mardi 10 octobre 2017

Bezons : un conseiller municipal communiste et révolutionnaire de Lutte ouvrière, Michel Campagnac, au conseil municipal. Inteventions


 
Voici un compte rendu des interventions de Lutte ouvrière au conseil Municipal de Bezons du 4 octobre 2017.
 
Les questions posées sur les CDD ou les fins de contrats aidés sont restées sans réponses. 

A propos du Budget supplémentaire.

Depuis le vote du premier budget en avril, la situation de la population ne s’est pas améliorée. La liste des besoins de la population s’est allongée. Pour beaucoup la vie est plus dure.
Pour les chômeurs, pour les jeunes précaires, pour ceux cherchant un logement, ceux dont le loyer augmente et dont l’APL diminue, les parents qui ne trouvent pas de place en crèche ou dont les enfants s’entassent dans des classes surchargées, ceux qui subissent la disparition d’emplois aidés.

 

Suppression d’emplois aidés, Combien à Bezons ?

Ce gouvernement qui prétend lutter contre le chômage, supprime 150 000 emplois aidés dans tout le pays. Il serait important de pouvoir chiffrer le nombre de personnes concernées par ces suppressions d’emploi au niveau de la ville. On sait par exemple que sur le département pour ceux qui travaillent pour l’éducation nationale c’est 240 postes en moins. Il y en a déjà plusieurs sur le lycée, peut-être dans les collèges. Combien parmi ceux qui travaillaient pour la ville ? Quelles taches ne seront plus assurées ?
Ces difficultés s’ajoutent à celles imposées par les baisses de dotation.
La baisse de dotations touche toutes les villes. Mais cela n’a pas les mêmes conséquences à Neuilly qu’à Bezons.
Sur les emplois de la commune le budget supplémentaire signale des économies sur le personnel. Par exemple, dans la nouvelle maison des sports où les agents signalent qu’ils ne sont déjà pas assez nombreux pour assurer le bon fonctionnement et en particulier la sécurité du site. Pourquoi réduire les effectifs alors qu’à l’avenir, le domaine des sports va s’agrandir du côté de Carrière ?
Et les CDD ?
Combien de contrats ne seront pas renouvelés à cause de ces économies ?
 

Non à la réduction des places en crèche

Dans les crèches, les besoins sont importants. Beaucoup de familles restent sans réponses et doivent se débrouiller pour les problèmes de garde d’enfants. Il y a un point spécifique sur les crèches ce soir dans le dossier 28, mais c’est aussi un problème de budget, il apparaît que cette situation déjà difficile va encore se dégrader, puisqu’il y aura encore moins de places en crèche demain. Et j’aimerais savoir, en termes d’emplois, quelles vont être les conséquences de cette mesure ?
Dans les crèches aussi il existe un problème lié à la précarité des postes proposés. C’est le cas par exemple, pour la psychologue des crèches qui travaillait pour suivre environ 200 enfants et autant de familles. Son contrat vient de se terminer sans être renouvelé, et d’ailleurs sans que la personne concernée n’ait vraiment reçu d’explications, alors que les besoins continuent, eux d’exister. Il faut des postes pérennes et cela pourrait commencer par embaucher la psychologue ! Ces emplois répondent à un besoin. Tout cela contribue à rendre la vie plus difficile.
Comme pour le Budget Primitif j'ai voté contre ce Budget Supplémentaire.
 

Une aide de la nouvelle agglo St Germain Boucles de seine, pour qui ?

On le sait, la situation de la ville de Bezons, au milieu de toutes ces communes du 78, de Maisons-Laffitte à St-Germain est particulière. Si ici les difficultés sociales sont nombreuses, le moins que l’on puisse dire c’est que la solidarité de l’agglo ne monte pas très haut.
Et ces petites aides supplémentaires ne serviront même pas à la population de la ville mais serviront …à refaire la voirie de deux rues de la zone industrielle, ce qui revient à une aide indirecte aux entreprises et surtout à leurs dirigeants qui en sont les plus grands utilisateurs.
 
 
 
Lutte contre la « radicalisation » ?
 
L’État nous impose de rajouter la préoccupation de la lutte contre la « Radicalisation » au conseil local de sécurité et de prévention contre la délinquance
Je ne sais pas trop ce que l’on met derrière ce mot de « radicalisation ». Je suppose que ce terme a un lien avec les attentats terroristes. Ces attentats sont des actes ignobles qui frappent à l’aveugle. Ils sont bien sûr insupportables. Nous avons pu mesurer combien ils pouvaient avoir d’origine multiples. Entre ceux de groupes qui se revendiquent de l’État Islamique ou d’autres faits par des individus isolés, comme celui de Las Vegas, qui n’a visiblement rien à voir.

Je ne crois pas que l’utilisation de cette expression nous soit bien utile. Surtout si dans le même temps les aides à la population, au titre de la politique de la ville, ou encore des emplois aidés sont réduits comme peau de chagrin. L’État en demande de plus en plus, mais il en donne de moins en moins.

J’ai voté contre.

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