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mercredi 26 janvier 2022

Argenteuil, culture, histoire, conscience, une soirée avec Liliane Lelaidier-Marton, une avant-première du Salon du Livre et des lecteurs organisée par l’association « Sous Les Couvertures »

 

On nous informe

Malgré les difficultés de la période, cette association pugnace et déterminée a décidé de maintenir son Salon du Livre et des lecteurs 2022. Il aura lieu cette année à l’Atrium les samedi et dimanche 5 et 6 février prochain, route de Cormeilles, de 10 heures à 18 heures, à 400 mètres de la gare du Val d’Argenteuil. Il faut y être nombreux. Ce bel effort mérite le soutien de tous. L’entrée est libre.

         Sous Les Couvertures organise plusieurs avant-premières.

         La première aura lieu demain soir au cinéma Le Jean Gabin du parc de la mairie d’Argenteuil, de 19 heures à 21 heures 30. Elle sera un hommage à Liliane LELAIDIER-MARTON, une vraie personnalité d’Argenteuil.

         Enfant de parents immigrés juifs hongrois militants au PCF, elle grandit à Drancy. Ses parents disparurent dans les camps de la mort. Liliane fut une « enfant cachée ».

         Depuis des décennies, lors du Forum des associations, au Salon du Livre, et surtout dans de nombreuses classes, Liliane n’eut de cesse (et elle continue encore), de transmettre l’histoire du drame de l’effroi, celui de la Solution finale, et un de ses aspects qui donne de l’espoir, celui de la survie d’enfants « cachés » qui fut l’œuvre de l’engagement de milliers d’habitants, souvent « ordinaires » mais demeurés humains dans l’horreur, ces « Justes » dont on rend hommage aujourd’hui.

         Demain, Liliane s’entretiendra avec l’écrivain Romain Slocombe qui lui aussi, par plusieurs de ses romans (dont sa dernière série autour de l’ignoble inspecteur Sadorski), s’active pour transmettre la réalité de ce passé et susciter la réflexion et la conscience.

         Cette soirée est un hommage particulier pour Liliane et pour ceux qui œuvrent dans ce sens.

mercredi 3 octobre 2018

Education : enseignement professionnel, le gouvernement en marche pour baisser le niveau de culture de la jeunesse ouvrière


Lycée professionnel : une réforme inacceptable 

Jeudi 27 septembre, les enseignants et employés des lycées professionnels étaient appelés à faire grève et à manifester. Ils refusent une réforme qui réduit l’enseignement délivré aux lycéens, permettant au gouvernement de supprimer à terme 3 500 postes.
L’objectif est de développer l’apprentissage patronal au détriment de la formation professionnelle en établissement scolaire.
En 2008 déjà, la précédente réforme avait privé les élèves de lycée professionnel d’une année de scolarité, sous prétexte qu’ils pouvaient préparer le baccalauréat en trois ans au lieu de quatre. Avec la réforme programmée pour septembre 2019, la baisse des heures continue. Une dizaine de semaines de cours sera supprimée sur les trois années du bac professionnel. D’ores et déjà le nombre de places ouvertes pour le concours d’enseignant est en nette diminution.
Certaines filières sont particulièrement visées comme la filière gestion administration (GA) menacée de disparition. Les professeurs des spécialités concernées sont incités à se reconvertir en changeant de discipline, ce qui n’est pas toujours possible, ou en quittant l’enseignement.
Cette réforme permet aussi de remplacer de plus en plus l’école par l’apprentissage, non seulement dans les centres de formation d’apprentis gérés par les chambres patronales, mais dans les établissements scolaires eux-mêmes. Le ministre veut de l’apprentissage dans tous les lycées professionnels, ce qui signifie bien souvent un apprentissage de l’exploitation.
Enfin, et c’est bien à l’image du mépris de classe de ce gouvernement, comme de ses prédécesseurs, les enseignements généraux vont fortement diminuer et ne seront envisagés, de manière étroite, qu’en lien avec la vie professionnelle. Il n’est plus guère de mode de faire du français, de la littérature ou de l’histoire-géographie dans un but d’ouverture culturelle, mais bien dans un but strictement utilitaire… pour les futurs employeurs, s’ils existent.

                                          Christian CHAVAUX (Lutte ouvrière n°2617)




mardi 29 mai 2018

En guerre de Stéphane Brizé, Vincent Lindon et ses camarades, un film exceptionnel, à voir, à réfléchir, à discuter


La société capitaliste : une société de guerre sociale



En guerre est un film exceptionnel. Son réalisateur a été capable de produire un film totalement réaliste, au point que l’on ne sait plus si c’est un film ou un documentaire. Vincent Lindon en militant syndical, les acteurs, les figurants concourent tous sans discussion à cet effet.
         Il s’agit d’une usine qui ferme d’un grand groupe international. Elle est rentable. Qu’importe, elle l’est moins que ce que pourra permettre sa délocalisation. Nous savons tous cela. Quant à l’Etat, il fait mine de comprendre les   salariés, mais il se retranche derrière la loi et les décisions de justice. Et puis, il y a le Capital, bien organisé, uni lui comme un seul homme, pour imposer sa décision face à la révolte des travailleurs.
         Dans l'histoire racontée dans En guerre, la force des salariés permet certes de franchir bien des obstacles, mais elle butte sur les questions de la nécessaire unité dans la grève et sur celle de la démocratie ouvrière.
         En guerre est un film passionnant. Bien sûr, le combat des travailleurs n’y est pas un chemin semé de roses qui, en l’occurrence, ne se termine pas comme nous le souhaiterions. Mais son réalisme, les questions qu’il pose, incitent à réfléchir, et à faire réfléchir, sur bien des aspects du combat de classe précédemment évoqués. Combat de classe, lutte de deux classes fondamentalement opposées, qui marquent une société de guerre sociale.
         Un film "grand public" mais utile à tous les militants du monde du travail.




Le film passe au cinéma Les Toiles de Saint-Gratien :
Aujourd’hui  à 18 heures et 20 heures 30
Et toute la semaine prochaine à partir de demain mercredi. Voir :

Et au cinéma Le figuier blanc à Argenteuil à partir de demain et pour une semaine, voir horaires sur :