mardi 13 juin 2017

Argenteuil-Bezons : remerciements de Lutte ouvrière et perspectives


Remerciements et perspectives


Nous remercions les 440 électeurs qui ont porté leur choix sur notre candidature dans la circonscription d’Argenteuil-Bezons ». Ce nombre demeure certes très minoritaire, mais il est en augmentation, non seulement en pourcentage (de 1,06% en 2012 à 1,65 % hier), mais surtout, malgré une abstention croissante, en nombre, puisque notre résultat passe de 359 voix en 2012 à 440 voix hier.

         Au second tour, les électeurs n’auront le choix sur la circonscription qu’entre la candidate macronienne officielle, la jeune F. Lazaar à qui Macron réserve le rôle de devenir un « godillot » de service de sa politique, et le macronien déclaré, clientéliste et carriériste P. Doucet, qui voudrait faire oublier, entre autres, qu’il a été l’homme de Hollande et de Valls, chantre du 49-3, de la Loi travail, et du projet ignoble de « déchéance de la nationalité » ! Fondamentalement, le blanc bonnet du capital fait face au bonnet blanc du grand patronat, deux faces d’ennemis jurés des travailleurs.

         Comme le disait Nathalie Arthaud dans son communiqué d’hier au soir : « Tout en remerciant les travailleurs, les chômeurs, les retraités qui, en votant pour nos candidats, ont voulu affirmer leur appartenance au camp des travailleurs, nous les appelons à continuer à exprimer leurs convictions, les affermir, les propager. La conscience de faire partie de la classe des exploités aux intérêts fondamentalement opposés à ceux des exploiteurs est essentielle pour survivre dans cette jungle qu’est la société capitaliste.

C’est parce qu’il se place résolument sur le terrain de la conscience de classe que notre courant pourra et devra trouver, lors des réactions inévitables du monde du travail, l’influence qu’il ne peut pas gagner sur le seul terrain électoral.

Pour la grande bourgeoisie, les partis qui ont l’ambition de gérer ses affaires politiques ne sont qu’accessoires. Elle peut les garder, s’en détourner ou les rejeter lorsqu’ils sont trop usés. Sa mainmise sur la société, elle la doit à ses capitaux.

La force de la classe ouvrière ne peut, en revanche, se déployer que collectivement. Elle a besoin d’un parti qui incarne sa conscience de classe et qui représente résolument, en toutes circonstances, ses intérêts politiques. Rejoignez-nous pour reconstruire un parti communiste révolutionnaire, indispensable pour se défendre au jour le jour, irremplaçable pour mettre fin à la dictature du grand capital sur la société et à l’exploitation ! »

                                                                          Argenteuil, le 12.06.17.

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