samedi 30 juin 2018

SNCF : à Lyon comme ailleurs, les cheminots n’acceptent toujours pas


Toujours contre les réformes de Macron !


La manifestation dans la gare de la Part-Dieu le 28 juin 2018

 Le 28 juin, les cheminots étaient de nouveau mobilisés pour faire grève et manifester. Dans les assemblées générales, la majorité des présents ont voté la grève pour les 6 et 7 juillet.
     Les grévistes se sont retrouvés dans la gare de la Part-Dieu, avec des délégations de cheminots de toute la région : Ain, Allier, Drôme, Ardèche, Savoie… et même Dijon. A plusieurs centaines, dans la gare, ils ont mis une grosse ambiance ! Puis ils ont rejoint les autres manifestants devant la gare.
     C’est à 2500 qu’ils ont manifesté de la Part-Dieu à Bellecour : cheminots, très majoritaires, mais aussi grévistes d’EDF, Enedis, GDF, CGT Education et travailleurs d’autres secteurs, en particulier de la fonction publique, en majorité CGT, mais aussi de Sud et de FO. Avec des chants et des slogans et les habituels pétards et fumigènes, la manifestation s’est faite remarquer. Son dynamisme montre que les cheminots n’acceptent toujours pas la réforme de Macron, et que les autres travailleurs ne veulent pas non plus de celles en préparation.

Lafarge, capitalisme : l’argent n’a pas d’odeur dit-on…


… à part celle du sang



Le leader mondial du ciment, Lafarge, vient finalement d’être mis en examen pour « complicité de crimes contre l'humanité » et « financement d'une entreprise terroriste en vue de commettre un crime ». Le groupe a financé l’État Islamique à hauteur de 5 à 12 millions d’euros, pour pouvoir continuer de faire fonctionner l’une de ses cimenteries sur un territoire que les djihadistes contrôlaient.
Lafarge s’indigne et trouve que cette infraction reprochée ne reflète pas équitablement ses responsabilités. Ben oui quoi ! Lafarge est poursuivi alors que tous ses copains marchands d’armes comme Dassault, font fortune sur la guerre sans qu’on leur reproche quoi que ce soit. C’est vraiment trop injuste !

Argenteuil Bezons, « allée de la Nakba » la députée interpellée


On peut lui conseiller de bons livres sur la question…



Il fut de tradition naguère que les opposants interviennent dans les réunions publiques de leurs adversaires pour y porter la contradiction. Mercredi soir, les militants de l’Association de Solidarité avec la Palestine d’Argenteuil ont renoué avec elle.
         Il s’est agi pour eux de se rendre à la réunion que la députée en titre de la circonscription d’Argenteuil-Bezons organisait à la salle Saint-Just du Val-Nord, l’élue en question ayant approuvé le préfet du Val d’Oise refusant qu’une allée de Bezons s’appelle « Nakba » comme l’avait pourtant décidé la municipalité de la Ville.
         L’échange entre les militants pro-palestiniens et la députée a démontré une nouvelle fois qu’elle avait bien du mal à s’y retrouver sur tous les problèmes qu’on lui pose ou sur lesquels elle doit prendre position. Elle bafouille, botte en touche, déclare qu’elle doit s’informer..., et à Paris, s’absente lorsqu’un vote semble la gêner aux entournures.
         Nous ne ferons peut-être que nous répéter, mais si elle n’est pas à l’aise ou se considère pas à la hauteur, elle peut toujours démissionner. Il y a ailleurs tant d’autres activités utiles à toute la société !



Elle ne fait vraiment pas recette



Dans la salle Saint-Just qui peut contenir plus d’une centaine de personnes, les partisans de la députée et autres curieux étaient… une vingtaine au grand maximum. Une fois, les militants pro-palestiniens partis, il ne restait plus grand monde.
         Où sont passés ses soutiens du printemps 2017 ?
         C’est dingue, ils sont apparemment nombreux à avoir disparu
         Écœures ? Ils ont enfin atterri ?

A15 : travaux, la nécessité de la mise en place de moyens d’urgence


S’il y a urgence, il faut effectivement des procédures d’urgence

 
                                                                                           ML/ Le Parisien 95

A l’initiative des dirigeants du conseil départemental du Val d’Oise, un « collectif de défense des riverains et des usagers de l’A15 » vient de voir le jour. Il s’agit de faire pression pour que les désagréments occasionnés par l’affaissement en mai dernier d’un élément du viaduc de Gennevilliers cessent le plus rapidement possible. Et il est vrai que les désagréments sont très importants chaque jour pour tous ceux qui doivent emprunter l’A15 dans le sens Province Paris.
         A l’occasion de cette la réunion de mise en place de ce collectif, l’ancien président du conseil départemental du Val d’Oise a évoqué une idée évidente :« On nous parle de marché public mais on sait bien qu’il y a des procédures d’urgence… ».
         Effectivement, pour un tel problème comme pour bien d’autres, il y a la nécessité de l’utilisation de procédures d’urgence…
         Comme pour la construction de groupes scolaires par exemple, dont celle des collèges nécessaires qui relèvent du conseil départemental et qui manquent cruellement actuellement.

Santé au travail : si tu tends toujours davantage, ça craque…


Quand les facteurs d’usure augmentent, la santé augmente d’autant



Selon des enquêtes d’opinion, le taux d'absentéisme pour raison de santé des agents des collectivités territoriales continuerait à augmenter, d’année en année en France. En dix ans, il aurait augmenté de 28 %.
         Rien d’étonnant. Cette courbe suit simplement celle de l’augmentation de l’exploitation des travailleurs : augmentation de la charge de travail, augmentation des horaires,...
         On peut le constater dans la collectivité territoriale de la Ville d’Argenteuil où la charge de travail et l’augmentation des horaires mettent les corps et les esprits à rude épreuve.
         L’an prochain, il est ainsi prévu qu’une semaine sur deux, les ATSEM des classes maternelles travaillent 41 heures 30 par semaine, et de 8 heures 15 à 17 heures 45 les jours de travail, soit 9 heures 30 de travail, hormis un petit temps de pause !
         Quand les statistiques sur 2018 et 2019 parviendront, elles constateront une nouvelle augmentation de combien du taux d’absentéisme pour raison de santé ?

vendredi 29 juin 2018

Offensive du Capital et de Macron : contre eux, tôt ou tard la colère se lèvera


Hier, entre Bastille et République, nous, nous étions présents

 
En tout et pour tout, sans oublier la photographe et les deux conducteurs du ballon

Nous étions le nombre que nous étions entre Bastille et République, mais finalement heureux d’en être.
         De nombreux responsables syndicaux étaient absents. Il faut dire qu’ils avaient appelé du bout des lèvres, quand ils l’avaient fait. A Argenteuil, un appel chez les Territoriaux était apparu sur le site syndical 48 heures avant le 28, un point c’est tout. Résultat, nous étions, en comptant bien une dizaine dans le « cortège » du Val d’Oise, dont quatre d’Argenteuil de l’Union Locale CGT. Mais nous avons aussi rencontré une instit retraitée. Bravo à elle. Et puis, il y avait le ballon du 95… Une mention spéciale pour nos amis de la CGT-Bezons. Ils étaient six ! Bravo aussi à eux…
         Oui, tout cela n’est pas très sérieux.
         Mais il y avait un certain nombre de cheminots, et rien que pour cela, nous n’avions pas fait le déplacement pour rien. Oui, nous étions heureux d’être à leur côté, eux qui pour certains ont fait déjà plus d’un mois de grève !
         Et puis, nous avons pu manifester dans le cortège de Lutte ouvrière dont les militants comme d’habitude étaient présents en nombre. DM

Pour comprendre la situation actuelle 

Un super numéro de notre revue Lutte de classe vient de paraître. Au sommaire :
-La grève des cheminots et les grandes manœuvres des partis de la bourgeoisie
-La grève des cheminots : premières leçons
-Autonomes et black blocs : une fausse radicalité et une impasse
-Martinique et Guadeloupe : le scandale de l’empoisonnement au chlordécone
-Les Kurdes de Syrie soumis aux manœuvres des différentes puissances
-Israël-Palestine, entre massacres et colonisation
En vente à nos permanences de rue, et à la librairie du Presse-papier à Argenteuil

Fonction publique en ligne de mire : se mobiliser, et pas seul


« En Marche » vers de nouvelles attaques dans la Fonction publique



La Cour des comptes, dirigée par l’ancien notable socialiste Didier Migaud, s’est fait une spécialité de préparer les attaques des gouvernements au nom d’une prétendue rigueur budgétaire. Dans son rapport annuel sur les finances publiques, elle réclame davantage de suppressions de postes dans la Fonction publique  et d’autres « inévitables » économies. Nul doute que Macron saura invoquer ce rapport pour justifier ses prochaines coupes dans les budgets et de nouvelles suppressions de postes de fonctionnaires. À ces chiffres, les travailleurs peuvent opposer ceux florissants des profits de la bourgeoisie, alimentés en large partie par les subventions publiques. Et ils doivent en exiger le contrôle, ainsi que la levée du secret bancaire ou commercial qui en assure la protection.

Jean Luc Mélenchon et autres « Insoumis » du même genre : au bêtisier du chauvinisme


Proletarier aller Länder, lasst uns vereinen !
Prolétaires de tous les pays, unissons-nous !




Et sur ce terrain, concurrence  et surenchère

Mélenchon et ses amis politiques de la France Insoumise (FI) se sont félicités de la défaite de l’Allemagne face à la Corée dans la coupe du monde de foot, certains allant jusqu’à dire que « le dégagisme frappe aussi la coupe du monde » et qu’« en 2019, on dégage la politique allemande dès le premier tour ! Et qu’il fallait « dégager Merkel pour venger les peuples européens ».
Au concours de la bêtise chauvine, ils sont incontestablement qualifiés pour les huitièmes de finale.

Argenteuil complexe Jean Vilar : la politique municipale prend l’eau


Dès aujourd’hui, au travail ! Le compte à rebours a débuté

 
                                                                                                                  Ph. DM


                                                                                                            Ph. DM

                                                                                                                Ph. DM

                                                                                                               Ph. DM

Hier matin, vers 6 heures, une partie notable de la garniture de l’auvent de l’entrée de la salle Jean Vilar s’est effondrée, entraînant une chute de parpaings du toit de cet auvent.
         Heureusement, à cette heure, cette chute n’a blessé personne.
         Selon toute vraisemblance, cet accident est dû à un problème d’étanchéité de la toiture de tout le hall Jean Vilar. Ce problème est apparemment connu de tous, et de longue date.
         Cet accident majeur fait suite à la chute d’éléments du plafond du hall, près de la seconde porte donnant sur la grande salle, qui a eu lieu au moment du banquet de la FNACA, le 10 mars dernier. Ce souci aurait dû alerter la municipalité sur la situation du toit du hall.
         Certes, le complexe Jean Vilar, à part quelques aménagements pour les spectacles et la rénovation de la salle Pierre Dux, n’a pas été depuis des décennies au cœur des préoccupations des municipalités successives. L’entretien du gros œuvre n’a pas été fait comme il aurait dû l’être. On en voit les conséquences aujourd’hui.
         L’imbroglio dont la municipalité est la seule responsable se complique avec cet accident.
         La salle dite « provisoire » du Val-nord dans le parc Maurice Audin ne convient pas pour des évènements importants. La municipalité en a tiré dernièrement les conclusions en reportant pour la cinquième fois la fin de l’utilisation du complexe Jean Vilar. Celui-ci servira encore durant la saison 2018-2019 pour nombres d’évènements soit initiés par des associations soit par la Ville.
         Pour que cette saison 2018-2019 se passe dans les meilleures conditions, la municipalité doit engager instamment les vérifications qui s’imposent pour vérifier l’étanchéité non seulement du toit du hall du complexe mais également ceux de la salle Jean Vilar elle-même et de la salle Pierre Dux, et engager immédiatement les travaux nécessaires. Cela afin que dès septembre, tout se passe dans les meilleures conditions pour les évènements prévus. Les deux mois d’été qui commencent ce dimanche le permettent, à condition d’en avoir la volonté politique et y mettant les moyens. Le compte à rebours a commencé.                                                                              
                                                                                Dominique MARIETTE

Commerce à Argenteuil : contraintes et vie difficile


En toute franchise…

 
Et parmi elles, combien de "franchisés" ?     Ph. Stephenson Etudes

Les clients du café Coffea avenue Gabriel Péri se sont étonnés que les commerçants de cet établissement liquident leur stock de cafetières et autres théières. Allait-il fermer comme nombre d’autres commerces de l’avenue Gabriel Péri l’ont fait ces dernières années.
         Non, cet établissement ne fermera pas. Ceux qui le tiennent ont seulement décidé de ne pas renouveler leur contrat de franchisé avec cette enseigne.
         Nombre de commerce sont aujourd’hui « franchisées » de grandes enseignes. Ces dernières leur imposent une politique et des conditions draconiennes. Pour résumer : les profits pour les actionnaires de l’enseigne, et les heures à n’en plus finir, et des revenus restreints pour les franchisés.
         En tout cas, nous sommes heureux que les personnes qui tiennent cette boutique persistent et signent. Continuons à aller boire du thé et du café chez eux. Et tant pis pour Coffea !



Conseil municipal d’Argenteuil
Ce soir 29 juin
A 18 heures
Hôtel de ville


jeudi 28 juin 2018

Grève et manifestations aujourd’hui


Aujourd’hui 28 juin : c'est tous ensemble qu’il faut lutter



À 14h00 à Paris, place de la Bastille pour se diriger vers République

Les syndicats CGT, Force ouvrière et l’Union syndicale solidaire appellent le 28 juin à une journée interprofessionnelle avec les syndicats étudiants et lycéens Unef, UNL et FIDL, en soutien « aux étudiants et aux travailleurs, actifs, chômeurs ou retraités, des secteurs public comme privé, mobilisés pour la défense de leurs droits et l’aboutissement de leurs revendications ». Les cheminots sont appelés à faire grève ce même jour, dans le cadre de la lutte qu’ils mènent maintenant depuis trois mois.
Le 28 juin est l’occasion d’affirmer la nécessité de se battre tous ensemble. Il faut faire de cette journée de protestation contre la politique anti ouvrière du gouvernement une réussite.
A Paris, le cortège de Lutte ouvrière a rendez-vous à 14 heures au métro Chemin Vert.

Enedis, GRDF : mouvements de grève




Enedis et GRDF : des mouvements de grève

Actuellement et depuis plusieurs semaines, des mouvements de grève ont éclaté et se poursuivent chez Enedis et GRDF, les entreprises nées de l’éclatement d’EDF et GDF en 2004.
Le 19 juin par exemple, il était question de 150 sites concernés par ces mouvements dans l’ensemble du pays. Cela se traduit par des manifestations, des occupations, des coupures, etc. Pour le moment ces actions se font à l’initiative de militants locaux de la CGT, largement majoritaire, et mobilisent surtout les militants. Mais il y a aussi des « temps forts » qui s’élargissent en partie à l’ensemble du personnel. À GRDF Marseille, la mobilisation a été particulièrement importante.
Le 26 juin, à titre d’exemple, il y avait des actions, aussi bien à Noisy-le-Sec, en région parisienne, qu’à Villefranche-de-Rouergue, dans l’Aveyron, parmi bien d’autres. Les taux de grévistes sont extrêmement variables, selon les sites les régions et les métiers.
Les raisons du mécontentement sont nombreuses et variées, selon les secteurs : partout des suppressions d’emplois avec appel à la sous-traitance et filialisation d’activités. Certains disent que les entreprises se sont transformées en arêtes centrales de poisson.
La pose des compteurs Linky entraîne des suppressions de postes. Des astreintes sont supprimées, remplacées par la sous-traitance, ce qui entraîne de grosses pertes sur les primes. À la branche commerce, des embauches se font, dans des filiales, à des conditions inférieures au statut des IEG (Entreprises électriques et gazières). À quoi s’ajoute la revendication d’augmentation des salaires.
Mais derrière tout cela, il y a aussi l’inquiétude due à la menace, évoquée par le gouvernement, de rediscuter du statut des électriciens et gaziers, exactement comme il vient de le faire pour les cheminots. Depuis le début de la grève des cheminots, bien des agents d’Enedis et GRDF disent : « Après eux, ce sera notre tour ».

                                             Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2604)

Rwanda 1994, une Turquoise rouge sang


La « grande muette » et basses œuvres réelles et parlantes



Un aviateur de l'armée française, intervenant au Rwanda en 1994 dans l'opération Turquoise, témoigne à son tour sur le soutien de l'armée française aux génocidaires hutus.
Il dément le caractère humanitaire de l'intervention française. Il explique qu'ils étaient là « pour faire la guerre », en favorisant les génocidaires que la France soutenait.  
Les témoignages s'accumulent, mais cela n'empêche pas le général Lafourcade, alors commandant de cette opération Turquoise, de qualifier ces témoignages d'"inepties". Depuis les guerres coloniales jusqu'à ses opérations récentes en Afrique, l'armée a toujours nié ses crimes.

Navigo remboursé, même partiellement, c’est bien la moindre des choses


Avec l’espérance qu’il n’y aura pas loin de la coupe aux lèvres



Les voyageurs qui utilisent le forfait Navigo devraient pouvoir bénéficier d’un remboursement à hauteur de 50% de son prix.
         On ne sait trop s’il s’agit du total de ce coût, ou seulement de la partie non remboursable par l’employeur.

         C’est tout de même la moindre des choses que le service n’ayant pas été assuré correctement, la SNCF en liaison avec la Région Ile de France décide cette mesure.
         Nous rappelons à cette occasion que c’est l’ensemble du coût du transport vers nos lieux de travail qui devrait être supporté par les employeurs, par temps de grève comme en temps normal.
         Quant à ce remboursement partiel, nous espérons qu’il sera rapidement effectif. Mais là, ce n’est pas si simple.

La liquidation de l’agence SNCF sur Argenteuil a été une catastrophe. Les employés qui n’y peuvent rien, nous dirigent vers les agences de Paris-Saint-Lazare et d’Ermont-Eaubonne. Oui, catastrophique, malgré toutes les déclarations du maire d’Argenteuil sur la question que cela serait sans conséquence pour les usagers !