Gilets jaunes, Macron et la politique de la matraque

A matraque redoublée

Obligé d'écourter son week-end de ski à cause de la casse sur les Champs Élysées, Macron a tenu à montrer que c'était lui le chef. Viré le préfet de police de Paris ! Il sert ainsi de fusible pour protéger Castaner, ministre de l'Intérieur. Quant à Édouard Philippe, il a été dépêché sur les plateaux télés pour annoncer les prochaines mesures contre les manifestants : Champs Élysées et autre lieux dits de prestige interdits à la manifestation : envoi des policiers au contact des manifestants ; recours à des marqueurs chimiques. Les flashball (ou LBD) qui ont éborgné plusieurs dizaines de personnes continueront à mutiler car les policiers ont la consigne ne pas faiblir dans leur usage.

Incapable de faire oublier la colère des gilets jaunes, Macron intensifie la politique de la matraque. De quoi activer un peu plus la colère.