés :
5 décembre 2019
samedi 7 décembre 2019
Mobilisation pour le retrait du plan Macron et pour les revendications. Un tract de Lutte ouvrière-Argenteuil
Contre
Macron et le grand patronat, tous ensemble !
Malgré les manœuvres du
gouvernement pour tenter d’opposer les salariés du public à ceux du privé,
malgré sa propagande autour du prétendu « corporatisme » des
travailleurs de la RATP ou de la SNCF, l’immense majorité de la population
soutient la grève contre la réforme des retraites. 70 % des personnes
interrogées y sont favorables. Et ça monte ! Plus les ministres en
parlent, plus les travailleurs comprennent qu’ils seront tous attaqués. Ce que
des centaines de milliers ont démontré en descendant massivement dans la rue ce
jeudi.
Le
soutien le plus efficace, c’est d’entrer dans la bataille aux côtés des
secteurs les plus mobilisés. Macron et sa bande sont inquiets et fébriles.
C’est le moment de mobiliser l’immense force collective des travailleurs pour
faire reculer ce gouvernement et derrière lui, le patronat qui encaisse les
milliards.
Lutte
ouvrière soutient l’appel suivant :
« Retrait du plan Macron sur les retraites
Rassemblement interprofessionnel
Et des grévistes d’Argenteuil-Bezons
En grève reconduite après le 5
Lundi 9 décembre
À 12 heures
Devant la
Sous-préfecture d’Argenteuil
Rond-point Marcel Dassault
Lisez le blog Lutte Ouvrière Argenteuil : « lo argenteuil »
Contact avec LO-Argenteuil :
Impr. Sp. LO le 6.12.19.
Libellés :
5 décembre 2019
vendredi 6 décembre 2019
Argenteuil : contre le plan Macron contre les retraites, un rassemblement lundi midi 9 décembre
Lutte
ouvrière soutient l’appel suivant :
« Retrait du plan Macron sur les retraites
Rassemblement interprofessionnel
Et des grévistes d’Argenteuil-Bezons
En grève reconduite après le 5
Lundi 9 décembre
À 12 heures
Devant la
Sous-préfecture d’Argenteuil
Rond-point Marcel Dassault
AG des grévistes d’Argenteuil-Bezons
avec le soutien des organisations syndicales »
Libellés :
5 décembre 2019
Grève : Argenteuil et la région se mobilisent
Première assemblée générale des grévistes
Une assemblée générale
interprofessionnelle s’est réuni hier matin à l’espace Mandela. Elle a réuni
pas complètement, mais essentiellement des enseignants d’Argenteuil, de Bezons,
et de Cormeilles en Parisis. Nous étions 90. Elle a démontré que la
mobilisation se développait, mais aussi les interrogations des participants
face à l’ampleur de la tâche. La perspective de la nécessité de la grève
reconductible a été votée à l’unanimité des présents.
Une
nouvelle assemblée générale se réunit ce matin vendredi à 9 heures 30 à
l’espace Mandela.
La
création d’un comité de grève et d’organisation de celle-ci a été entérinée.
Ouvert à tous, il est chargé de préparé l’assemblée générale, et de lui faire
des propositions. Ses membres sont révocables chaque jour.
Sur la bonne voie
Dans le cortège de l’UD CGT du
Val d’Oise, nous étions en nombre. Deux ou trois fois plus qu’y compris lors
des manifestations importantes de ces dernières années. Un premier beau succès,
mais comme il y a de la marge, il peut être bientôt largement dépassé.
A
noter les trois cars affrétés sur la Ville par la CGT et un par la FSU.
Banquer, si tu continues…
Blanquer a envoyé un courrier de
dernier heure tentant de mettre de son côté les personnels de l’Éducation
nationale (voir ci-dessous). Mal lui
en a pris. Nous avons appris le cas d’une enseignante qui hésitait à se mettre
en grève hier. Lisant que Blanquer s’engageait à ce que dans le cadre de leur
réforme aucun enseignant ait une retraite inférieure à… 1000 euros (!), cela
l’a promptement convaincue de se mettre en grève.
Contre Macron et les patrons, tous
ensemble !
Malgré les manœuvres du
gouvernement pour tenter d’opposer les salariés du public à ceux du privé,
malgré sa propagande autour du prétendu « corporatisme » des
travailleurs de la RATP ou de la SNCF, l’immense majorité de la population
soutient la grève contre la réforme des retraites. 70 % des personnes
interrogées y sont favorables. Et ça monte ! Plus les ministres ne
parlent, plus les travailleurs comprennent qu’ils seront tous attaqués. Ce que
des centaines de milliers ont démontré en descendant massivement dans la rue ce
jeudi.
Le
soutien le plus efficace, c’est d’entrer dans la bataille aux côtés des
secteurs les plus mobilisés. Macron et sa bande sont inquiets et
fébriles ? C’est le moment de mobiliser l’immense force collective des
travailleurs pour faire reculer ce gouvernement et derrière lui, le patronat
qui encaisse les milliards.
Blanquer manie la propagande à défaut de donner des moyens pour l’Éducation
Tentative de dernière heure
La grève du 5 décembre s'annonce
massive dans l'Éducation nationale, comme dans bien d'autres secteurs. Inquiet,
le ministre Blanquer a fait envoyer un courrier électronique à chaque
enseignant, dans lequel il se veut rassurant. Il y répète le mensonge selon
lequel la réforme serait positive pour les salariés. Il promet même une
« revalorisation salariale » pour les enseignants... à la Saint
Glinglin.
En début
de semaine, il avait déclaré que « certains sont en grève parce qu'ils
ne comprennent pas tout ». Ses communicants ont dû lui dire qu'il n'était
pas très malin d'insulter ceux qui contestent massivement la réforme du
gouvernement. Son courrier aux montre que le gouvernement craint la réussite du
5 décembre.
Libellés :
5 décembre 2019,
éducation
jeudi 5 décembre 2019
Grèves, manifestions, tous ensemble, à Paris, à 14 heures gare de l’Est
5
décembre : la force des travailleurs c’est la grève… et c’est à eux de la
diriger !
03 Décembre 2019
Au fil des semaines,
progressivement, bien des travailleurs ont commencé à voir dans la journée du 5
décembre l’occasion de manifester leur mécontentement. Non seulement sur les
retraites, mais contre tout ce qu’ils subissent depuis trop longtemps. Quant
aux organisations syndicales elles-mêmes, elle ne sont venues à l’dée de cette
journée que peu à peu, et bon gré mal gré.
Au départ, il y a la réussite de la grève des travailleurs de la RATP le 13 septembre. Ce jour-là, l’importance de la mobilisation a paralysé toute la région parisienne, au point que les syndicats, à leur grande surprise, ont dû organiser des suites.
C’est ce qu’a fait la CGT en
appelant à un mouvement interprofessionnel pour le 24 septembre. L’UNSA, elle,
a appelé à une grève reconductible à partir du 5 décembre à la RATP, avec
l’argument que le versement du 13e mois permettrait aux travailleurs des bus et
du métro d’affronter une grève reconductible. Puis, la CGT RATP s’est ralliée
au 5 décembre, même s’il a fallu attendre le 21 octobre pour qu’elle dépose un
préavis de grève reconductible. Comme toujours avec les directions syndicales,
même au lendemain d’une journée de grève absolument réussie, les perspectives
ne s’éclaircissaient guère.
Finalement, le 16 octobre, les
confédérations CGT, Force ouvrière, FSU et Solidaires ont décidé d’appeler à « une
première journée de grève interprofessionnelle » le 5 décembre. À
partir de ce moment, cette journée prenait une autre signification. Car cela
faisait des années que les confédérations syndicales s’employaient à ne pas
organiser ensemble une telle journée de grève.
Mais les directions syndicales
ont aussi été mises face à des mobilisations spontanées des travailleurs de la
SNCF, suivies et reconduites, qui leur ont confirmé la nécessité de faire du 5
décembre une journée de mobilisation exutoire.
Cela a été d’abord le mouvement
de retrait suite à l’accident du 16 octobre d’un TER dans les Hauts-de-France.
Lancé dans bien des endroits par des militants de base de la CGT, pour dénoncer
les conditions de sécurité dans ces trains sans contrôleur, il s’est répandu
dans tout le pays pendant plusieurs jours. Et puis, juste après, des grèves se
sont succédé dans des centres de maintenance de la SNCF, comme à Châtillon et
au Landy en région parisienne, contre des projets de réorganisation de la
direction.
Toutes ces mobilisations
surprises et contagieuses, témoignant de la profondeur du mécontentement, ont
poussé la direction de la CGT-Cheminots à appeler dans la foulée à la grève
reconductible dès le 5, rejoignant SUD-Rail et l’UNSA-Ferroviaire.
L’annonce de la journée du 5
décembre est ainsi progressivement entrée en résonance avec le mécontentement
existant, non seulement à la SNCF et à la RATP, mais parmi bien des
travailleurs du public comme du privé. C’est ainsi qu’une mobilisation
importante est devenue prévisible, au point d’inquiéter le gouvernement.
Bien des travailleurs ressentent
au fond que ce n’est qu’avec de telles mobilisations d’ensemble qu’on peut
changer les choses. Les freins qui empêchent les travailleurs de réagir aux
attaques patronales et gouvernementales, comme la peur du chômage ou encore le
fait de n’avoir pas confiance, à juste titre, dans les directions syndicales,
tout cela pourrait commencer à sauter. Et une journée réussie peut être, pour
les travailleurs, l’occasion de prendre conscience de la force qu’ils
représentent.
Cela peut être aussi l’occasion
pour que les travailleurs prennent en main leurs luttes, démocratiquement, à la
base. Pour cela, rien ne vaut les assemblées générales démocratiques
rassemblant tous les grévistes, élisant un comité de grève ouvert à tous,
syndiqués comme non syndiqués, dont tous les membres soient révocables, et
devant rendre compte à l’assemblée générale et à personne d’autre.
Reprendre conscience de sa force,
s’habituer à diriger elle-même ses luttes : cela peut être un pas
important pour l’ensemble de la classe ouvrière, en vue de tous les combats
qu’elle aura à mener contre un système capitaliste acharné à lui faire payer
les conséquences de sa crise.
Pierre ROYAN (Lutte ouvrière n°2679)
LCI :
Débat avec Nathalie Arthaud
Aujourd’hui
à 12h30
Pour
information, faites circuler
Tous
grévistes, ensemble réunis,
Une assemblée générale interprofessionnelle
aura lieu à Argenteuil, le matin du 5 décembre et celui du 6 décembre
A 9
heures 30
Espace
Mandela
82 avenue
du Gl Leclerc
Argenteuil
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