jeudi 16 août 2018

Viaducs, ponts, un entretien essentiel, Argenteuil A 15


Du suivi, de l’entretien, des moyens !

 


Bien évidemment, toutes proportions gardées, on ne peut pas ne pas établir un rapprochement entre ce qui s’est passé à Gênes et l’affaissement d’un remblai de l’A15 en mai dernier à Argenteuil, avant le viaduc de Gennevilliers. D’abord, ce rapprochement, c’est le président du « Syndicat des entrepreneurs de travaux de réparation et de renforcement de structures » qui l’établit lui-même en déclarant (Ouest France du 15 août) : « …pour les ponts, c’est différent. Les signes de fatigue sont invisibles aux non spécialistes et, sans diagnostic régulier, les structures se dégradent jusqu’à une rupture qui peut être brutale. Ce fut le cas du viaduc de Gennevilliers à Argenteuil (Val d’Oise) : il y a trois mois. Le soutènement d’une culée du pont s’est effondré, entraînant sa fermeture à la circulation. ».  Et répondant à la question « Et les solutions ? », il ajoute : « Rétablir la surveillance systématique là où elle a été délaissée… ».
      Cela fait écho à ce que déclarait à propos de l’A15 le maire d’Argenteuil en juillet dernier : « Tout, dans cette affaire, illustre le désengagement coupable et croissant de l’État, sinon sa négligence. Tout d’abord sur l’entretien de l’ouvrage par la Dirif (Ndlr, direction des routes d’Île-de-France). Nous avions eu des alertes il y a deux ans sous la forme de fuites de sablons sur l’un des ouvrages. Cela avait été signalé aux services de la Dirif, j’attends toujours leur retour. »

     Oui, là tout est dit.

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