samedi 30 avril 2022

Argenteuil, les jeunes n’ont pas à être colorés de tricolore par la municipalité

Ils auront tout le temps de faire leurs choix

 


 

La photo ci-dessus du dernier magazine Ma Ville a attiré mon attention. Non pas à propos des référents de quartier. Sur ces derniers, nous aurons peut-être l’occasion de revenir. Mais sur les « conseillers » du « conseil municipal des jeunes » présents, que l’on voit là affublés une nouvelle fois de leurs écharpes tricolores.

         Mais pourquoi donc les imprégner déjà de tricolore ? Savent-ils vraiment ce qui se cache derrière cette mise en condition, qui a une histoire, et surtout un objectif ? Et ce n’est pas parce que le tricolore est à la mode comme on l’a vu une nouvelle fois lors de ces élections présidentielles, que l’on doive tricolorer à qui mieux-mieux ces jeunes en devenir.

         Je passe actuellement quelques jours à visiter les lieux du champ de bataille de Verdun, l’effroyable bataille qui de février à fin 2016 fit 300 000 victimes, allemandes et françaises.

         J’espère simplement que ces jeunes à qui l’on propose le biberon du nationalisme ne connaîtront jamais le sort de leurs ascendants d’il y a plus d’un siècle maintenant. DM

 


Journée internationale de lutte des travailleurs, le 1er Mai

1er Mai : faire entendre les intérêts des travailleurs

27 Avril 2022

Lutte ouvrière appelle à participer aux manifestations qui, comme chaque année, sont organisées le 1er Mai, journée internationale de lutte des travailleurs.

Dans tous les pays, les capitalistes et les gouvernements à leurs ordres font payer la crise de leur système économique à la classe ouvrière. Partout ils tentent de diviser les travailleurs pour parvenir à leurs fins. Ces manifestations doivent être l’occasion d’affirmer l’unité de tous les travailleurs, par-delà des frontières.

Le capitalisme engendre l’inflation, le chômage et la guerre. Il faut se saisir de ces manifestations pour affirmer la nécessité pour les travailleurs de défendre leur salaire, leur retraite, leurs conditions de vie, mais aussi de s’organiser autour de l’objectif d’exproprier les capitalistes et de réorganiser l’économie sous le contrôle des travailleurs.

Pour le mouvement ouvrier, qui décida à la fin du 19e siècle de faire du 1er mai une journée de lutte internationale des travailleurs, elle devait être une démonstration de force de la seule classe capable de renverser ce système capitaliste et d’offrir ainsi à l’humanité un autre avenir, un avenir débarrassé de l’exploitation. Ce sont ces idées du mouvement ouvrier qu’il faut de nouveau faire entendre en manifestant le 1er mai prochain.

À Paris, le rendez-vous est à 14 heures, place de la République.

                                                  Aline RETESSE (Lutte ouvrière n°2804)

 


Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2804 demain, et Lutte de classe (2,5 euros) n°223 (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Les prochaines permanences

-aujourd’hui samedi 30 avril, de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;

-dimanche 1er mai, de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du centre,

Et de 11 h. à midi au marché Héloïse ;

-lundi 2 mai, de 18 à 19 heures au centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien ;

-mercredi 4 mai, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

 

 

La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

         Et maintenant surtout, on achète sa vignette d’entrée à 15 euros pour les 3 jours (25 euros sur place). C’est gratuit pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans.

Pour l’achat des vignettes, Dominique 0699499864    MDommarie@aol.com       (Chèque à l’ordre de D. Mariette, ou en espèces).

         Nous prévoyons un car gratuit le dimanche 29 mai, départ unique 9 heures, retour 20 heures.

 

Retour sur les résultats du second tour : Contre l’extrême droite : le vote Macron ne protège de rien

 Contre l’extrême droite : le vote Macron ne protège de rien

27 Avril 2022

Au second tour de l’élection présidentielle, Le Pen a recueilli plus de 13 millions de voix, soit presque trois millions de plus qu’en 2017. Cette progression porte l’extrême droite à un niveau électoral encore jamais atteint.

Le plus inquiétant est qu’une partie importante de ces voix viennent des milieux populaires, désorientés politiquement au point d’exprimer leur rejet de Macron en votant pour une ennemie avérée. Le Pen est en effet prête à mener une politique autoritaire et violente au service des capitalistes.

Ces résultats électoraux reflètent la poussée réactionnaire dans le pays, qui ne se limite pas aux candidats de l’extrême droite. Car on a vu l’ensemble des politiciens reprendre une partie de ses thèmes de prédilection : l’insécurité, l’immigration, le nationalisme. Ces scores record de l’extrême droite ne peuvent donc que renforcer les apprentis fascistes qui existent dans ce pays, les pousser à se faire entendre, à se faire voir de plus en plus, au-delà des péripéties électorales.

D’autant plus que le courant d’extrême droite est présent au cœur même de l’appareil d’État. Cela fait des années que des témoignages de violences policières, de racisme au sein de la police, montrent à quel point ces idées y prospèrent. Dernièrement, des membres d’un groupe Facebook comptant plus de 7 000 membres, « TN Rabiot Police officiel », ont été cités à comparaître par la justice pour des propos racistes. Ce n’est que le dernier des scandales évoqués dans la presse, et ce groupe continue d’exister.

Le corps des officiers de l’armée a toujours été très marqué par les idées d’extrême droite. Les écoles militaires sont des hauts lieux de propagande de ces idées. Ceux qui évoquent une « armée républicaine » – entendez une armée démocratique au service de la population – mentent comme des arracheurs de dents. L’histoire de l’armée française est celle du soutien à Pétain, des guerres coloniales, de la torture, du coup d’État de l’OAS en 1961. Elle est un des meilleurs creusets pour former les cadres d’un courant fasciste.

Que cela ne s’exprime pas sur la place publique, l’armée devant rester la « grande muette », ne prouve rien. D’ailleurs ces dernières années, en lien avec la situation et la montée du courant d’extrême droite, certains officiers supérieurs ont tenu à sortir de leur réserve formelle et à se faire entendre. Au début de l’année 2021, des milliers de militaires avaient signé une lettre de généraux à la retraite annonçant qu’ils étaient tout disposés à « nettoyer le pays », montrant par là même que les hommes et les femmes prêts à diriger ou encadrer un véritable mouvement d’extrême droite s’imposant réellement dans le pays existent déjà. Ils sont prêts aussi à user de méthodes autoritaires, voire dictatoriales, pour mettre au pas les travailleurs si besoin. Et ils n’ont rien à craindre de Macron ou de ses semblables. Jamais les politiciens au service de la bourgeoisie ne s’attaqueront à eux, car ils ont besoin de cet appareil de répression.

Que ces forces fascisantes veuillent agir pour elles-mêmes, ou soient utilisées par un gouvernement contre le monde du travail, le danger existe et ne disparaîtra pas de sitôt.

Face à cette menace les travailleurs conscients ne peuvent en aucune façon faire confiance à des combinaisons de gauche au gouvernement ou au Parlement. Ils ne pourront compter que sur eux-mêmes, sur les perspectives qu’ils peuvent offrir à la société en se battant contre le système capitaliste, source fondamentale de tous ces maux.

                                                        Charles Legoda (Lutte ouvrière n°2804)

Arabie saoudite : chasse aux pauvres

Le pays « moderne » que l’on connaît, protégé par l’impérialisme

 

Depuis des mois, le prince et dictateur saoudien Mohammed ben Salmane, a entamé une chasse aux pauvres pour « moderniser » le port de Djeddah.

Avec la fin prochaine du ramadan, des quartiers populaires, où se concentrent notamment de nombreux travailleurs immigrés surexploités, vont être rasés pour faire place à des constructions dernier cri censées offrir au monde le visage d’un pays moderne. 500 000 personnes, soit un habitant sur dix, seraient menacés de perdre leur logement.

Priver les habitants d’eau ou d’électricité, les menacer d’amendes ou d’emprisonnement pour les forcer à déguerpir : voilà les méthodes autoritaires de cette dictature, protégée des puissances impérialistes.