vendredi 26 juin 2020

Argenteuil – élections municipales second tour : dans tous les cas, les lendemains seront difficiles


Il faut développer notre courant politique communiste et révolutionnire !



Le second tour des élections municipales aura lieu ce dimanche à Argenteuil. Les travailleurs ne pourront pas voter pour notre courant politique, ouvrier, communiste, révolutionnaire.
         Trois listes restent en lice sur Argenteuil.
         Celle du maire actuel et ancien député, Gorges Mothron : une liste de la droite locale, actrice depuis six ans d’une action « service minimum », indifférente aux travailleurs, qui a porté un certain nombre de mauvais coups contre les agents territoriaux. Partisane de la liquidation de la salle Jean Vilar. Sa tête de file fut un député silencieux mais totalement dévoué aux gouvernements des possédants, de Chirac à Sarkozy. 

         Celle de son prédécesseur et ancien député également, Philippe Doucet : un roi d’Argenteuil pendant six ans, pour le bon ou le pire au niveau de l’action locale. Une position de marchepied vers le rêve d’un poste ministériel.  Recula chaque fois que les travailleurs municipaux montrèrent les dents. À l’initiative du projet englobant la démolition de la salle Jean Vilar. Défenseur inconditionnel de la loi El Khomry contre les travailleurs, porte-parole de Valls, électeur de Macron.
         La dernière dont la tête de liste, Omar Slaouti n’a été ni maire ni député. Ce dernier a été militant de la LCR puis du NPA. S’oppose à la démolition de Jean Vilar. C’est la liste de ce qui reste de la gauche traditionnelle sur Argenteuil, comprenant des militants associatifs et politiques des organisations de cette gauche gouvernementale aujourd’hui bien faible à Argenteuil après des décennies d'alternance et de recul de ses organisations.

         La commune est l’échelon de la plus grande proximité avec la population. On ne peut qu’avoir les plus grandes craintes sur la situation locale aux lendemains du second tour, alors que les municipalités des grandes villes populaires vont se trouver confrontées à de très graves difficultés.

         Pour notre part, il nous reste à continuer notre combat pour recréer les réseaux d’une présence militante des idées communistes et révolutionnaires dans les entreprises de la localité et les quartiers populaires, présence essentielle pour résister aux mauvais coups qui nous attendent, à l’échelle générale comme à l’échelle locale, et pour abattre demain le capitalisme.

                                                                         Dominique MARIETTE

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