vendredi 20 juillet 2018

Lecture d’été (10) : la saga de « Une amie prodigieuse », d’Elena Ferrante, Gallimard


Une amie prodigieuse

 





Dans mes lectures de ces dernières années, l’œuvre d’Elena Ferrante arrive en tête. Dans mon échelle d’étoiles, elle atteint les cinq, le maximum.
         L’été permet d’entreprendre les grandes et longues lectures. Dorénavant, la saga est achevée, le dernier tome est paru en ce début d’année, même s’il n’est pas encore disponible en livre de poche. Voilà de quoi occuper par 15 jours de lecture suivie ou davantage vos vacances, selon que l’on soit lecteur forcené et que l’on se laisse porter par les vagues de ce grand roman, ou que l’on tienne à en goûter lentement chaque élément, en s’arrêtant à ses profondeurs, car il y a justement matière.
         Personnellement, j’aime beaucoup l’écriture de cette écrivaine, sa simplicité et son rythme qui nous entraîne dans une histoire qui pourrait être la nôtre.
         Mais surtout, c’est un roman aux entrées multiples. Sur l’Italie, la femme, la culture, les mondes clos, le quartier, donc la géographie, la promotion sociale, les classes sociales, le livre, les apprentissages de la vie, et surtout une « amitié » née dans l’enfance et qui ne nous lâche plus… J’arrête là, la liste pourrait continuer…
         Personnellement, c’est aussi pour moi, et qui me touchent particulièrement, l’évocation des itinéraires militants, ces années de « plomb », le Mai italien avec ses caractéristiques bien différentes du transalpin, ses perditions, ses errances, son énorme gâchis…
         Arrêtons-là, et commencez le premier moment, celui de «Une amie prodigieuse »…  

« Une amie prodigieuse », d’Elena Ferrante, Gallimard

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