vendredi 30 novembre 2018

La Réunion, manifestation du 1er décembre


Paris :  Manifestation contre le chômage et la précarité

Départ : 14h00 Place de la République
Direction gare de Lyon


Comme chaque année, les organisations de chômeurs appellent à manifester le 1er décembre contre le chômage et la précarité, pour le droit au travail et à un revenu de remplacement pour tous les privés d’emploi. Dans le contexte de la mobilisation des gilets jaunes, la CGT se joint à cette manifestation, pour les augmentations de salaires nécessaires au monde du travail.
Lutte ouvrière s’associe à cette manifestation. Contre le chômage, interdiction des licenciements et répartition du travail entre tous ! Pour notre survie, augmentation générale des salaires, des pensions et des minimas sociaux, qui doivent suivre l’évolution des prix !

A Paris, la manifestation partira de la place de la République à 14h.

Rejoignez le cortège de Lutte ouvrière !



A lire aussi

L'article du journal Lutte ouvrière qui appelle à la manifestation : https://journal.lutte-ouvriere.org/2018/11/28/1er-decembre-mettre-les-re...            


La colère des travailleurs de la Réunion ne retombe pas



Une marée de gilets jaunes a accueilli la ministre des Outre-mer, Girardin, à l'aéroport de la Réunion mercredi. Sur un rassemblement, elle a tenté d'amadouer les manifestants par des paroles lénifiantes : « Vous souffrez depuis de nombreuses années... », « Vous avez droit à plus de justice » a-t-elle déclaré. Oui ! Et maintenant les travailleurs réunionnais demandent des comptes.
Face à la mobilisation, la ministre et le préfet organisent des rencontres et des discussions. Pour ne pas être les laissés pour compte, pour ne pas laisser les représentants du patronat local parler à leur place et tirer les marrons du feu, les travailleurs réunionnais devront mettre en avant leurs exigences propres : l'augmentation des salaires, des pensions et des allocations et leur indexation sur la hausse des prix.

SMIC : Philippe droit dans ses bottes… pour l’instant


Loin du compte



Interrogé par Jean Jacques Bourdin mercredi 27 novembre, le premier ministre Edouard Philippe a affirmé qu'il n'y aurait pas de « coup de pouce » au SMIC au 1er janvier prochain : le gouvernement, qui ne veut surtout pas déranger le grand patronat, ne revalorisera son montant que de l'inflation officielle, soit largement moins que l'augmentation des carburants, du gaz, des fruits et légumes, et de la quasi-totalité des dépenses obligatoires.
Avec un smic à 1188 € nets (à condition de travailler à temps complet), comment peut-on faire autre chose que survivre ? Les travailleurs ne demandent pas l'aumône, mais de pouvoir vivre et de pouvoir faire vivre leur famille dignement de leur travail, Mais pour cela il faudra qu'on se mobilise pour imposer de prendre sur les profits accumulés par les grands actionnaires des grandes entreprises et des banques.

Étudiants étrangers rackettés


Un plus de plus de 1500 % !



Le premier ministre a annoncé la hausse des droits d'inscription pour les étudiants étrangers extra-européens, dès la rentrée prochaine. L'inscription en licence passera pour ces étudiants de 170 à 2770 euros, et à 3770 en master.
Présentée, sans rire, comme un moyen d'augmenter le prestige et l'attractivité des universités françaises, cette mesure va mettre un obstacle insurmontable pour beaucoup d'étudiants étrangers venus de pays pauvres ou issus de milieux modestes.
Philippe et compagnie nous parleront ensuite du rayonnement du pays dans le monde, de l’importance du réseau de l’Alliance française… Quant à l’accueil d’étudiants français dans les pays concernés, cela sera sans conséquence ?
L'État français aurait les moyens de financer les facs sans racketter les étudiants : en prenant ne serait-ce qu'une partie des profits faits par les multinationales françaises sur le pillage de l'Afrique.

Argenteuil : « Séniors et Handicap », cet accueil est supprimé dorénavant le samedi matin


« Séniors et handicap », priorité parmi les priorités


« L’accueil Seniors et Handicap sera désormais fermé le samedi matin, à partir du 1er décembre. ».
C’est indiqué sans explication sur le site internet de la Ville. Comme si cela n’en méritait au moins pas une pour tous ceux qui utilisent ce service du Centre Communal d'Action Sociale, ou que la vie peut conduire à l’utiliser. Le rôle de ce service n’est pas rien :




         Réduire les plages horaire d’ouverture d’un service public utile à la population pose toujours un problème à la population. Cette suppression est une régression. On attend les explications de la municipalité.

Fête de Lutte ouvrière à Argenteuil samedi 2 février 2019


Dans près de deux mois maintenant, on réserve !



Au début de l’année 1989, dans la salle de restauration de l’école Joliot-Curie eut lieu le premier banquet des amis de Lutte ouvrière à Argenteuil. Cela fait 30 ans, et au fil des ans, ce banquet a perduré, maintenant cette tradition du banquet ouvrier, née au XIXème siècle et que le mouvement socialiste et communiste a maintenu au fil des décennies jusqu’à aujourd’hui.
         Cette année, il aura lieu le samedi 2 février 2019. Retour cette fois dans le complexe Jean Vilar qui convient totalement pour ce type d’évènement.                                                       

              Organisé par les militants de Lutte ouvrière, il s’adresse à tous ceux qui nous connaissent, et au-delà des divergences que nous pouvons avoir les uns et les autres, à tous ceux qui pensent qu’un peu de fraternité n’est jamais de trop dans les milieux populaires, au sein de notre classe, particulièrement dans la période difficile que nous vivons.
         Le rock sera présent ce soir-là, mais aussi la musique classique dans les heures qui précéderont le fameux banquet précédé de son non moins fameux apéritif. Culture et politique seront bien évidemment de la partie, puisque la fête commencera à 16 heures.
         Notre camarade Nathalie ARTHAUD, porte-parole nationale de Lutte ouvrière sera parmi nous ce soir-là.



En ces temps d’inflation, les tarifs n’ont pas changé : 15 euros pour les adultes, et 7 pour les enfants de moins de 14 ans.
C’est dès maintenant qu’il faut réserver. Chèques à l’ordre de Dominique MARIETTE. Invitez vos proches et vos amis.

jeudi 29 novembre 2018

Samedi 1er décembre : appel de la CGT. » Mettre les revendications des travailleurs à l’ordre du jour ». Un article dans le numéro 2626 de Lutte ouvrière à paraître


1er décembre : mettre les revendications des travailleurs à l’ordre du jour

Alors que les directions syndicales sont aux abonnés absents depuis le début du mouvement des gilets jaunes, la direction de la CGT s’est finalement décidée à proposer une action à l’ensemble des travailleurs.


Elle transforme la traditionnelle journée de manifestation annuelle contre le chômage du premier samedi de décembre en une journée de mobilisation sur les salaires, l’emploi et la justice sociale .
Si cette décision de la CGT amène davantage de travailleurs à exprimer leur colère, qu’ils aient ou pas un gilet jaune, on ne pourra que s’en réjouir.
Il est en effet urgent que les travailleurs s’engouffrent pleinement dans la brèche que le mouvement des gilets jaunes a ouverte sur la question du pouvoir d’achat, en mettant en avant leurs propres revendications, à commencer par les salaires. Si l’explosion des prix du gasoil a été le détonateur de la colère, ce sont tous les prix qui augmentent depuis des années, alors que les salaires, les pensions de retraite et les allocations chômage ont été gelés, quand ils n’ont pas baissé. Pour rattraper tout ce qui a été perdu, il faut donc une augmentation générale des salaires, des pensions et des allocations. Et, pour éviter de nouvelles pertes de pouvoir d’achat, il faut imposer qu’ils suivent l’augmentation réelle des prix.
La direction de la CGT s’est contentée d’appeler à une journée de manifestation, sans lendemain et sans aucun plan d’action pour la suite. En fait, elle cherche ainsi à se donner un alibi face au mécontentement légitime d’une partie de ses propres militants suite à son attitude envers le mouvement des gilets jaunes, qu’elle a réduit à tort au départ à une mobilisation de l’extrême droite.
Mais, pour les militants ouvriers, c’est l’occasion de préparer les travailleurs à une lutte déterminée, en les incitant à en discuter dès maintenant sur leurs lieux de travail. Lutte ouvrière appelle tous ses militants et sympathisants à participer le plus nombreux possible aux manifestations et aux grèves qui auront lieu le 1er décembre.

                                                         Arnaud LOUVET (Lutte ouvrière n°2626



Hôpital en Val d’Oise : attaques en règle à l’hôpital de Beaumont-sur-Oise. Mobilisons-nous ! Un communiqué de Lutte Ouvrière-Val d’Oise


Communiqué de Lutte ouvrière-Val d’Oise


Ce projet inacceptable contre l’hôpital public de Beaumont-sur-Oise doit être abandonné

Le Groupe hospitalier Carnelle-Porte de l’Oise relève du groupement hospitalier de territoire créé il y a quelques années autour de l’hôpital de Pontoise. Aujourd’hui, dans le cadre des objectifs de l’Agence Régionale de Santé d’Ile de France, la direction de l’hôpital de Beaumont-sur-Oise vient d’annoncer un projet de fermeture de plusieurs services : urgences pédiatriques, pédiatrie et néonatologie, réanimation, ainsi que la suppression d’un certain nombre de lits de chirurgie et de médecine. Cela aura également comme conséquence le déclassement de la maternité, du niveau 2 qu’elle a actuellement, au niveau 1, le plus bas.
         C’est inacceptable, c’est scandaleux. Ce projet concerne un territoire déjà délaissé par nombre de services publics utiles à la population, alors que celle-ci ne cesse d’augmenter dans le bassin. Non loin de la là, l’avenir de la maternité de Creil est en suspens, tout comme celui de l’EHPAD de Méru.
         L’ARS met comme d’habitude en avant les difficultés financières. Comme si pour répondre aux besoins de santé publique pour tous, il pouvait être question de déficit financier ou d’excédent.
         Ce projet concernant l’hôpital de Beaumont vise au-delà des malades et des personnels, l’ensemble de la population de ce territoire, et au-delà, les habitants du Val d’Oise.
         Un premier rassemblement de protestation est appelé par les organisations syndicales de l’hôpital, CGT, Sud et Unsa, le mercredi 5 décembre à 14 heures 30 devant l’hôpital, 25 Rue Edmond Turcq.
         Lutte ouvrière-Val d’Oise se joint à cet appel, et appelle ses militants, ses proches, et toute la population à se retrouver nombreux lors de cette première étape de mobilisation. La direction du groupement hospitalier territorial Pontoise-Beaumont sur Oise doit abandonner son projet.

                                                                Le 28.11.2018

Pour tout contact : D MARIETTE, 0699499864, MDommarie@aol.com


Impôts qui arrosent le grand patronat : qu’ils les paient !


Aucune raison de consentir !



« Il faut rétablir le consentement à l'impôt » a déclaré Macron lors de son intervention télévisée. Il peut toujours rêver. Les classes populaires paient des impôts sous toutes les formes et en retour les écoles et les maternités ferment, les hôpitaux manquent d'infirmières, les autoroutes sont payantes et les routes ne sont plus entretenues.
L'argent des impôts sert à arroser les grands patrons avec le CICE et autres exonérations, avec des commandes publiques à des tarifs surévalués pour Vinci, Dassault ou autres. Il sert encore à verser des milliards aux banques sous forme d'intérêts sur les emprunts d'états.
Aux capitalistes de payer intégralement les impôts qui alimentent un État à leur service.

AB-Habitat Argenteuil-Bezons : la direction fait la sourde oreille sur le blocage des salaires


A nous de nous mobiliser !

Macron fait la sourde oreille aux légitimes revendications pour stopper la baisse du pouvoir d'achat. Chez AB-Habitat, c’est pareil !

Alors les agents d’AB-Habitats sont-ils prêts à subir une quatrième année de blocage des salaires ?

Assemblée des personnels
Aujourd’hui jeudi 29 novembre 11H au siège
Pour discuter ensemble

 Décidons ensemble pour supprimer les disparités, les discriminations et revaloriser les salaires

1 er décembre

J’Agis, je Manifeste,

Pour exiger la hausse des salaires,

Des pensions, des indemnités chômage

Et des minimas sociaux

à 14 heures à Paris –

De la place de la République  à la gare de Lyon

Départs collectifs prévus :

• Argenteuil : 13 heures – Gare du centre

• Bezons : 13 heures – Tramway





Carburant + stationnement = pouvoir d’achat grevé pour aller travailler


Ni sourire, ni pleurer, se révolter



Selon l’hebdomadaire La Gazette du Val d’Oise, « la semaine dernière, une mère de famille qui travaille en tant qu’auxiliaire de vie scolaire (AVS) à l’école du Parc-aux-Charrettes (de Pontoise) a apposé un mot plutôt original sur son tableau de bord « Ma paye étant peu élevée, je n’ai pas les moyens de dépenser 6 € par jour pour le parking. Soyez gentils de ne pas me mettre de PV », a-t-elle inscrit.
La Gazette ajoute : « Domiciliée dans une commune peu desservie par les transports en commun et seule en charge de ses enfants scolarisés, la jeune femme bénéficie du soutien inconditionnel de ses collègues Atsem (agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles), qui dénoncent les conditions de travail des auxiliaires de vie « une profession extrêmement difficile, mais très mal rémunérée ».
Il est effectivement fort de café que de très nombreux travailleurs dépensent une partie non négligeable d’un salaire déjà bien faible pour se rendre au travail et stationner au plus près de leur lieu de travail.
Le cas de cette travailleuse AVS pourrait être multiplié par des dizaines de milliers d’autres. Non seulement à Pontoise, mais dans toutes les villes qui, comme à Argenteuil, ont étendu les zones de stationnement payant, faisant peser des désagréments supplémentaires et des surcoûts aux travailleurs.
 Nous espérons effectivement que la conscience des agents du stationnement qui sont aussi des travailleurs sous-payés aura répondu au cri de détresse de cette femme.

mercredi 28 novembre 2018

Macron : « je vous ai entendu mais je ne change rien ». Pas une surprise, alors on continue...


Il faut autre chose que des parlottes qui visent à noyer le poisson. Il faut la force collective des travailleurs



Bousculé par la colère des gilets jaunes qu'il dit « entendre et comprendre », Macron ne leur a rien proposé sinon du baratin sur une « transition écologique plus juste socialement ».
Rien sur les questions qui préoccupent les travailleurs ou les retraités qui n'arrivent pas à boucler leur fin de mois. A ceux qui ne peuvent plus faire le plein pour aller au travail, Macron annonce une prime à la conversion pour acheter une voiture neuve à 15 ou 20 000 €, inaccessible pour nombre de salariés. Quand les salaires ou les pensions de misère obligent les gens à accepter des logements vétustes et mal isolés, Macron propose des primes pour changer les fenêtres. C'est un cadeau aux professionnels du bâtiment, hors de portée pour la majorité.
Espérant noyer la révolte dans d'interminables discussions, il propose, grosse ficelle, trois mois de concertation avec des élus locaux, des responsables associatifs ou syndicaux et même des représentants des gilets jaunes.
          Pour mettre effectivement un terme aux fins de mois difficiles, il faudra bien autre chose que des parlottes qui visent à noyer le poisson. Il faudra oser prendre sur les profits des capitalistes qui voient leur fortune grandir en pompant toutes les richesses produites par les travailleurs. Cela, seule la force collective des travailleurs peut l'imposer.

Hôpital de Beaumont-sur-Oise : importante suppression de services. Mobilisons-nous, le 5 décembre pour commencer


Hôpital en danger, ce sont tous les malades qui sont visés

On nous informe Lutte ouvrière sera bien évidemment présente.

Total : Raffinerie Feyzin dans le département du Rhône


Les grévistes ne veulent pas céder. C’est bien la seule voie



Les travailleurs postés de la raffinerie sont en grève depuis mercredi 21 novembre. Ils refusent les propositions des Pétroliers de modifier la Convention collective pour rendre non obligatoires les primes d’équipe, d’ancienneté et de panier. Total et les autres auraient désormais le droit de les baisser ou les supprimer.
      Les installations sont au minimum technique et plus rien n’est livré. La poursuite de la grève a été décidée d’abord jeudi 22, à l’appel de la CGT et de FO. Et lundi 26 c’est une assemblée générale de 300 salariés qui a décidé de continuer jusqu’aux résultats des négociations avec Total mercredi. Car Total dit ne pas vouloir toucher aux primes mais refuse de le mettre par écrit !
      Pour les grévistes, il n’est pas question de faire confiance à un rapace comme Total, qui prévoit 16 milliards de $ de bénéfices pour 2018, gagnés avec le travail des salariés qu’il emploie dans le monde entier. Comme dans plusieurs autres raffineries du pays, la grève continue !

Education, Réforme du bac.Une analyse pertinente qui intéressera de nombreux parents


Remplir les classes, économiser ainsi des postes de profs !



Le point de vue pertinent d’un de nos proches, parent d’élèves

« La réforme du bac concerne les élèves de seconde de cette année !

Quand ils passeront leur bac, en 2021, ils passeront le nouveau bac : 60% du bac sur des épreuves passées en fin d'année, 30% d'épreuves passées au fil des années de première et de terminale, et 10% avec la moyenne des bulletins de notes de première et terminale : le bac commencera donc dès le 1er jour de première ! Détaillons un peu : les "épreuves de fin d'année" seront en fin de première le français (écrit et oral), et en fin de terminale : la philo, 2 "spécialités"(matières principales, j'y reviens plus loin), un grand oral de 20mn. Les "épreuves sur les 2 ans" sont en histoire-géo, 2 langues vivantes, une matière appelée "enseignement scientifique", une autre "spécialité (matière), et le sport. En pratique, il y aura 3 contrôles pour chaque matière : 2 en première (2è et 3è trimestre) et 1 en terminale (fin du 1er trimestre).
Les spécialités ?
Si l'élève s'oriente en filière technologique, pas vraiment de changement, les spécialités sont imposées. Par contre, si l'élève s'oriente en filière générale, il y en a 12 différentes, chacune autour d'un axe tel que littérature/philo, histoire-géo/sciences politiques, maths, physique-chimie, SVT, langues, économie... et l'élève en choisit 3 qu'il étudiera en première, puis en gardera 2 en terminale, ces 2 spécialités étant le plus gros coeff du bac (voir au début de l'article).
Voilà pour les explications simplifiées (vous pouvez aller sur le site de la fcpe95 pour avoir plus de détails, une présentation y est en ligne).

Quelques commentaires tout de même :pour commencer, c'est une réforme faite dans la précipitation. On ne sait pas le contenu des "spécialités", leur programme ! Idem pour "l'enseignement scientifique". Espérons que les parents de cette année en sauront plus au moment de choisir ! Par ailleurs, chaque lycée ne proposera pas toutes les spécialités, mais sans doute entre 7 et 9 sur les 12. Enfin, les lycées proposeront des "combinaisons à l'avance" pour les spécialités, un élève voulant une combinaison non proposée par son lycée devra soit changer de choix, soit changer de lycée. Enfin, avec ParcoursSup, dont on ne connait pas le fonctionnement, comment savoir si son choix de spécialités sera compatible avec son désir d'études supérieures ? Et bien d'autres points sont flous. Bref les parents de seconde de cette année, et surtout les élèves, vont être des "cobayes" de cette réforme. C'est dire l'intérêt porté par l'Etat à ces jeunes. Car l'intérêt annoncé par le gouvernement est autre et il est clairement annoncé : mieux remplir les classes, c'est à dire les remplir encore plus, et économiser des postes de profs ! Ce n'est pas avec cette réforme que l'enseignement des lycéens sera efficace et bienveillant. »

Conseil municipal d’Argenteuil du mardi 27 novembre. (A suivre)


La municipalité fait peu de cas des travailleurs territoriaux

 
Si loin des travailleurs

Nous reviendrons demain sur le conseil municipal d’Argenteuil d’hier au soir, mais en attendant, nous voulions déjà évoquer à ce sujet deux points, l’un qui figurait à l’ordre du jour, et un autre qui était systématiquement présenté naguère lors de ces conseils mais qui a une fâcheuse tendance ces derniers temps à ne plus y être abordé. Ces brèves sont extraites du bulletin des « Territoriaux d’Argenteuil et l’ex-Agglo » qui s’adresse aux travailleurs de la collectivité, et qui paraît tous les quinze jours parmi eux.

Ce sont les conditions de travail qu’il faut réformer

Un autre point de l’ordre du jour porte sur le remboursement des émoluments des médecins du CIG chargés des dossiers de réforme présentés par la Ville, au prorata de leur nombre.
         Au vu de la dégradation des conditions de travail dans la collectivité et des moyens de la médecine du travail, ces dossiers sont de plus en plus nombreux, il faudrait donc que la Ville débourse davantage ?
         Et si l’on inversait la donne…

(Le CIG, centre interrégional de gestion est un organisme chargé de suivre un certain nombre de problèmes concernant les agents des communes, en l’occurrence de la Grande couronne qui y adhèrent. C’est le cas d’Argenteuil)

Tableau noir

Une nouvelle fois, il n’y aura pas lors du conseil municipal de présentation du « tableau des effectifs » de la collectivité.
         Cachez ce tableau que nous ne saurions accepter, quand les effectifs réels sont en chute libre !

mardi 27 novembre 2018

Editorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise du lundi 26 novembre 2018





Augmentation générale des salaires, des pensions et des allocations !

« Peste brune », « séditieux » : sous prétexte qu’une minorité de voyous d’extrême-droite étaient présents sur les Champs-Elysées, voilà comment Castaner et Darmanin ont qualifié les manifestants de ce samedi !
Toute la semaine, de nombreux travailleurs, retraités, chômeurs se sont retrouvés dans les rassemblements et barrages des gilets jaunes à travers le pays.
Du jeune salarié d’une fromagerie industrielle contraint de dépenser 400 euros de carburant sur une paie de 1700 pour aller travailler, à l’auxiliaire de vie payée 900 euros, en passant par la retraitée dont la pension n’atteint pas les 1000 euros mensuels et le couple au chômage dont la famille ne finit pas le mois sans les Restos du cœur, tous disent la même chose : ils n’en peuvent plus de se contenter de survivre. Ils ont décidé de se battre et ils ont raison !
Et que leur répond Macron ?  Après avoir fait la leçon aux manifestants, il parle de mesures d’accompagnement et de la mise en place d’un Haut conseil pour le climat.  « Ils nous parlent de fin du monde quand on leur parle de fin de mois », disait un manifestant samedi, résumant le décalage entre les discours du gouvernement et les revendications des manifestants.
Si nous voulons que notre sort de salarié, d’ouvrier, d’employé, de soignant ou de cheminot change, il faut nous engouffrer dans la brèche en luttant sur nos lieux de travail, pour nos salaires. Parce que si les prix augmentent, les salaires, eux, restent bloqués à des niveaux bien trop bas !
Les hausses à deux chiffres s’accumulent, pas seulement pour l’essence, mais pour le gaz, les mutuelles et la nourriture. Quel salaire, quelle pension de retraite, quels allocations et minima sociaux ont augmenté dans les mêmes proportions ? Même les primes de transport ou les indemnités de déplacement versées par les entreprises ne suivent pas !
Stopper cette dégringolade de notre niveau de vie, cela signifie engager le combat non seulement contre le gouvernement, mais aussi contre la classe capitaliste.
Aujourd’hui, tous condamnent Carlos Ghosn, le pdg de Renault et de Nissan-Mitsubishi au Japon, accusé d’avoir fraudé le fisc japonais pour un montant équivalent à 38 millions d’euros.
Pourtant les représentants de la classe capitaliste s’extasiaient devant ce « tueur de coûts » lorsqu’il décidait les milliers de licenciements, le blocage des salaires, l’augmentation des cadences et qu’il permettait aux actionnaires du groupe de se partager cinq milliards d’euros pour la seule année 2017. Aux yeux des capitalistes, il était alors un « capitaine d’industrie » qui méritait ses 16 millions d’euros de rémunération pour 2017, alors que pour les travailleurs, c’était depuis longtemps un ennemi juré. La politique anti-ouvrière du gouvernement lui est dictée par cette classe capitaliste.
Aujourd’hui, Macron recule en paroles sous la pression du mouvement. Si les travailleurs s’y mettaient sur leur terrain, le rapport de force serait multiplié !
Sur les barrages et les rassemblements des gilets jaunes, des manifestants évoquent Mai 68 pour dire ce qu’ils espèrent de leur mouvement. Mais ce qui a donné toute sa force à Mai 68, ce qui a permis l’augmentation de 35 % du SMIC et la hausse générale des salaires, c’est la grève générale qui a entraîné des millions de travailleurs. C’est ce rapport de force, imposé par la classe ouvrière se dressant ensemble contre le grand patronat, qui a permis de faire reculer la classe capitaliste et le gouvernement, au profit de tout le monde du travail.
Il n’y a pas d’autre voie pour les travailleurs, s’ils veulent défendre leur niveau de vie. Pour le monde du travail, il ne suffit pas de s’opposer au gouvernement et à ses taxes. Ce n’est pas un hasard si c’est un terrain sur lequel l’extrême droite se sent de jouer les contestataires proches du peuple : il ne cible pas la classe capitaliste !
Les travailleurs peuvent agir là où est leur force, là où ils peuvent se faire craindre, à la source des profits des capitalistes : dans les entreprises. C’est leur travail qui fait tourner toute la société, c’est leur travail qui est à la base des fortunes immenses accumulées dans les poches d’une minorité de très riches.
Samedi prochain, 1er décembre, même la CGT se joint à la manifestation annuelle contre le chômage et la précarité, pour les augmentations nécessaires au monde du travail. Il faut en être et y faire entendre nos exigences.
Pour notre survie, augmentation générale des salaires, des pensions et des minimas sociaux, qui doivent suivre l’évolution des prix !

La Réunion : Le mouvement s’approfondit


Augmentation générale des salaires, des retraites et des allocations et leur alignement automatique sur le coût réel de la vie



Lundi 26, au 10ème jour du mouvement, le nombre de barrages est plus important. La semaine va être marquée par la venue de la ministre de l’Outre-mer mercredi.
Tous les secteurs d’activité sont ralentis ou à l’arrêt.
L’intersyndicale du BTP appelle les travailleurs, qui ne peuvent se rendre sur les chantiers, à venir renforcer les GJ. Il est plus que légitime que parmi la floraison de revendications celles du monde du travail ne soient pas étouffées. Au contraire.
La vie chère est la source principale de toute la colère accumulée. Contre l’appauvrissement qui résulte des politiques du grand patronat et des gouvernants à leur service, il est vital que les travailleurs exigent une augmentation générale des salaires, des retraites et des allocations et leur alignement automatique sur le coût réel de la vie.
C’est une mesure de sauvegarde pour l’ensemble des classes populaires.

Les "Gilets Jaunes" à Limoges


Du rouge sur le jaune



Ce sont près de 1600 "gilets jaunes" qui ont manifesté à Limoges samedi 24 novembre.
Pendant que certains groupes occupaient divers ronds-points autour de Limoges, à plus d'un millier, ils se sont rassemblés devant l'hôtel de Région, et après en avoir muré l'entrée, ils se sont rendus en cortège jusqu'à la préfecture.
Là des forces de police les attendaient, en empêchant l’accès. Après quelques jets de lacrymogènes et sous les invectives, la police les a finalement laissé avancer.
Retraités peinant à finir les fins de mois, jeunes enchaînant stage sur stage sans trouver de boulot, mère de famille isolée à temps partiel, travailleurs aux très bas salaires de toutes petites entreprises du bâtiment, ils étaient venus majoritairement de communes autour de Limoges : Pierre-Buffière, Feytiat, Couzeix etc...
Comme ils le disaient : "l'essence c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase". Les revenus, salaires, pensions de retraites, allocations chômage, ne permettent plus de vivre décemment alors qu'à l'autre bout de la société une minorité fait valser les milliards. Les frasques de Carlos Goshn revenaient souvent dans les discussions !
Ceux qui exprimaient l'idée que derrière la politique de Macron, il y a l'intérêt des capitalistes, et la nécessité pour les travailleurs de se battre pour un salaire décent qui devrait augmenter lorsque les prix augmentent, tout cela était bien compris par certains.

Conseil municipal d’Argenteuil de ce soir 27.11.18. L'"affaire du Musée". point de vue.


Le point 2. de l’ordre du jour de ce conseil porte sur la « Création d’un tiers-lieu sur le site de l’ancien musée ». Depuis deux mois, nous avons déjà abordé cette question. De quoi s’agit-il ?


On nous propose d’approuver une convention avec une association chargée au moins pour trois ans de gérer un « tiers lieu ».
         Je reprends le terme de « tiers lieu » indiqué, pour expliquer à ceux qui ne sont pas au courant des modes de la géographie, qu’il s’agit d’un lieu, durable ou éphémère, « où les individus peuvent se rencontrer, se réunir et échanger de façon informelle ».
         Pas très nouvelle, mais une belle idée tout de même. Qui, en soi, ne souffre la moindre contestation. A condition que l’on suive, et aux yeux tous, les règles élémentaires de la « démocratie locale » que l’on prétend incarner.
         Il n’est pas question ici de discuter de l’association avec laquelle il s’agit de signer ladite convention, qui représenterait un réseau d’autres associations, locales et d’ailleurs. Cet ensemble associatif a son projet, pas contestable au demeurant, socialement utile, et a, en quelque sorte, saisi l’aubaine qui se présentait à lui : la possibilité d’utiliser un espace en déshérence, celui de feu le Musée d’Argenteuil. Non, ce n’est pas à ce réseau que vont nos critiques et nos réserves. Nous leur demandons simplement qu’il les comprenne.
         C’est la municipalité, et elle seule, qui ne s’est pas comportée correctement dans cette affaire vis-à-vis de la population d’Argenteuil. C’est que je vais développer maintenant.
         1.Une nouvelle fois, elle met devant le fait accompli, non seulement nous-mêmes les élus, mais plus gravement l’ensemble de la population.
         Certes des rumeurs circulaient sous le manteau sur le sujet depuis plusieurs mois. 
         Chacun a pu constater que des travaux étaient opérés depuis deux mois sur le site.
         En clair, on nous demande simplement d’entériner ce qui a déjà été décidé il y a un certain temps.
         On ne peut utiliser des locaux municipaux, et, a fortiori y engager des travaux que dans la mesure où un accord a été signé, un pré-accord si vous voulez, mais en due forme. Quel est-il ?

         2. Ces bâtiments ne sont pas anodins: ils sont un témoin essentiel  de l'histoire de la Ville :

         L'Hôtel Dieu (XVII° -XVIII°) fut mis en place suite à la visite de Saint Vincent de Paul. Son existence a été actée par Louis XIV en 1697. Quant au Pavillon des Blessés, il fut construit en1881 par Casimir Tollet et demeure un témoignage rare de l'aérisme, un courant hygiéniste, dans l'histoire de l'architecture hospitalière. Ces bâtiments de la rue Pierre Guienne représentent l’un des rares ensembles patrimoniaux que conserve la Ville aujourd’hui.
         Pour sa préservation, il devrait être l’objet d’une attention toute particulière. Quelles garanties il y a-t-il sur ce plan dans le cadre du projet que nous discutons.

         3.S’il n’est pas anodin, il l’est doublement, il reste celui du Musée d’Argenteuil :
         Nous ne reviendrons que brièvement sur cet aspect des choses.
         Mais nous pouvons rappeler que le devenir du musée d’Argenteuil a été conduit depuis dix ans d’une manière lamentable.
         Sous prétexte d’un projet muséographique moderne, on l’a fermé, puis on a transféré ses pièces (toutes on ne sait) dans un lieu improbable où elles dorment inutiles à tous.
         Dans sa programmation 2018-2019, le nouveau lieu culturel, l’Atelier n’y prévoit qu’une seule manifestation utilisant ses pièces, le 18 mai prochain à l’occasion de la « nuit des musées ».
         Tout cela est un mauvais coup contre la culture et le « vivre ensemble dans la Ville », l’approche et le partage patrimoniaux étant des éléments constitutifs essentiels du sentiment d’appartenance à une communauté communale commune.

         4.Lié à ce qui précède, c’est un nouveau coup de canif à ceux qui créèrent et firent vivre ce musée, pendant des décennies, à partir de sa création dans les années 1930. Et comprenez l’émoi que cette affaire suscite parmi ceux qui lui demeure très attachés.

         5.Pour terminer, cette affaire concerne au premier chef la vie associative. De notre point de vue, elle montre de façon magistrale ce qui devrait ne pas se faire.
         La municipalité vient de mettre en place un « conseil de la vie associative ». Voilà le genre de projet qui aurait pu y être débattu, aux yeux de TOUS, aux yeux de TOUTES les associations locales, dans le cadre d’un « appel à projet ».
         L’ensemble des associations, comme les habitants, comme nous-mêmes, nous avons été mis devant le fait accompli d’une prise de décision opaque de la part de la municipalité, suivant ses propres réseaux, personnels ou autres, mettant dans le coup telle ou telle association, et pas telles autres.
         Non ce n’est pas comme cela que l’on doit fonctionner et agir. Ce n’est pas comme cela qu’un projet, intéressant en soi, peut partir sur des bases qui lui permettent d’atteindre l’objectif affiché : la dynamique associative et culturelle d’Argenteuil.
                                          Dominique MARIETTE


Pour information, la démarche initiée il y a quelques mois par la municipalité de Courbevoie pour la création d’un tel « Tiers lieu » :
créez, animez et gérez un nouveau tiers lieu à Courbevoie
le 16 | 03 | 2018 par
apd_admin
La Ville de Courbevoie lance un appel à candidatures pour la création, la gestion et l’animation d’un tiers lieu conçu comme un espace de travail, de créativité, d’émulation, d’échanges et de mise en réseau.
Calendrier
> Visites obligatoire du lieu : - jeudi 23 mars de 15h à 17h - vendredi 30 mars de 15h à 17h - mercredi 4 avril de 14h à 16h - jeudi 12 avril de 14h à 16h
> Date limite de dépôt des candidatures : vendredi 20 avril 2018 avant 12h.
> Auditions des candidats : 18 mai
> Signature de la convention d'occupation : début juin