dimanche 28 avril 2019

Dassault à Argenteuil, à Cergy, ou nulle part, ce sont les actionnaires qui décident. Un point c’est tout


M. Pipeau et le maire d’Argenteuil
Début février, à l’occasion du débat macronien, le maire d’Argenteuil a interpellé Macron sur le départ annoncé de l‘entreprise Dassault d’Argenteuil à Cergy. L’argumentation de Georges Mothron était la suivante : la municipalité d’Argenteuil répondant à toutes les demandes de Macron, à ce dernier de renvoyer l’ascenseur sur une question importante, le départ de l’avionneur Dassault marquant la fin grosso modo d’un siècle et demi d’histoire industrielle locale. Le maire d’Argenteuil demandait à pouvoir en discuter directement avec Macron.
Ce dernier a fait mine devant les caméras de répondre favorablement et d’avoir compris le problème. Mais, à ce jour, il n’y a jamais eu de suite à ce qui a pu apparaître comme un engagement du locataire de l’Élysée. Et l’on peut parier qu’il n’y en aura jamais.
Et même s’il y en avait une, il n’y aurait strictement rien à en attendre.
On ne peut reprocher à Georges Mothron de tenter l’impossible. Mais tout comme le sort de l’industrie à Argenteuil, il ne pèse rien face à Macron, lequel ne pèse strictement rien devant Dassault, comme devant Pinault, Arnault, Bolloré, bref devant le capital qui est l’éléphant qui compte, qui porte le président, là où il veut aller, et qui n’a que faire des mouches de coche qui peuvent animer une soirée de débat mais dont les moyens de pression sont insignifiants voire nuls.

Puisque nous évoquons Macron, le très beau film sur les Gilets jaunes, « Je veux du soleil » de Gilles Perret et François Ruffin. A voir absolument !



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