vendredi 7 juillet 2017

Semperit Argenteuil : travailleurs mobilisés pour se défendre


Un beau premier « jeudi de la colère »

 
"Non aux licenciements boursiers"

Ce sont des travailleurs déterminés qui ont accueilli les habitants, les familles et les militants venus les soutenir hier midi rue des Charretiers devant leur usine. Celle-ci est menacée de fermeture après la décision des actionnaires de la multinationale Semperit. (Voir nos articles précédents)

         88 travailleurs sont menacés de perdre leur emploi et de rejoindre Pôle emploi. Loin de là, ils veulent que l’usine reste, garder les emplois. Ils rejettent leurs licenciements.
         On peut n’être que 88 dans une entreprise et avoir un moral d’acier pour rejeter ce que décident les actionnaires. Les travailleurs de Semperit ne sont pas décidés à se laisser faire.

         Hier, ils ont pu recevoir le soutien de Lutte ouvrière (voir ci-dessous) avec la présence de Nathalie ARTHAUD et de nombreux camarades, du PCOF, du PCF, du NPA, de la France insoumise, du PS, et même de la nouvelle députée d’Argenteuil, élue d’En Marche qui, lors de sa courte intervention, n’avait pas grand-chose à dire et qui a reçu un accueil des plus frais.

         En tout cas, un rassemblement chaleureux qui a fait chaud au cœur aux travailleurs de Semperit, si l’on en juge par les gestes de sympathie qu'ils ont exprimés.



         Notre camarade Nathalie ARTHAUD est donc venue soutenir ces travailleurs. Les organisateurs, les sections CGT et FO de l’entreprise lui ont donné la parole comme à tous les représentants des organisations présentes.
         Nathalie a répondu à la députée qui avait parlé de la loi, de la loi qui, selon elle, garantirait que tout se passe au mieux pour les travailleurs licenciés, qui les accompagnerait, et qu’elle ferait que tout soit respecté au mieux en la matière. Nathalie, s’adressant aux travailleurs en lutte, a insisté sur le fait que cette loi est la loi des patrons, faite à son avantage, et que Macron veut justifier encore l’améliorer toujours plus au service du… patronat. Les travailleurs n’ont pas besoin d’accompagnement, de cellules psychologiques pour accompagner leurs licenciement, comme le prévoient cette députée et la direction de Semperit. Ce dont ils ont besoin, c’est de garder leur travail et les emplois. Ils ont donc raison de dire non à la fermeture de leur usine et aux licenciements. Et cela ils ne peuvent le poursuivre que par la mobilisation qu’ils ont entamée.
          Cette intervention a été chaleureusement applaudie.

1 commentaires:

Unknown a dit…

#Onlâcherien# NON AUX LICENCIEMENTS BOURSIERS À SEMPERIT

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