Education nationale : réformes sans moyens supplémentaires, réformes en trompe-l'oeil !

Les messieurs Gribouille de l’Ecole

Hollande avait parlé de la « réforme des rythmes scolaires ». Macron a eu, de son côté, d’autre produits d’appel électoral : « 12 élèves par classe » dans les ZEP, et la possibilité de remettre en cause l’organisation de la semaine scolaire avec celle de revenir à la semaine de 4 jours.

         Avec ce dernier point, c’est un beau capharnaüm en perspective qui se prépare. Ce qui commençait à peine à se stabiliser va se trouver à nouveau remis en question !

         Quant à la réduction des effectifs en CP et en CE1, si l’idée est alléchante, on se demande bien pourquoi on ne commence pas par la mettre en place dans les classes de maternelle.

         Mais surtout, et la direction académique du Val d’Oise donne la couleur de ce qui va se passer, cette réduction des effectifs ne va concerner qu’un nombre très réduit de classes du département -25 dans le 95-, et s’effectuer à moyens constants. Ainsi, dans le Val d’Oise, les postes d’enseignants spécialisés dans les l’aide aux enfants en difficulté, s’ils sont disponibles ne seront pas pourvus. Le dispositif « plus de maîtres que de classe » est remis en question pour trouver des postes d’enseignants, et l’on en passe.

         On est aux antipodes des moyens nécessaires pour réduire d’une manière drastique les effectifs, pour former les enseignants et tous les agents de l’éducation nationale, et pour enfin expérimenter les différentes méthodes pédagogiques.

Ne pas accepter cette Ecole-là !