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mercredi 20 novembre 2019

La Santé malade de la finance…


… dont les profits sont eux, en excellente santé



Devant le mécontentement fortement exprimé par la manifestation des hospitaliers du jeudi 14 novembre, le ministre de l’économie Lemaire, dans le sillage de Macron, fait mine de vouloir redonner des  moyens pour l’hôpital.
Parmi les mesures qu’il évoque, il y aurait la « reprise » de la dette hospitalière. Alors que cette dette devrait être purement et simplement effacée, il est question que l’État la reprenne à son compte, c’est-à-dire qu’elle soit financée par les impôts.
Depuis 2012, les hôpitaux publics sont contraints de s’endetter auprès des banques pour fonctionner. Les établissements versent chaque année des dizaines de millions pour enrichir les banques rien que pour payer les intérêts de leur dette.

dimanche 11 mars 2018

Argenteuil, Seine, Berges, une liaison à reconquérir, et une salle jean Vilar à rénover


De reconquête en récupération, de récupération en destruction



Lors du banquet de la FNACA hier à la salle jean Vilar, dans son intervention, le maire d’Argenteuil est revenu sur l’avenir de cette salle des fêtes communale. A propos des berges de la Seine qui sont coupées depuis des décennies de la ville, il a parlé de « rechercher cette récupération (!) de ce fleuve ». Il a répété qu'il fallait « récupérer ce fleuve », et répété encore en évoquant cette « récupération ».
        Il n’évoque donc plus « la reconquête des berges », mais leur récupération. Soit, il a le droit de changer de vocabulaire.
         Mais « récupération » ou « reconquête », c’est en créant une énorme verrue bâtie et bétonnée sur une « île » aujourd'hui pas complètement dénaturée qu’il compte opérer la restauration du lien entre la Ville et la Seine ?

         A d’autres !

Un bâtiment public, ça s’entretient !

Lors de ce banquet de la FNACA, alors que les convives banquetaient, un petit élément du plafond du hall Jean Vilar est tombé, obligeant par prudence à en retirer deux autres. Sans gravité, et sans doute, sans risque.
         Mais tout cela est révélateur de la façon dont l’entretien de la salle Jean Vilar a été abandonné depuis longtemps par les municipalités successives. Elles n’ont fait ni les travaux d’amélioration nécessaires ni les travaux de renouvellement. La salle Jean Vilar n’a pas bénéficié de ce qui était élémentaire à effectuer, à la différence de la salle Pierre Dux mitoyenne.
         Bien évidemment, il faut une rénovation profonde de la salle des fêtes communale.

samedi 17 février 2018

SNCF : cheminots dans le collimateur, la mobilisation rapide nécessaire


Des attaques qui visent les cheminots et les voyageurs



L’ancien PDG d’Air France Jean-Cyril Spinetta a remis au Premier ministre un rapport sur la SNCF. Il n’a fait que mettre noir sur blanc ce que le gouvernement attendait de lui et préconise une quarantaine de mesures qui vont toutes dans le même sens : transformation en société anonyme, ouverture à la concurrence, fermeture de lignes, fin du statut de cheminot…
Si la direction de la SNCF n’a pas attendu ce rapport pour s’attaquer aux cheminots, à leurs droits, à leurs salaires et à leurs conditions de travail, il est clair que de nouvelles attaques se préparent. Pour s‘y opposer, les cheminots ne pourront compter que sur leur mobilisation.

dimanche 11 février 2018

Argenteuil – défense de Jean Vilar, réunion publique du Comité Jean Vilar



Un débat pour l’action



Mercredi 14 février, le Comité Jean Vilar qui combat contre le « projet Héloïse » propose de débattre sur celui-ci. Cette réunion s’adresse plus spécialement aux habitants et commerçants du Centre-ville directement impactés par ce projet.
         Cette réunion se tiendra à partir de 20 heures à la salle Paul-Vaillant-Couturier, face au « Mac-Do », rue Paul-Vaillant-Couturier, angle de cette rue avec la rue Pierre Joly.

mardi 12 septembre 2017

Contrats aidés supprimés : catastrophique pour les travailleurs, mais aussi pour les associations, les clubs sportifs...


Contrats aidés : le plan de licenciements du gouvernement

Pour justifier la suppression de 150 000 contrats aidés, le Premier ministre s’appuie sur le fait que « 75 % des gens qui disposent d’un contrat aidé, ensuite, n’ont rien. ». Si ce gouvernement croyait réellement à sa propre propagande, il commencerait par trouver un véritable emploi à chacun de ces travailleurs, au lieu de les renvoyer au chômage.
Les conséquences immédiates de cette décision mettent en lumière l’importance qu’ont prise ces emplois. En plus de ceux qui sont embauchés dans les collectivités publiques, nombre d’entre eux permettent aux associations d’aider la population, et en particulier sa fraction la plus pauvre. Ainsi les Restos du cœur de Grenoble ne pouvaient plus servir de repas chauds parce que le contrat de leur cuisinier n’était pas renouvelé.
De nombreux organismes, administrations et collectivités locales sont en train de se rendre compte qu’ils ne peuvent pas fonctionner sans ces emplois que l’on prétend être des contrats d’insertion.
Devant la fronde soulevée lors de l’annonce du gel de centaines de milliers de contrats, le gouvernement a concédé leur renouvellement en outre-mer, dans les secteurs d’urgence sanitaire et sociale et auprès des enfants en situation de handicap au sein de l’Éducation nationale.
Le gouvernement promet des formations à la place des contrats aidés, ce qui est le comble de l’hypocrisie, alors qu’il vient de renvoyer au chômage des dizaines de milliers de personnes dont l’activité était pourtant utile à la population.
                                                 Inès Rabah (Lutte ouvrière n°2562)