jeudi 18 octobre 2018

Argenteuil – PCF, la disparition d’un militant, Gaston Colombier, avec lequel les militants de Lutte ouvrière avaient des rapports chaleureux et fraternels


« Respect ! »



« Gaston », Gaston Colombier nous a quitté ces jours derniers.

         Nous avions fait sa connaissance dans les années 1990, alors qu’avec sa femme Viviane, il tenait le café-restaurant place Aristide Briand, au début de l’impasse des Bûchettes qui conduisait autrefois à la passerelle aérienne de la gare d’Argenteuil. Ce café fut notre repaire pendant des années. Les militants communistes de Lutte ouvrière y sympathisèrent avec les militants communistes du Parti Communiste Français que furent toute leur vie Gaston et Viviane.
         Tout jeune, Gaston avait rejoint le PCF, du côté de Frépillon-Bessancourt, et ce parti, « son » parti, jusqu’au bout, il ne l’a jamais quitté.
         Cette fidélité et cette continuité, nous la partageons. Ils ont toujours fait la force du mouvement ouvrier. Bien sûr, nous eûmes préféré qu’il fut des nôtres, mais son parti était à jamais le PCF, quels que soient les vents qui y soufflaient, et il ne lui aurait semblé totalement incongru de le quitter.
         Ces dernières années, nous lui laissions, dans un autre café ami, notre journal, qu’il récupérait avant d’aller faire le service de l’Humanité-dimanche au local de la section de son parti.
         Avec Viviane, en compagnie de la maman de notre camarade Thierry (ils étaient des amis et des camarades de toujours), ils vinrent régulièrement à notre fête et à notre banquet local d’Argenteuil, tant qu’ils le purent.
         Il y avait entre Gaston et nous ce sentiment qui devrait être au cœur de toutes les relations entre militants cherchant sincèrement à changer le monde, et que l’on peut caractériser par un seul mot : « respect ».
         Un jour, Gaston avait fait un geste particulièrement amical à mon égard. Il m’avait donné une photo des années 1950 de son professeur de cour complémentaire de Taverny je crois. Celui-ci n’était autre que Yvan Craipeau, qui avait été secrétaire de Léon Trotski en 1935.
         « Respect » donc pour ce camarade qui nous a quitté. Salut et fraternité à sa femme Viviane que nous embrassons, à sa famille et à ses proches. Pour Lutte ouvrière-Argenteuil, Dominique MARIETTE

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