samedi 31 octobre 2020

Confinement : Macron « magicien », certes mais pour les intérêts du Capital

 

Pas question d’entraver la production… des profits

 


Macron a donc annoncé un nouveau confinement jusqu’au 1er décembre au moins. dit-il La seule chose qui sera autorisée sera globalement d’aller… au travail et à l’école pour les plus jeunes.

L’épidémie est en train d’exploser et les hôpitaux sont au bord de la rupture. Avec angoisse, les travailleurs hospitaliers voient se rapprocher le moment où il leur faudra faire des choix en triant entre patients, faute de lits et de personnel suffisant. Cette deuxième vague était déjà prévue mais Macron explique qu’il n’y a pas de « solution magique » pour doter les hôpitaux des moyens qui manquent, notamment en personnel.

Mais son gouvernement, dans la lignée des précédents, a participé à la destruction du secteur de la santé. Cela fait des années que les soignants alertent : « à force de supprimer des lits, des services, du personnel, l’hôpital peut tout juste faire face en temps normal et sera dépassé en cas de crise exceptionnelle ».

Nous y sommes, et les responsables de cette situation osent nous expliquer que si nous voulons être solidaires des soignants, il ne faut surtout pas sortir, sauf pour continuer à produire des profits pour le patronat.

Les décisions de « nos » ministres sont guidées par l’intérêt des classes riches.

Argenteuil : des gouvernants qui font fiasco, les habitants confinés

 

Vesoul !

 


Chacun d’entre nous a l’impression d’avoir été mené en bateau, et quoi que disent ces « gouvernants » qui voudraient reporter la responsabilité de ce nouveau confinement sur le manque de civisme de la population.

         À Argenteuil, on a demandé aux habitants de porter le masque dans certains secteurs de la Ville. Le masque y a été porté. Puis on a obligé à ce qu’il le soit porté partout. Nous avons obtempéré. Les obstacles au droit de réunion ont été imposés. Associations et organisations politiques ont dû faire avec. Le couvre-feu a été décrété et nous sommes restés à la maison… Cela fait penser à la chanson de Brel « Vesoul ».

         Et pendant ce temps-là, les entreprises et les établissements scolaires ont continué à être autant de foyers potentiels pour l’épidémie.

         Cela fait deux mois que l’on savait que l’épidémie risquait de connaître une brusque accélération au mois de novembre. Et nous y voilà.

         Nous reviendrons bien sûr jour après jour sur l’état de celle-ci et les carences profondes du système de santé pour y faire à nouveau face.

         Au sein de la population, il y a aujourd’hui un sentiment d’écœurement qui monte. Que le gouvernement se méfie. Face à son impéritie, la colère n’est pas loin. DM

Celio, licenciements : encore des centaines de travailleurs à la rue

 

Prendre sur les profits accumulés

 


Celio, l’entreprise de prêt-à-porter masculin, a annoncé la suppression de plus de 380 postes et la fermeture d’une centaine de magasins. Celio qui a un magasin dans le centre commercial Côté Seine à Argenteuil, fondée en 1978 est devenue une marque connue dans les années 1990, ce qui a permis à ses fondateurs d’entrer dans le classement des 500 premières fortunes de France. Aujourd’hui, cette fortune est estimée autour de 300 millions d’euros.

Si l’entreprise va mal, c’est aux propriétaires de payer et non aux salariés, en prenant sur les profits accumulés pour maintenir les emplois.