mercredi 31 mars 2021

Extrême-droite : une agression contre une librairie libertaire à Lyon. Un communiqué de Lutte ouvrière

Solidarité avec la Plume Noire

Communiqué

29/03/2021

 


Lutte ouvrière dénonce l'attaque violente par des nervis d'extrême-droite, le 20 mars dernier, contre la librairie La Plume Noire à Lyon. Nous apportons notre solidarité aux militants de l'Union communiste libertaire, gestionnaire de la Plume Noire. Cette attaque vient après plusieurs autres contre des locaux ou des militants de la région.

Renforcés par les campagnes réactionnaires menées jusqu'au sommet de l’État sous couvert de lois sécuritaires ou  contre le "séparatisme", les groupes d'extrême droite se sentent autorisés à s'en prendre physiquement à leurs adversaires.

D'un côté Macron et Darmanin dissolvent Génération identitaire, signataire de cette attaque, de l'autre ils les renforcent en reprenant une large partie de leurs idées par calculs électoralistes. On ne peut pas attendre de ce gouvernement qu'il s'en prenne sérieusement aux groupes d'extrême droite.

Lutte ouvrière participera à la manifestation de protestation organisée le samedi 3 avril à 14h Place des Terreaux à Lyon par l'UCL et de nombreux partis, syndicats et associations.

Pour Lutte Ouvrière

                                                                              Nathalie ARTHAUD

Achetez Lutte ouvrière (1,2 euro) n°2745, et Lutte de classe (2,5 euros) n°214

         Lors de nos permanences :

-ce matin, mercredi 31 mars, de 11h. à 11 h.30 au marché des Champioux ;

-         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Malgré mes paramètres, nos 5 articles du jour apparaissent sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM

 

Argenteuil, agents de la Ville en action, une nouvelle étape de la mobilisation

 

Développer la mobilisation, l’affaire de tous

 





En tout cas, dans un certain nombre de services, les grévistes étaient nombreux parmi les agents territoriaux de la Ville d’Argenteuil. Au vu du tableau des fermetures de cantines et des centres d’activités périscolaires, dans ces deux secteurs, ils étaient particulièrement nombreux pour la journée d’hier.

         Une centaine d’agents se sont rassemblés à 9 heures hier à l’hôtel de ville sous les fenêtres de la municipalité et de la direction générale. Ce n’est pas rien à un moment où de nombreux parents, à cause du Covid dans les écoles, doivent garder leurs enfants.

         Les participants ont pu entendre le long compte-rendu de la rencontre que les deux organisations syndicales présentes, CGT et FSU, ont eu avec le maire d’Argenteuil ces derniers jours. Long car la liste est impressionnante des doléances qui émanent de l’ensemble des services de la Ville, et des revendications qui en découlent. Nous les avons largement abordées la semaine dernière sur le présent blog.

         Des agents du service des Écoles et des crèches sont intervenues pour exprimer leur ressentiment face à des conditions de travail et des conditions sanitaires qui ne peuvent plus durer.

         Une centaine de participants, mais différents en grande majorité avec ceux qui avaient participé à l’heure d’information syndicale du 12 mars dernier, qui avait vu en particulier la participation d’une cinquantaine d’agents de l’hôtel de ville. Leur présence sous les fenêtres de la municipalité et de leurs hiérarchies avait eu alors une incontestable signification d’acte de protestation contre ces dernières.

         Il y a quelques mois, à la Ville, l’abattement l’emportait sur la combativité.  La situation générale et locale l’explique. Depuis ce 12 mars, il y a quelque chose qui commence à changer.

         Bien évidemment, ceux qui ont fait grève aujourd’hui ont eu raison de le faire. C’est un deuxième coup de semonce à la municipalité.

         Les grévistes qui étaient présents ont eu doublement raison de le faire. Ils ont donné ainsi une preuve supplémentaire de méontentement.

         Tout cela est encourageant pour la suite.

         Chacun peut contribuer à développer la mobilisation en s’adressant à ses collègues de travail et connaissances travaillant à la Ville.

         En avril, et rapidement, une nouvelle heure d’information syndicale devrait permettre de faire le point et de développer l’action. DM

Éducation, l’École, un cluster généralisé, et monsieur Ubu comme ministre

 

Ubu à l'école

 

Où sont les barrières ?

Vendredi 26 mars, face à la hausse galopante du nombre de cas de Covid dans les écoles aussi bien parmi les élèves que parmi les enseignants, Blanquer a annoncé... qu’il ne changeait rien : ni les effectifs au collège qui restent complets, ni le fonctionnement des cantines, qui restent ouvertes. La vaccination des profs ne commencerait que fin avril. Seule mesure nouvelle dans les départements confinés : au lieu d'attendre trois cas positifs pour fermer une classe, un seul suffira. (Lundi soir, 3.950 classes sont désormais fermées, contre 3.256 vendredi dernier)

         Le même, toujours sur la même ligne, vient de déclarer, sans blague, que « l'école n'est pas le lieu social principal des contaminations ». Autre perle du même Père Ubu : « Il y a une focalisation médiatique pas forcément justifiée sur le sujet ». Rien de moins !

         Pendant ce temps-là, la contamination s’accélère dans les établissements scolaires. Petit indice à Argenteuil. Il y avait 7 cantines d’école fermées, il y a quelques jours, il y en a 14 depuis lundi, et 17 sont annoncées pour jeudi 1er avril.     

         Bref, si le ministre voulait définitivement prouver qu’il se moque du monde, il ne s'y prendrait pas autrement.DM