samedi 29 février 2020

Argenteuil, fête de Lutte ouvrière samedi 29 février à partir de 16 heures 30 Complexe Jean Vilar




Salle Pierre Dux, il y aura un moment de libre débat auquel je participerai de 17 heures 45 à 19 heures, centré sur « le camp des travailleurs » qui s’est largement exprimé lors du mouvement contre la réforme Macron des retraites, et qui sera présent à travers les listes « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs » dans 240 villes le 15 mars prochain à l’occasion des élections municipales. À Argenteuil, je conduirai la liste.
         À 19 heures 45, j’interviendrai lors d’un meeting dans la grande salle Jean Vilar.
         Pour ces deux moments, entrée libre. Je compte sur vous. Dominique MARIETTE

Argenteuil, élections municipales, la liste « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs »


1.MARIETTE Dominique, enseignant retraité

2.SUAREZ Valérie, employée

3.GAJDOS Rémi, ouvrier de l’automobile

4.REINMANN Agnès, professeur des écoles spécialisée retraitée

5.EL MARBATI Abdelatif, aide-soignant

6.ALLANI Sonia, informaticienne

7.GRANDJEAN Thierry, technicien de l’électronique retraité

8.MARINHO Andrea, étudiante

9.BONHOMME Gilles, formateur

10.LIVET Joelle, ingénieur de l’électronique retraitée

11.FURTADO Nicolau, conducteur de bus

12.RENAULT Murielle, ouvrière retraitée

13.DUHOURCAU Christian, professeur documentaliste retraité

14.GENIPA Anne, gardienne de lycée

15.COTTENÇON Yves, ouvrier retraité

16.LAURENT Florence, accompagnatrice d’enfants

17.AUSSEL Denis, enseignant

18.SCHWARTZ Myriam, enseignante

19.LASRI Samir, employé de la grande distribution

20.LANGLOIS Sylvie, employée d’aide à la personne

21.LEBEL Hervé, informaticien

22.GOMEZ Conchita, technicienne de l’électronique retraitée

23.EL AISSAOUI Ahmed, chauffeur-livreur

24.GUIBERT Céline, éducatrice spécialisée

25. LECOMTE Michel, technicien retraité

26.PERRAUDIN Nadège, assistante sociale

27.BOHER Alain, cheminot retraité

28.DHUIN Myriam, employée aide à la personne

29. PAOLI Jean-Claude, cheminot retraité

30.SUAREZ Francine, secrétaire hospitalière retraitée

31.THERIN Jean-Marc, intermittent du spectacle

32.GRESSIER Aline, agent territorial retraitée

33. ABADIE Alex, chauffeur de taxi

34.LABAT Simone, ouvrière retraitée

35.MURET Daniel, comédien

36.CHEVALIER Martine, employée de banque retraitée

37.AGUAYO IBACETA Georges, retraité

38.LEBRUN Claire, professeure des écoles spécialisée

39.MÉLÉ Robert, agent du logement social retraité

40.MAIREY Isabelle, employée d’assurance

41. RICHEVAUX Daniel, ouvrier chimiste retraité

42.KERBRAT Régine, infirmière retraitée

43.ALLANI Naoufel, ouvrier de blanchisserie

44.PÉTÉ Solange, institutrice retraitée

45.BORGES Jean-Louis, employé des finances publiques

46.FLAMAND Martine, ouvrière retraitée

47.LE PHAT TAN Frédéric, cheminot

48.IKEROUTENE Patricia, mère au foyer

49.GUE Antoine, professeur

50.PUYAU-PUYALET Françoise, secrétaire retraitée

51. KAWA Joël, enseignant retraité

52. BEGHIN Marie-Agnès, assistante sociale retraitée

53. BIGLIA Didier, chauffeur

54.JAMME Françoise, mère au foyer

55.GOGAUL-SING -Luc, agent territorial retraité

Nos candidates et candidats sont des ouvriers, des employés, des cheminots, des manutentionnaires, des techniciens, des caissières, des auxiliaires de vie, des agents d’entretien, des hospitaliers, des enseignants… en activité, au chômage ou à la retraite. Ils se présentent tous sous un seul et même drapeau, le camp des travailleurs, car les salariés ont à se rassembler et à défendre leurs intérêts non seulement là où ils travaillent mais aussi, là où ils vivent.

Axa, les assureurs, les députés… une sorte de milieu commun aux intérêts très communs


Encore un qui assure



Jacques Maire, député LREM, est chargé de présenter la réforme des retraites à l'Assemblée. Pour pour prendre les devants face à des révélations qui feraient scandale, il a déclaré détenir pour 350 000 € d'actions de l'assureur Axa. Il doit cette petite fortune au fait qu'il est ancien cadre dirigeant d'Axa et demande, faussement naïf, s'il y aurait pas conflit d'intérêts.... Quand on sait qu'Axa était en 2018 le champion de l'épargne-retraite, la réponse est évidente.
     Comme tous les grands groupes d'assurance ou autres, Axa sait soigner ses serviteurs, et attend que ceux-ci renvoient l'ascenseur quand ils sont députés ou ministres.

Françafrique en action : démonstration


Un relent de colonialisme

 


Le ministère des Affaires étrangères a convoqué l'ambassadeur du Mali en France parce qu'il a mis en cause le comportement des soldats de la Légion étrangère dans les boîtes de nuit de Bamako. Cette critique était somme toute mesurée puisqu'elle ne portait pas sur les opérations militaires qui mettent les soldats français au contact de la population. Mais le diplomate s'est fait quand même taper sur les doigts.
         Pour le gouvernement français, les soldats français sont chez eux au Mali. Ils y font ce qu'ils y veulent et il faudrait leur obéir le doigt sur la couture du pantalon. Ce n'est pas ce même Macron qui disait que le temps des colonies était derrière nous ?

Education, ATSEM : défense de l'école maternelle à Argenteuil. Blog « lo argenteuil » du 27.6.15.


La présence d’une ATSEM par classe d’école maternelle devrait une priorité absolue. C’est un besoin essentiel dans les quartiers populaires. Si le prédécesseur de Georges Mothron ne cachait pas son manque d’empathie avec ces travailleuses municipaux, un effort avait été fait de 2008 à 2014 pour que l’objectif d’une ATSEM par classe soit réalisé avec la création d’un « volant » de remplaçantes. À son arrivée en 2014, Georges Mothron s’en prit brutalement à cette situation, réduisant le nombre d’ATSEM dans les écoles, mettant au chômage des travailleuses sous contrat et aggravant les conditions de travail de toutes.


Nouvelles du combat pour maintenir « une Atsem par classe de maternelle »

Ils se copient

Avant 2014, P Doucet : « Même à Gennevilliers, il y a seulement une Atsem par niveau ».

G. Mothron, réunion de quartier du Centre-Ville, le 25.06.15 : « Même à Gennevilliers, il y a seulement une Atsem par niveau ».

         Ce n’est pas parce que M Mothron va chercher son inspiration chez M Doucet, que cela rend les choses plus justes, et qu’il faudrait s’aligner sur le bas.

Il était trop mis au piquet ?

Nous l’avons déjà dit, le maire d’Argenteuil doit avoir de vieux griefs à régler avec les enseignants.
A propos des Atsems et des enseignants des classes maternelles, il a fallu, lors de la réunion de quartier du centre-Ville de ce jeudi qu’il exprime à nouveau ses rancœurs à leur égard : selon lui, (Pour les enseignants) « Il y avait un peu de luxe chez eux qui se « reposaient » (sic) sur le personnel de la commune » (les Atsems). Et se répétant : « que les personnels de l’Education nationale ne se reposent pas toujours sur les personnels de la Ville ».
Pour lui, le travail des enseignants de maternelle comme celui des Atsems, un travail de tout repos ?

vendredi 28 février 2020

Argenteuil, liste « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs » : tract pour nos discussions avec les travailleurs


LUTTE OUVRIERE-ARGENTEUIL

                                                                                                 Le 25.02.20.

Le vote pour les listes « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs » aux municipales : dire sa révolte contre la politique de Macron et le capitalisme !

Le gouvernement s’apprête à utiliser l’article 49.3 de la Constitution pour imposer la retraite par points sans vote au Parlement. Il a pourtant une confortable majorité à l’Assemblée, mais il est simplement pressé d’en finir au plus vite avec une réforme qui ne passe pas dans le monde ouvrier.

         Pour Macron, comme pour ses députés, prêts à voter cette loi des deux mains, seuls comptent les intérêts des plus riches de ce pays. L’âge de la retraite sera repoussé et les pensions seront diminuées parce que le grand patronat veut payer de moins en moins.

         La Macronie risque de le payer politiquement cher et très vite puisque les élections municipales auront lieu le 15 mars. Dans les grandes villes, les Municipales sont des élections politiques dans le sens où l’on vote d’abord pour un parti. Bien des travailleurs souhaitent rejeter les candidats de Macron sans avoir à voter pour d’autres politiciens qui ne valent pas mieux. C’est pourquoi Lutte ouvrière présente ses propres listes dans la mesure de ses forces. Nous sommes loin de couvrir toutes les villes, mais LO sera présente dans près de 240 communes, dont Argenteuil avec une liste conduite par Dominique MARIETTE.

         Nos candidates et candidats sont des travailleurs, actifs, chômeurs, retraités, à l’image du monde du travail. Ils se présentent tous sous un seul et même drapeau, le camp des travailleurs.

         La lutte de classe de la bourgeoisie creuse le fossé entre riches et pauvres. Il s’agit d’un combat général qui oppose le camp des travailleurs à une poignée de multimillionnaires.

         Si la lutte de classe se déroule d’abord au sein des entreprises entre le grand patronat et les salariés, elle se poursuit certes aussi à l’échelle locale où vivent les travailleurs, mais il est impossible de changer les choses petit bout par petit bout à l’échelle d’une municipalité.

         Même avec la meilleure volonté du monde, aucun maire ne peut, à lui seul, compenser les dégâts engendrés par la société capitaliste, en prenant des mesures favorables à la population. Rien ne peut empêcher les ravages engendrés par les licenciements, le chômage, les bas salaires, les horaires de travail infernaux, les cadences qui usent et tuent, la dégradation des services publics utiles à la population.

         Aucune équipe municipale ne peut nous protéger de la crise économique qui peut s’aggraver du jour au lendemain et menace tout l’édifice de s’écrouler. Alors, contrairement aux autres candidats, ceux de Lutte ouvrière ne feront pas de promesses électoralistes. Ils diront que les travailleurs n’obtiendront rien d’essentiel sans imposer un certain rapport de force avec la classe capitaliste qui exerce une dictature sur la société.

         Si des candidats de Lutte ouvrière sont élus, ils seront du côté des salariés en grève contre leurs patrons, du côté des habitants menacés par les spéculateurs… Et surtout, ils œuvreront auprès des travailleurs pour qu’ils prennent conscience qu’il leur appartient de changer le monde.

         Avec les candidats de Lutte ouvrière, rejetez les notables et les politiciens et placez-vous dans le camp des travailleurs conscients et combatifs. Affirmez que vous ne vous résignez ni à l’exploitation, ni au capitalisme !

Ce samedi 29 février a lieu la grande fête fraternelle annuelle des amis de Lutte ouvrière à Argenteuil
À 17 heures 45 : débat sur le mouvement contre la réforme des retraites et sur les élections municipales. Dominique MARIETTE y participera, puis prendra la parole dans la grande salle à 19 heures 45 (entrée libre)
Apéritif, banquet, soirée dansante : tarif adultes : 16 euros pour les adultes et 8 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans. Réservez au 06.99.49.98.64.

Brexit et murs du même genre : des élément de régression sociale


Pour une planète sans visa ni passeport


Les Britanniques vont avoir un nouveau passeport revendiqué par les réactionnaires partisans du Brexit. Ironie de l’affaire, ces passeports seront commercialisés par une grosse entreprise française et produits en Pologne. On ne sait pas d'où viendront le papier, les encres et autres matériaux nécessaires à leur fabrication, mais sûrement de nombreux autres pays.
         La production est mondialisée et c'est inéluctable. Ce qui est un problème, c'est que cette mondialisation soit organisée pour augmenter les profits des capitalistes.
         Pour débarrasser l'humanité des passeports, cartes d'identité et autres papiers qui ne servent qu'à diviser les peuples et à empêcher les pauvres de se déplacer, les travailleurs doivent prendre le contrôle de la société.

Syrie : la tragédie d’Idlib et le cynisme des dirigeants européens


Ces dirigeants unis dans le crime contre les peuples du Moyen-Orient



Pour reconquérir la région d'Idlib, Bachar el-Assad, soutenu par Poutine, multiplie les bombardements sur les civils. Depuis décembre, près d'un million d'habitants ont fui vers la frontière turque où ils sont refoulés par l'armée d'Erdogan, allié des milices qui tiennent encore la ville. Devant le désastre humanitaire annoncé, quatorze ministres de l'Union européenne, dont le français Le Drian, viennent de signer... une pétition adressée à Poutine !
         Leur hypocrisie est indécente. Les puissances européennes ont tour à tour armé les milices hostiles à el-Assad, remis le dictateur syrien en selle quand Daesh a pris le contrôle d'un vaste territoire, envoyé les milices kurdes en première ligne, abandonné les mêmes Kurdes sur ordre de Trump, renforçant ainsi les positions d'el-Assad.
         Trump, Le Drian, Macron, Poutine, el-Assad ou Erdogan sont unis dans le crime contre les peuples du Moyen-Orient.

Argenteuil, conseil municipal : une décision étonnante pour un équipement pour après-après demain


Ils ne se sont pas creusés bien loin…

 
Il y avait le choix !

Le dernier conseil municipal de la mandature a eu lieu hier au soir.
         Un des points à l’ordre du jour concernait la construction d’un nouveau groupe scolaire. Le hic est qu’il est très très loin de pouvoir sortir de terre. Mais il faut bien tenter de démontrer aux Argenteuillais que la municipalité a pris soin d’adapter l’offre scolaire à la hausse du nombre d’élèves à scolariser. Certes, cela n’a vraiment pas été son point fort de 2014 à 2020. Il lui reste donc à donner l’illusion.
         Bref, elle a proposé de dénommer ce groupe scolaire et le centre de loisirs attenant du futur…. « Des augustins », du nom passé de l’actuelle rue Dunant le long de laquelle sera construit les équipements en question.
         « Des augustins, une confrérie monastique d’autrefois qui devait loger dans le quartier.
         Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est une appellation étonnante, qui exprime un certain manque d’imagination, à moins que cela soit un geste ultime envers l’électorat catholique !
         Le premier adjoint était pourtant pour la première fois à la cérémonie en hommage à Rino Della Negra dimanche dernier.
         Rino Della Negra, cela ne lui est pas venu à l’esprit pour dénommer la future école, par exemple ?

Argenteuil, mandat 2014-2020 : L’Atelier des Courlis, une initiative d’exception que les « autorités » ont laissé tombée, sur le blog « lo argenteuil » en mai 2015


Argenteuil : la fin de l'Atelier des Courlis,


Les Courlis victimes de drôles d’oiseaux


L’Atelier des Courlis a cessé d’exister. Sa liquidation judiciaire a été prononcée il y a trois semaines.
         C’est une belle aventure qui se termine après 40 ans d’engagement et de dévouement de ses fondateurs et de ses militants.
         Elle est révélatrice de la situation actuelle, où le gouvernement opère des coupe-sombres dans les subventions. Elle est révélatrice de la situation et du climat au niveau de la commune.
         La survie de l’Atelier des Courlis aurait dû et pu être un combat de tous, de l’ancienne municipalité comme de la municipalité actuelle. Celle-ci peut toujours se payer de mots sur le « rôle bénéfiques des associations et des bénévoles », mais qu'a-t-elle fait pour que cette association ne disparaisse pas ? En tout cas, sa disparition contribuera à l’aggravation des difficultés des quartiers populaires... et de l’action municipale.
         Cela est d’autant plus vrai pour l’Atelier des Courlis qu’elle disparaît sans doute parce qu’elle a voulu s’ouvrir, en y mettant les moyens, à ces quartiers populaires, au Val-Sud en particulier, en ne voulant pas continuer à se cantonner à un public un peu plus « aisé » d’Argenteuil.
         En tout cas : « Bravo ! » à ceux qui pendant 40 ans ont mené ce combat.


jeudi 27 février 2020

Élections municipales, Lutte ouvrière dans la campagne


Lutte ouvrière dans la campagne

26 Février 2020

Les différents candidats aux municipales multiplient ces jours-ci les promesses pour rendre la ville plus verte, plus propre, plus proche de ses citoyens en prônant la démocratie participative etc.
Ce sont autant de discours adaptés aux modes du moment, pour tenter de capter l’attention des électeurs. Même en admettant que certaines de ces promesses soient tenues, de toute façon elles ne changeront rien d’essentiel pour les couches populaires touchées par la dégradation des conditions de vie et de travail qui se fait sentir sur les salaires, l’emploi, les loyers…
Pour les journalistes et les commentateurs, cette élection ne serait faite que d’une série de matchs, comme à Paris entre Agnès Buzyn, Rachida Dati et Anne Hidalgo. On peut noter que la majorité des candidats sont très discrets sur leur engagement politique. Ils se présentent comme indépendants des partis, concentrés sur l’avenir de leur ville, de crainte que l’appartenance à LREM, à LR ou au PS ne les desserve. Les élections municipales ne seraient pas politiques, se défendent-ils.
Les candidats de Lutte ouvrière, eux, ne prétendent pas changer les choses à l’échelle d’une commune. Ils veulent affirmer un camp politique, qui est celui des travailleurs opposé à celui des capitalistes. Ils veulent condamner la politique menée par les représentants des différents partis qui se sont partagé le pouvoir ou qui en rêvent pour gérer les affaires de la bourgeoisie. Ils affirmeront que, pour changer leur sort, les travailleurs ne doivent compter que sur leurs propres forces. Pour tous ceux qui voteront pour les listes de Lutte ouvrière, dans les 250 villes où cela sera possible, ce vote pourra être un pas vers l’affirmation politique du camp des travailleurs.

                                                     Inès Rabah (Lutte ouvrière n°2691)


Sciences-Po-Lille : Débat sur les municipale ou l’apprentissage de la démocratie bourgeoise


Entre défenseurs du capitalisme



Un débat pour les élections municipales de Lille a été organisé mardi 25 février par Sciences-Po et diffusé sur plusieurs chaînes de télévision. La liste « Lutte ouvrière - Faire entendre le camp des travailleurs » avec sa représentante Nicole Baudrin n’y a pas été invitée.
Ce fut donc un débat entre partisans d’un ordre injuste, responsable de crises et de guerres, qui aspirent tous à servir le capitalisme.
         Sciences-Po veut « former les futurs acteurs du pouvoir économique et politique », lit-on sur son site. Piétiner les droits élémentaires de la démocratie, en limitant le débat entre candidats aux élections, fait donc partie de la formation de ces « futurs acteurs du pouvoir ».
         Quant à nous, nous appelons tous ceux que le capitalisme révolte, jeunes et moins jeunes, étudiants ou salariés à s’organiser et se préparer à renverser ce système sans avenir. Ce sera aussi le sens du vote pour les listes « Lutte ouvrière - Faire entendre le camp le camp des travailleurs » le 15 mars 2020.

Lors de la fête de Lutte ouvrière à Argenteuil samedi prochain, un débat sera organisé, à la fois sur les élections municipales mais également sur le mouvement contre la réforme des retraites. À 17 heures 45, salle Pierre Dux.



Commerce à Argenteuil : retour sur le mandat 2014-2020


Le commerce connaît de graves problèmes sur Argenteuil. La fermeture de la boucherie Bernard de l’avenue Gabriel Péri en a ajouté un d’importance. Elle attirait dans le centre une clientèle des quartiers périphériques, et c’était une bonne chose pour dynamiser quelques commerces alentours. Une fois la boucherie Bernard fermée, cette clientèle déserta un peu plus le centre.

         Le maire d’Argenteuil et son prédécesseur toujours alors député se désintéressèrent du sujet.

         À quelques-uns, nous fîmes signer une pétition pour dire, au moins, que cette fermeture était un mauvais coup pour tous. L’avenir le confirma.




Blog « lo argenteuil », le 15 mars 2015

Boucherie Bernard d'Argenteuil : une fermeture prévue, contre ses salariés, contre la clientèle

Lorsque les salariés et les clients ne valent pas tripette !

Dans le centre-Ville d’Argenteuil, la boucherie Bernard risque de fermer. C’est complètement par hasard que les clients l’ont appris il y a quelques semaines, alors que le personnel, lui, ne l’avait appris que quelques jours plus tôt.
         Ce fut l’effarement parmi une clientèle, très satisfaite de ce commerce et des travailleurs qui, au-delà de leurs compétences professionnelles, jouent un rôle extrêmement sympathique à l’égard de tous, mais en particulier d’anciens dont les courses sont l’occasion de contacts chaleureux.
         La quasi-totalité de la clientèle a signé une pétition de protestation. Le maire d’Argenteuil a reçu une délégation, a dit qu’il allait voir ce qu’il pouvait faire…
         Mais s’interroger sur la fermeture d’un commerce utile et prospère nous rappelle ce qui arrive de la même façon fréquemment à l’encontre d’usines utiles et prospères, elles aussi, qui ferment, avec les conséquences désastreuses que cela entraîne.
         C’est cela le capitalisme en petit comme en plus grand. Loin de l’utilité sociale, il y a le mépris des travailleurs et de la population. Il y a la spéculation immobilière, la recherche du profit maximum, le sacro-saint droit de propriété même lorsqu’il se retourne contre la société, le secret, l’opacité,…, toutes choses que l’on retrouve dans cette affaire qui met en péril l’existence de la boucherie Bernard à Argenteuil.

Coronavirus, gels de désinfection… et altruisme


Piqûre de rappel contre le virus du profit

 

Avec l'épidémie de coronavirus, les solutions hydro-alcooliques (SHA) et autres gels de désinfection des mains ont la côte ! L'inventeur des SHA, le médecin suisse Didier Pittet, n'a jamais voulu breveter sa découverte, mise au point avec ses collègues de l'hôpital universitaire de Genève comme le raconte le petit livre "le geste qui sauve". Alors que des industriels, grossistes et pharmaciens spéculent sur les masques d'hygiène, heureusement, il existe des personnes altruistes dans cette société capitaliste pourrie par le profit.

Petite enfance : Les petits chaperons rouges et les loups


Des loups au jardin d’enfant, ce n’est jamais très bon !



Deux déléguées du personnel étaient convoquées avant-hier au siège des « Petits chaperons rouges », ce trust de la petite enfance en pleine expansion. On leur reproche d’avoir mis sur la place publique des éléments sur les conditions de travail qui n’auraient pas dû sortir du CHSCT, et dont certains ont été diffusés lors d'une émission à la télévision. Bien évidemment, les dénégations de ces deux militantes sont claires et nettes.
         Derrière cette affaire, la direction leur reproche d’être des militantes combatives et d’avoir attiré une manifestation en janvier dans une localité peu encline à voir des défilés de ce type, à Enghien les bains !
         Mais au fait, quelles sont ces choses dont la direction n’a pas envie de voir mises sur la place publique ?
         Le manque de personnel ? La surcharge de travail ? Du matériel insuffisant ?
         Il est vraiment dommage que sur ce plan, les bambins ne puissent pas être en état d’être convoqués. Comme ils en auraient à dire…

mercredi 26 février 2020

Nathalie ARTHAUD sur France TVInfo hier matin : la dramatique domination du Capital, le communisme révolutionnaire, pour une économie qui réponde aux besoins de la population, la lutte de classe…

Fillon et les largesses à sa femme : petite leçon de chose


Menteur de haut vol



Lors de son procès qui doit reprendre aujourd’hui, l’Assemblée nationale va réclamer plus d’un million d’euros de dommages et intérêts à Fillon, et à son ancien suppléant. Cette somme correspondrait aux salaires versés à sa femme en tant que pseudo assistante parlementaire du grand homme, emploi qu’elle est accusée n’avoir occupée que sur le contrat d’embauche.
         Fillon doit trouver cela bien injuste, d’autant qu’il n’a fait qu’appliquer à lui-même ce que tous les gouvernements, dont le sien, pratiquent : puiser dans l’argent de la collectivité pour le redistribuer aux riches.

La Réunion et les petites retraites des agriculteurs


LREM : Le Reniement et le Mépris




Alors que Macron s'était engagé à revaloriser les petites retraites agricoles à hauteur de 85 % du Smic, il a, lors de son passage au Salon de l'Agriculture, déclaré renoncer à cette mesure qui, selon lui, coûterait 1,1 milliard d'euros.
         Des milliards, il sait en trouver quand il s'agit de subventionner les grands groupes capitalistes, dont ceux de la canne à sucre. Il ment sciemment quand il prétend que cette mesure ne peut être appliquée faute d'argent.
         Les petits exploitants agricoles qui arrivent à l'âge de la retraite après toute une vie à s'épuiser sur leurs exploitations pour des revenus de misère n'ont donc rien à attendre du politicien bourgeois Macron qui n'est pas gêné de les laisser finir leurs vieux jours avec une pension mensuelle moyenne de 375 €, voire de moins de 100 € pour un quart d'entre eux, aux dires même du sénateur Réunionnais de droite Lagourgue !
         Pour que change leur sort ils ne pourront compter que sur leur seule mobilisation et celle de tous les travailleurs et laissés pour compte de cette société qui les ignore.

Argenteuil, municipalité de Georges Mothron


Les économies, en cette fin de mandat, la municipalité s’assoit dessus



Les bancs en bois du parc de la mairie sont en passe d’être changés. Pourtant, personne n’avait remarqué que l’on ne puisse plus s’y asseoir.
         Guère active durant la plus grande partie de son mandat entre 2014 et aujourd’hui, la municipalité tente de donner le change par une série de travaux et de dépenses largement discutables effectuées à la hussarde alors que l’élection approche.
         Ce remplacement de bancs relève de ce que l’on peut appeler des dépenses inutiles.
         Pourtant de vrais dépenses, il y en aurait à faire.
         Il manque des ATSEMS dans les écoles maternelles.
         La salle des fêtes Jean Vilar a besoin d’être rénovée.
         De très nombreux ordinateurs obsolètes sont à remplacer dans les services de l’hôtel de ville…
         On s’arrête là.

Argenteuil, liste « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs », notre circulaire électorale qui sera envoyée aux électeurs



mardi 25 février 2020

Éditorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise de ce lundi 24 février 2020


Aux municipales : dire sa révolte contre la politique de Macron et le capitalisme !



Le gouvernement s’apprête à utiliser l’article 49.3 de la Constitution pour imposer la retraite par points sans vote au Parlement. Avec plus de 300 députés LREM à l’Assemblée, il est pourtant sûr d’avoir la majorité. Il est simplement pressé d’en finir au plus vite avec une réforme qui a mis des centaines de milliers de travailleurs en grève et qui ne passe pas dans le monde ouvrier.
Quels que soient ses discours sur la nouvelle façon de faire de la politique, Macron préfère les bonnes vieilles méthodes autoritaires ! Pour lui, comme pour ses députés, prêts à voter cette loi des deux mains, seuls comptent les intérêts des plus riches de ce pays. L’âge de la retraite sera repoussé et les pensions seront diminuées parce que le grand patronat veut payer de moins en moins.
La Macronie risque de le payer politiquement cher et très vite puisque les élections municipales auront lieu le 15 mars.
Dans les grandes villes, les municipales sont des élections politiques dans le sens où l’on vote d’abord pour un parti. Bien des travailleurs souhaitent rejeter les candidats de Macron sans avoir à voter pour d’autres politiciens qui ne valent pas mieux. C’est pourquoi Lutte ouvrière présente ses propres listes dans la mesure de ses forces. Nous sommes loin de couvrir toutes les villes, mais LO sera présente dans près de 240 communes.
Nos candidates et candidats sont des ouvriers, des employés, des cheminots, des manutentionnaires, des techniciens, des caissières, des auxiliaires de vie, des agents d’entretien, des hospitaliers, des enseignants… en activité, au chômage ou à la retraite. Ils se présentent tous sous un seul et même drapeau, le camp des travailleurs, car les salariés ont à se rassembler et à défendre leurs intérêts non seulement là où ils travaillent mais aussi, là où ils vivent.
Si la lutte de classe se déroule d’abord au sein des entreprises entre le grand patronat et les salariés, elle se poursuit au-dehors, entre propriétaires et locataires, entre banquiers et clients, entre multinationales de l’eau, du gaz, de l’électricité et usagers… Et, bien sûr, entre le monde ouvrier, et le gouvernement et l’État bourgeois.
La lutte de classe de la bourgeoisie creuse le fossé entre riches et pauvres. Elle condamne la jeunesse ouvrière à la précarité et à la misère et livre les quartiers populaires aux incivilités, à la délinquance ou aux trafics en tout genre qui pourrissent au quotidien la vie de millions de travailleurs. C’est ainsi qu’au fil des années, des cités ouvrières se sont transformées en ghettos de pauvres.
Il est impossible de changer les choses petit bout par petit bout à l’échelle d’une municipalité. Il s’agit d’un combat général qui oppose le camp des travailleurs à une poignée de multimillionnaires.
Même avec la meilleure volonté du monde, aucun maire ne peut, à lui seul, compenser les dégâts engendrés par la société capitaliste. La cantine gratuite, la santé ou les transports publics plus accessibles, les aides qu’une municipalité peut déployer pour la prise en charge des personnes handicapées, des anciens ou des personnes isolées sont utiles et même vitales pour beaucoup. Mais cela ne peut empêcher les ravages engendrés par la fermeture d’une usine, par les licenciements, le chômage, les bas salaires, les horaires de travail infernaux, les cadences qui usent et tuent.
Aucune équipe municipale ne peut nous protéger de la crise économique qui peut s’aggraver du jour au lendemain et menace tout l’édifice de s’écrouler. Elle ne peut pas nous protéger d’un système fou qui détruit la planète à petit feu et plonge des millions de femmes et d’hommes dans des guerres infâmes.
Alors, contrairement aux autres candidats, ceux de Lutte ouvrière ne feront pas de promesses électoralistes. Ils diront que les travailleurs n’obtiendront rien d’essentiel sans imposer un certain rapport de force avec la classe capitaliste qui exerce une dictature sur la société. Dans leur lutte contre la bourgeoisie, les travailleurs sont capables d’aller encore plus loin, puisqu’ils peuvent exproprier la classe capitaliste et prendre eux-mêmes le pouvoir.
Si des candidats de Lutte ouvrière sont élus, ils seront du côté des salariés en grève contre leurs patrons, du côté des locataires menacés d’expulsion… Et surtout, ils œuvreront auprès des travailleurs pour qu’ils prennent conscience qu’il leur appartient de changer le monde.
Avec les candidats de Lutte ouvrière, rejetez les notables et les politiciens et placez-vous dans le camp des travailleurs conscients et combatifs. Affirmez que vous ne vous résignez ni à l’exploitation, ni au capitalisme !