vendredi 30 avril 2021

1er mai : journée internationale de lutte des travailleurs !

 1er mai : journée internationale de lutte des travailleurs !

28 Avril 2021

Le 1er mai 2020 s’était déroulé sous le signe de la pandémie et du confinement ; des militants avaient pourtant réussi à manifester, depuis leurs fenêtres, leurs écrans ou même dans la rue, où la police ne s’était pas privée de les verbaliser.

 


En cette année 2021, des manifestations sont prévues dans plusieurs villes, à l’appel pour l’instant de la CGT, de Force ouvrière, de la FSU et de Solidaires. Et heureusement, car les raisons qu’ont les travailleurs de se faire entendre s’accumulent.

Cette journée internationale de lutte des travailleurs est tout sauf une fête du muguet. Après la grève fixée le 1er mai 1886 dans plusieurs villes des États-Unis pour la journée de huit heures, cinq militants ouvriers de Chicago avaient été condamnés à mort. Toujours pour la journée de huit heures, mais aussi pour exprimer la solidarité ouvrière à travers le monde, le congrès socialiste de Paris de juillet 1889, fondateur de la Deuxième Internationale, reprenait cette date pour que partout, ce jour-là, les travailleurs manifestent pour leurs droits.

Pendant près d’un an et demi de ravages de la pandémie, les gouvernements ont eu comme priorité de préserver les profits de la bourgeoisie. Les attaques contre la classe ouvrière, contre les chômeurs, les droits des femmes, se sont accélérées. La crise sociale s’approfondit. Dans certains pays, et pas parmi les plus pauvres, les sans-emploi, les retraités, les adultes en situation de handicap sont déjà dans la misère. Au même moment, les mille milliardaires les plus fortunés de la planète ont retrouvé en quelques mois leur niveau de richesse d’avant la crise sanitaire. En France, les très grandes fortunes ont vu en six mois leur magot croître de 175 milliards d’euros, le double du budget de l’hôpital public.

À la source de ces richesses, comme de tout ce qui se construit, se fabrique et se consomme dans la société, il y a les travailleuses et les travailleurs de tous les continents. Leur nombre et leur rôle dans l’économie peut leur permettre de changer le monde, s’ils prennent conscience de leur force.

Affirmer que cette force existe à l’échelle internationale, par-delà les frontières, c’est le sens du 1er mai pour le mouvement ouvrier révolutionnaire. Ce sera le sens de la participation de Lutte ouvrière.

                                               Viviane LAFONT (Lutte ouvrière n°2752)

 

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         Lors de nos permanences de la semaine à venir :

-vendredi 30 avril, de 17 h.15 à 17 h.45, carrefour Babou ;

-samedi 1er mai, de 10 h. à 10h.30 au marché des Coteaux, puis de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;

-dimanche 2 mai, de 11 h. à midi au marché Héloïse ;

-mercredi 5 mai, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM

Agents territoriaux : réduire les horaires, et pas les augmenter. Une bataille à organiser partout. Cette fois à St Pierre des Corps (37), les municipaux manifestent sur le même sujet comme ils l’ont fait récemment à Reims, Paris, Agglomération du Havre, Ploufragan,…

 

À Argenteuil, ça rappelle quelque chose aux agents territoriaux

 


Mercredi 28 avril, environ 200 employés municipaux de la ville de Saint Pierre des Corps se sont rassemblés devant la mairie, à l’appel des syndicats CGT et FAFPT (Autonomes), pour protester contre la suppression annoncée d’emplois et de journées de congé dans le cadre de la loi qui prévoit le passage aux 1607 heures par an. Une partie d’entre eux ont débrayé plusieurs heures pour participer à la manifestation.

         L’emploi d’une partie des 150 travailleurs en CDD est menacé. Certains ont d’ores et déjà vu leur contrat non renouvelé et se retrouvent au chômage. Même si ces contrats sont peu satisfaisants car en plus d’être précaires, ce sont trop souvent des temps partiels non choisis, ils permettent à de nombreux travailleurs, qui sont essentiels dans l’entretien des écoles ou des espaces verts par exemple, de vivre un peu mieux qu’avec des minima sociaux.

         D’autre part, la mairie voudrait imposer des journées de travail plus longues, remettant en cause plusieurs jours de congés obtenus de longue date par les travailleurs municipaux. C’est par une « mutualisation » des services que la direction municipale prévoit de compenser les suppressions d’emplois, en réclamant plus de polyvalence aux employés dont la charge de travail risque de s’accroître considérablement… sans que la paye ne s’améliore, malgré la promesse de primes qui ne concerneront que quelques uns.

         Face à la dégradation des conditions de travail et de l’emploi, annoncée par la nouvelle équipe municipale, les travailleurs n’auront pas d’autre choix que de continuer à se battre pour exiger leur dû.

Argenteuil – quand il est question de moutons, de logement vide et de hausse des prix. DM

 

Un retour attendu

Nous avons raconté l’aventure de la tentative d’éco-patûrage de la citée Joliot-Curie qui a tourné court. Aussitôt installés, les moutons ont été rapidement évacués. Certains les prenaient pour des vachettes landaises. Il a été promis qu’ils allaient revenir. À ce jour, ils ne sont toujours pas revenus, alors que l’herbe est grasse dans le pâturage.

         De la préparation auprès des jeunes et des habitants, et l’encadrement d’un berger, et les moutons en question n’auraient plus de mouron à se faire et découvriraient avec bonheur que l’herbe de ce pré de Joliot-Curie est aussi bonne que celle d’ailleurs.

 


Un logement qui devrait être occupé à nouveau depuis des mois

Il y a des milliers et des milliers de demandes de logements dits « sociaux » à Argenteuil. C’est pourquoi je suis avec attention le devenir de l’appartement que j’ai occupé durant 40 ans dans la cité Joliot-Curie et que j’ai quitté maintenant il y a 14 mois. Une nouvelle fois j’ai pu constater hier qu’il n’était toujours pas occupé à nouveau. Si, l’étiquette de mon ex-boîte aux lettres a été enlevée. Certes un premier pas, mais à des années-lumière d’une nouvelle attribution nécessaire.

 

Les prix augmentent, échelle mobile des salaires et des pensions !

         Pour ne rien vous cacher, j’aime les pâtisseries, et tout particulièrement une dénommée (on se demande vraiment pourquoi) « l’anglaise aux abricots » vendue Chez Paul à Argenteuil Et voilà qu’elle coûte dorénavant 2,70 euros au lieu de 2,50 précédemment. Bref, une augmentation de 8%, pas une bagatelle ! Pendant ce temps-là, les employés de Chez Paul n’ont pas été augmenté tout comme le montant de ma retraite !