mercredi 12 juillet 2017

Semperit - Argenteuil, la lutte contre les lienciements et la fermeture de l'usine


Demain retrouvons-nous pour soutenir les travailleurs de Semperit à 11 heures rue des Charretiers derrière la gare d’Argenteuil-centre lors de leur deuxième « jeudi de la colère »


Un article dans le numéro 2554 de Lutte ouvrière à paraître aujourd’hui.


Semperit – Argenteuil : un beau premier « jeudi de la colère »


Semperit est une multinationale du caoutchouc qui compte 7 000 travailleurs à travers le monde. Le 30 juin dernier, elle a annoncé la fermeture de son usine d’Argenteuil, qui fabrique des tapis roulants pour mines. Depuis, les 88 travailleurs se mobilisent. Ils organisaient leur premier « jeudi noir de la colère » le 6 juillet.
Ce sont des travailleurs déterminés qui ont accueilli les habitants, les familles et les militants venus les soutenir. Ils ont reçu le soutien de Lutte ouvrière, avec la présence de Nathalie Arthaud et de nombreux camarades, du PCOF, du PCF, du NPA, de la France insoumise, du PS, et même de la nouvelle députée d’Argenteuil, élue d’En marche qui, lors de sa courte intervention, n’avait pas grand-chose à dire et qui a reçu un accueil des plus frais.
Invitée à prendre la parole comme les autres représentants des soutiens présents, notre camarade Nathalie Arthaud a répondu à la députée. Celle-ci avait parlé de la loi qui, selon elle, garantirait que tout se passe au mieux pour les travailleurs licenciés et qui les accompagnerait. Elle avait aussi promis de tout faire pour que cette loi soit respectée. Nathalie, s’adressant aux travailleurs en lutte, a insisté sur le fait que cette loi est la loi des patrons, faite à leur avantage, et que Macron veut la rendre encore plus favorable au patronat. Ce dont les travailleurs ont besoin, ce n’est pas de cellules psychologiques pour accompagner leur licenciement, comme le prévoit la direction de Semperit, relayée par la députée. Ce dont ils ont besoin, c’est de garder leur travail. Ils ont donc raison de dire non à la fermeture de leur usine et aux licenciements. Et cela, ils ne peuvent le faire que par la mobilisation qu’ils ont entamée. Cette intervention a été chaleureusement applaudie.

                                      Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2554)

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