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dimanche 15 décembre 2019

Delevoye : l’Alzheimer des politiciens


Une seule chose qu’il n’oublie pas : servir les intérêts du grand patronat



Delevoye est à nouveau épinglé pour avoir « oublié » de déclarer dans sa déclaration (obligatoire) devant la commission chargée de la transparence des ministres quand ils entrent en fonction, son poste de membre du conseil d'administration de la Fondation SNCF, après avoir omis de signaler son appartenance à un institut de formation des assurances et un salaire de plus de 5000 euros payé par un institut « de réflexion sur l'éducation ». C'est ces liens que  traduisent le fait que les politiciens comme lui sont liés au monde des entreprises et de la grande bourgeoisie.
        Or omettre de telles déclarations constitue un délit.
     Voir qu'en plus de s'attaquer aux retraites des travailleurs, le ministre chargé du dossier a la mémoire qui flanche ne peut qu’attiser la colère face à des politiciens qui nous vident les poches mais ne se privent pas de remplir les leurs au passage.

Police : le régime spécial des policiers maintenu ?


Certes, il s’agit de son appareil de répression


Des salariés bien spéciaux

Les syndicats de police ont annoncé qu’ils suspendaient leur participation au mouvement, car ils auraient obtenu la garantie que les policiers continueraient à pouvoir partir à la retraite à 57 ans comme actuellement.
         Le gouvernement cherche ainsi à soigner les troupes dont il a besoin… en particulier contre les manifestants.
Mais cela prouve surtout que, contrairement à ce qu’il prétend depuis des semaines, il sait reculer.
Raison de plus pour amplifier la mobilisation et imposer le retrait de l’ensemble de son projet !

lundi 9 décembre 2019

Editorial des bulletins Lutte ouvrière d'entreprise du lundi 9 décembre 2019


Le 10 décembre et après, tous dans la lutte !





Le gouvernement voulait que l’on s’exprime sur la réforme des retraites. Il a eu la seule réponse qu’il méritait: lentrée en lutte des travailleurs! Avec les manifestations massives dans tout le pays et les grèves records à la SNCF, à la RATP et dans l’Éducation, le 5 décembre a été une démonstration de force du monde du travail.
Cette journée a été un succès parce qu’elle a mobilisé toutes les catégories de salariés: travailleurs du transport et enseignants, pompiers, ambulanciers, hospitaliers, et de nombreux salariés du privé. Venus parfois seuls, à dix, vingt ou en cortège, bien des salariés du privé ont répondu présent.
Travailleurs du privé ou du public, des petites ou grandes entreprises du commerce, de la métallurgie, de l’agroalimentaire, de la chimie ou de l’automobile… nous avons exprimé la nécessité de nous battre ensemble. Parce que nous sommes tous attaqués par cette réforme des retraites qui nous forcera à travailler plus longtemps pour des pensions plus faibles. Et parce que nous sommes animés d’une même colère. Eh bien, il faut continuer!
La réforme des retraites est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. C’est la mesure de trop qui s’ajoute aux salaires bloqués, aux primes rognées, aux sous-effectifs et aux menaces de licenciement. Et nous sommes tous logés à la même enseigne! Les pressions au travail, les cadences et les réorganisations incessantes, la politique du chiffre, nous les subissons chez Michelin comme dans les hôpitaux, dans les centres dappels comme dans l’Éducation, chez Amazon comme à la SNCF ou à la RATP.
Que l’on travaille dans le public ou dans le privé, l’heure n’est plus aux corporatismes. Le gouvernement et les journalistes aux ordres présentent les cheminots comme des privilégiés, le conducteur de bus RATP comme un nanti par rapport à celui du Havre. À ce jeu-là, nous sommes tous perdants parce que chacun trouvera toujours plus mal payé et plus exploité que lui. Le CDI serait prétendument privilégié par rapport au CDD, le CDD privilégié par rapport au chômeur, et ainsi de suite…
Refusons ce chantage et défendons ensemble nos intérêts communs. Ensemble, une victoire est possible!
Prenons l’argent pour les retraites, les salaires, les emplois et les services publics là où il est: du côté des vrais privilégiés, parmi les banquiers amis de Macron, parmi les actionnaires du CAC 40, parmi tous ceux qui ne se posent pas le problème de leur retraite ou de leurs fins de mois parce qu’ils sont richissimes, parmi ces vrais privilégiés que le gouvernement arrose de cadeaux.
Le gouvernement est sous pression. Il ne veut pas d’un mouvement qui s’amplifie et il a déjà entrepris les grandes manœuvres de déminage.
Après avoir répété «nous irons jusquau bout» il dit maintenant «je vous ai compris» et il passe la main dans le dos des directions syndicales, pour les entraîner dans un dialogue social destiné à éteindre la contestation qui monte.
Alors que les salaires des fonctionnaires sont bloqués depuis près de dix ans, le gouvernement promet soudain des augmentations aux enseignants. Mais ce gouvernement qui détruit systématiquement les droits des travailleurs et ne cesse de dire qu’il n’y a plus d’argent dans les caisses publiques ne s’est pas transformé en Père Noël!
Pour démobiliser les grévistes, le premier ministre Édouard Philippe, pourrait jouer sur la date de mise en œuvre de la réforme. Autrement dit, ceux qui font grève ne seraient pas concernés… mais leurs enfants le seraient! Mais qui souhaiterait pour ses enfants une vie pire que celle quil a eue? Et cest ce gouvernement qui ose nous faire des leçons de morale sur la solidarité!
Cette semaine va être décisive. La journée du 5 décembre donne une idée de l’immense force collective dont nous disposons. Elle a encouragé ceux qui ne se sentent pas encore de se lancer dans une grève reconductible, ainsi que ceux qui ont franchi le pas et se sont engagés dans le bras de fer. Si les grèves se multiplient et se renforcent, si de nouveaux manifestants battent le pavé, le gouvernement peut reculer comme Juppé a dû le faire en 1995.

Alors, mardi, soyons le plus nombreux possible en grève et dans la rue. Et mercredi et après, poursuivons le combat jusqu’au retrait de la réforme Macron-Philippe!

Agenda militant – mobilisation Paris manifestation de mardi


dimanche 8 décembre 2019

Grève, manifestations, mobilisation : le combat continue


Après cette démonstration de force, continuons le combat !



Avec près 820 000 manifestants selon la police et 1 500 000 selon la CGT dans toute la France, sans compter tous les grévistes qui ne sont pas allés manifester, certains faute de transport pour s’y rendre, les travailleurs ont fait une démonstration de leur force. Ministres ou commentateurs et tous les adversaires du monde du travail ont dû le constater.
Eh oui, la classe ouvrière existe et sait se montrer. Elle fait tourner toute la société et quand elle se mobilise, ça se voit.
Pour imposer le retrait de la réforme des retraites, mais aussi obtenir des salaires décents, des embauches, des conditions de travail et de vie dignes de ce nom, il faut poursuivre le combat, tous ensemble. Plusieurs catégories de travailleurs, à la SNCF, à la RATP mais aussi dans l’Éducation nationale continuent la grève en la déclarant reconductible. C’est le moment pour se joindre à leur combat qui est celui de tous.

Demain lundi à midi devant la sous-préfecture d’Argenteuil. On y vient. On en parle.



Macron et son blabla… et la montée de la contestation !


Plus la ficelle est grosse…



Comme par enchantement, le gouvernement a annoncé au lendemain de la journée du 5 décembre qu'il allait accélérer les annonces sur la réforme des retraites. Dès lundi prochain la ministre de la Santé et le haut-commissaire aux retraites Delevoye vont recevoir les confédérations syndicales. Bref, après le « nous irons jusqu’au bout », le gouvernement la joue « je vous ai compris ». Et ce vendredi 6 décembre, en milieu d’après-midi, le premier ministre a fait un discours non prévu pour dire et répéter sur tous les tons qu’il respectait les syndicats, qu’il allait allonger la sauce pour mieux faire passer la pilule, sans rien préciser, sauf de répéter que sa réforme était une mesure de justice, en pariant sur le fait que les chefs des syndicats joueront le jeu.
Pour l’instant, ces derniers, sauf la CFDT, ont appelé à une nouvelle journée le mardi 10 décembre. Aucune raison de se fier à ce prétendu « dialogue » qui vise à éteindre la montée de la contestation. Ce n'est pas dans les salons que se décident les suites de la lutte mais dans les assemblées générales, organisées par les grévistes eux-mêmes.

samedi 7 décembre 2019

Renforcer la mobilisation : Jean-Pierre MERCIER sur LCI hier

Mobilisation pour le retrait du plan Macron et pour les revendications. Un tract de Lutte ouvrière-Argenteuil


Contre Macron et le grand patronat, tous ensemble !

Malgré les manœuvres du gouvernement pour tenter d’opposer les salariés du public à ceux du privé, malgré sa propagande autour du prétendu « corporatisme » des travailleurs de la RATP ou de la SNCF, l’immense majorité de la population soutient la grève contre la réforme des retraites. 70 % des personnes interrogées y sont favorables. Et ça monte ! Plus les ministres en parlent, plus les travailleurs comprennent qu’ils seront tous attaqués. Ce que des centaines de milliers ont démontré en descendant massivement dans la rue ce jeudi.
Le soutien le plus efficace, c’est d’entrer dans la bataille aux côtés des secteurs les plus mobilisés. Macron et sa bande sont inquiets et fébriles. C’est le moment de mobiliser l’immense force collective des travailleurs pour faire reculer ce gouvernement et derrière lui, le patronat qui encaisse les milliards.

          
                                                                                                                                                 

Lutte ouvrière soutient l’appel suivant :
« Retrait du plan Macron sur les retraites
Rassemblement interprofessionnel
Et des grévistes d’Argenteuil-Bezons
En grève reconduite après le 5
Lundi 9 décembre
À 12 heures
Devant la
Sous-préfecture d’Argenteuil
Rond-point Marcel Dassault

 

Lisez le blog Lutte Ouvrière Argenteuil : « lo argenteuil »
Contact avec LO-Argenteuil :
MDommarie@aol.com – 06 99 49 98 64


                                                                              Impr. Sp. LO le 6.12.19.

vendredi 6 décembre 2019

Argenteuil : contre le plan Macron contre les retraites, un rassemblement lundi midi 9 décembre


Lutte ouvrière soutient l’appel suivant :
« Retrait du plan Macron sur les retraites

Rassemblement interprofessionnel

Et des grévistes d’Argenteuil-Bezons

En grève reconduite après le 5

Lundi 9 décembre

À 12 heures
Devant la
Sous-préfecture d’Argenteuil
Rond-point Marcel Dassault

AG des grévistes d’Argenteuil-Bezons avec le soutien des organisations syndicales »

Grève et manifestations du 5 décembre : une première journée très réussie. Une interview de Nathalie ARTHAUD lors de la manifestation parisienne : « Oui, on peut les faire reculer ».

Nathalie ARTHAUD sur LCI-midi hier

Grève : Argenteuil et la région se mobilisent


Première assemblée générale des grévistes

Une assemblée générale interprofessionnelle s’est réuni hier matin à l’espace Mandela. Elle a réuni pas complètement, mais essentiellement des enseignants d’Argenteuil, de Bezons, et de Cormeilles en Parisis. Nous étions 90. Elle a démontré que la mobilisation se développait, mais aussi les interrogations des participants face à l’ampleur de la tâche. La perspective de la nécessité de la grève reconductible a été votée à l’unanimité des présents.
         Une nouvelle assemblée générale se réunit ce matin vendredi à 9 heures 30 à l’espace Mandela.
         La création d’un comité de grève et d’organisation de celle-ci a été entérinée. Ouvert à tous, il est chargé de préparé l’assemblée générale, et de lui faire des propositions. Ses membres sont révocables chaque jour.

Sur la bonne voie

Dans le cortège de l’UD CGT du Val d’Oise, nous étions en nombre. Deux ou trois fois plus qu’y compris lors des manifestations importantes de ces dernières années. Un premier beau succès, mais comme il y a de la marge, il peut être bientôt largement dépassé.
         A noter les trois cars affrétés sur la Ville par la CGT et un par la FSU.


Banquer, si tu continues…

Blanquer a envoyé un courrier de dernier heure tentant de mettre de son côté les personnels de l’Éducation nationale (voir ci-dessous). Mal lui en a pris. Nous avons appris le cas d’une enseignante qui hésitait à se mettre en grève hier. Lisant que Blanquer s’engageait à ce que dans le cadre de leur réforme aucun enseignant ait une retraite inférieure à… 1000 euros (!), cela l’a promptement convaincue de se mettre en grève.

Contre Macron et les patrons, tous ensemble !



Malgré les manœuvres du gouvernement pour tenter d’opposer les salariés du public à ceux du privé, malgré sa propagande autour du prétendu « corporatisme » des travailleurs de la RATP ou de la SNCF, l’immense majorité de la population soutient la grève contre la réforme des retraites. 70 % des personnes interrogées y sont favorables. Et ça monte ! Plus les ministres ne parlent, plus les travailleurs comprennent qu’ils seront tous attaqués. Ce que des centaines de milliers ont démontré en descendant massivement dans la rue ce jeudi.
Le soutien le plus efficace, c’est d’entrer dans la bataille aux côtés des secteurs les plus mobilisés. Macron et sa bande sont inquiets et fébriles ? C’est le moment de mobiliser l’immense force collective des travailleurs pour faire reculer ce gouvernement et derrière lui, le patronat qui encaisse les milliards.

Blanquer manie la propagande à défaut de donner des moyens pour l’Éducation


Tentative de dernière heure

 

 

La grève du 5 décembre s'annonce massive dans l'Éducation nationale, comme dans bien d'autres secteurs. Inquiet, le ministre Blanquer a fait envoyer un courrier électronique à chaque enseignant, dans lequel il se veut rassurant. Il y répète le mensonge selon lequel la réforme serait positive pour les salariés. Il promet même une « revalorisation salariale » pour les enseignants... à la Saint Glinglin.

En début de semaine, il avait déclaré que « certains sont en grève parce qu'ils ne comprennent pas tout ». Ses communicants ont dû lui dire qu'il n'était pas très malin d'insulter ceux qui contestent massivement la réforme du gouvernement. Son courrier aux montre que le gouvernement craint la réussite du 5 décembre.

jeudi 5 décembre 2019

Grève, manifestation, « Qu’on arrête de se faire marcher desssus ». Nathalie ARTHAUD à Sud-Radio hier

Grèves, manifestions, tous ensemble, à Paris, à 14 heures gare de l’Est


5 décembre : la force des travailleurs c’est la grève… et c’est à eux de la diriger !

03 Décembre 2019

Au fil des semaines, progressivement, bien des travailleurs ont commencé à voir dans la journée du 5 décembre l’occasion de manifester leur mécontentement. Non seulement sur les retraites, mais contre tout ce qu’ils subissent depuis trop longtemps. Quant aux organisations syndicales elles-mêmes, elle ne sont venues à l’dée de cette journée que peu à peu, et bon gré mal gré.





Au départ, il y a la réussite de la grève des travailleurs de la RATP le 13 septembre. Ce jour-là, l’importance de la mobilisation a paralysé toute la région parisienne, au point que les syndicats, à leur grande surprise, ont dû organiser des suites.
C’est ce qu’a fait la CGT en appelant à un mouvement interprofessionnel pour le 24 septembre. L’UNSA, elle, a appelé à une grève reconductible à partir du 5 décembre à la RATP, avec l’argument que le versement du 13e mois permettrait aux travailleurs des bus et du métro d’affronter une grève reconductible. Puis, la CGT RATP s’est ralliée au 5 décembre, même s’il a fallu attendre le 21 octobre pour qu’elle dépose un préavis de grève reconductible. Comme toujours avec les directions syndicales, même au lendemain d’une journée de grève absolument réussie, les perspectives ne s’éclaircissaient guère.
Finalement, le 16 octobre, les confédérations CGT, Force ouvrière, FSU et Solidaires ont décidé d’appeler à « une première journée de grève interprofessionnelle » le 5 décembre. À partir de ce moment, cette journée prenait une autre signification. Car cela faisait des années que les confédérations syndicales s’employaient à ne pas organiser ensemble une telle journée de grève.
Mais les directions syndicales ont aussi été mises face à des mobilisations spontanées des travailleurs de la SNCF, suivies et reconduites, qui leur ont confirmé la nécessité de faire du 5 décembre une journée de mobilisation exutoire.
Cela a été d’abord le mouvement de retrait suite à l’accident du 16 octobre d’un TER dans les Hauts-de-France. Lancé dans bien des endroits par des militants de base de la CGT, pour dénoncer les conditions de sécurité dans ces trains sans contrôleur, il s’est répandu dans tout le pays pendant plusieurs jours. Et puis, juste après, des grèves se sont succédé dans des centres de maintenance de la SNCF, comme à Châtillon et au Landy en région parisienne, contre des projets de réorganisation de la direction.
Toutes ces mobilisations surprises et contagieuses, témoignant de la profondeur du mécontentement, ont poussé la direction de la CGT-Cheminots à appeler dans la foulée à la grève reconductible dès le 5, rejoignant SUD-Rail et l’UNSA-Ferroviaire.
L’annonce de la journée du 5 décembre est ainsi progressivement entrée en résonance avec le mécontentement existant, non seulement à la SNCF et à la RATP, mais parmi bien des travailleurs du public comme du privé. C’est ainsi qu’une mobilisation importante est devenue prévisible, au point d’inquiéter le gouvernement.
Bien des travailleurs ressentent au fond que ce n’est qu’avec de telles mobilisations d’ensemble qu’on peut changer les choses. Les freins qui empêchent les travailleurs de réagir aux attaques patronales et gouvernementales, comme la peur du chômage ou encore le fait de n’avoir pas confiance, à juste titre, dans les directions syndicales, tout cela pourrait commencer à sauter. Et une journée réussie peut être, pour les travailleurs, l’occasion de prendre conscience de la force qu’ils représentent.
Cela peut être aussi l’occasion pour que les travailleurs prennent en main leurs luttes, démocratiquement, à la base. Pour cela, rien ne vaut les assemblées générales démocratiques rassemblant tous les grévistes, élisant un comité de grève ouvert à tous, syndiqués comme non syndiqués, dont tous les membres soient révocables, et devant rendre compte à l’assemblée générale et à personne d’autre.
Reprendre conscience de sa force, s’habituer à diriger elle-même ses luttes : cela peut être un pas important pour l’ensemble de la classe ouvrière, en vue de tous les combats qu’elle aura à mener contre un système capitaliste acharné à lui faire payer les conséquences de sa crise.

                                                      Pierre ROYAN (Lutte ouvrière n°2679)


LCI :  Débat avec Nathalie Arthaud
Aujourd’hui à 12h30


Pour information, faites circuler

Tous grévistes, ensemble réunis,
Une assemblée générale interprofessionnelle aura lieu à Argenteuil, le matin du 5 décembre et celui du 6 décembre
A 9 heures 30
Espace Mandela
82 avenue du Gl Leclerc
Argenteuil