dimanche 16 avril 2017

Nathalie ARTHAUD et Lutte ouvrière en campagne J-7


Dans les médias


Ce dimanche 16 avril
à 19h45
France Info TV : Interview de Nathalie Arthaud


Lundi 17 avril
à 10h25
LCI : Interview de Nathalie Arthaud

Nos positions 

Souffrance animale 

Des vidéos tournée en cachette dans des abattoirs par l’association L214 ont rendu publiques les conditions d’abattages des bovins, des moutons, des cochons ou des chevaux.
L’objectif de cette association est de dénoncer l’abattage des animaux. Mais ce que montrent aussi ces vidéos, c’est la réalité du travail dans les abattoirs: un travail à la chaîne, déshumanisant, comme il en existe dans de nombreuses entreprises de production de différents secteurs de l’économie; un travail rendu peut-être encore plus dur et plus violent justement par la souffrance et la mise à mort des animaux. Ce n’est pas ce sur quoi les associations de défense des animaux, ni la presse, ont insisté. Pourtant, toute une partie du problème est là. La situation des animaux dans les élevages et les abattoirs est, comme celle des travailleurs, soumise à la pression du profit capitaliste. Directement dans les abattoirs privés, indirectement dans les abattoirs publics, où elle est contrainte par les économies budgétaires. Et comment pourrait-il en être autrement? Peut-on imaginer une multinationale de lagroalimentaire accepter de voir réduire ses profits ou sa part de marché par souci de la souffrance animale? Peut-on imaginer un gouvernement qui ne cesse de couper dans les budgets publics comme ceux des hôpitaux avec tout ce que cela a de criminel, n’agissant pas de même avec les services vétérinaires responsables du contrôle des abattoirs? Même du simple point de vue de la souffrance animale, ne pas voir le rôle fondamental que joue cette recherche du profit revient à éluder les vraies causes des maltraitances dénoncées….
La sensibilité à la souffrance animale est un sentiment profondément humain dans tous les sens du terme. C’est celui d’être touché par la souffrance d’autrui, d’être capable d’empathie envers les autres, y compris les animaux. Et ce genre de sentiment altruiste doit pousser à vouloir comprendre le monde actuel dans sa globalité. Car comprendre que l’humanité est aujourd’hui empêtrée dans des contradictions où une infime minorité exploiteuse profite de sa position dominante pour étouffer la société, est la clé de bien des problèmes.
Cette compréhension peut pousser à vouloir agir consciemment pour mener le combat contre le système capitaliste actuel. C’est-à-dire exproprier la classe dominante pour mettre l’économie mondiale au service de tous. C’est le communisme. Ce n’est sûrement pas la solution à tout. Mais c’est le seul moyen pour que l’humanité soit enfin en situation de maîtriser ce qui n’est en définitive rien d’autre que sa propre société, rien d’autre que le fruit de ses propres actions. Et c’est le seul moyen qu’elle puisse enfin gérer consciemment toutes les conséquences de ses actes jusqu’à, par exemple, sa manière de s’alimenter et ses rapports avec le reste du monde animal. 

Activités électorales 

Lutte ouvrière sur le marché Héloïse ce matin de 10 à 12 heures

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