vendredi 7 avril 2017

Nathalie ARTHAUD et les militants de Lutte ouvrière en campagne J-16


Dans les médias 

 
Samedi 8 avril
à 23h30
France 2 : Nathalie Arthaud est l'invitée de l'émission On n'est pas couché
 

 
Notre activité à Argenteuil aujourd’hui
 

De 15 heures à 18 heures 15 au carrefour « Babou »

  

Abandon du débat sur France2 : l'égalité c'est juste dans les mots
 

 

France 2 a abandonné son grand débat à 11 candidats prévu le 20 avril.

Mélenchon avait fait savoir le premier son refus d'y participer, rejoint dans ce refus par Fillon, Macron, Le Pen. Le débat du 4 avril, sur BFM et CNEWS où les « petits » candidats ont enfin pu un peu se faire entendre, les a un peu plus échaudés.
À partir du 10 avril la loi impose l’égalité du temps de parole dans les médias audio-visuels, entre les 11 candidats. On aura sans doute l’occasion de vérifier comment les rédactions s’arrangent pour se dégager de cette contrainte. Mais en attendant, on voit comment ces grands démocrates que prétendent être ces « grands » candidats esquivent la contradiction. Ces larrons préfèrent rester entre eux. On ne peut pas dire que cela soit très glorieux.
 

Les classes sociales... ils voudraient les passer sous silence

 


Furieux après la mise en cause de son candidat, Fillon, par Philippe Poutou et par Nathalie Arthaud lors du débat sur BFM et CNEWS, Bruno Retailleau (LR) a déclaré « Moi je n'ai pas cette vision de la France, divisée entre des classes ».
C'est clair, lui et les siens préfèrent faire croire que les intérêts du patronat et ceux des travailleurs seraient les mêmes, qu’il faudrait servir les classes possédantes sans rien dire, De gauche ou de droite, ces politiciens qui se refusent à appeler un chat un chat, sont des mystificateurs professionnels.
 
 
 
Nos positions
 
Santé
Le système de santé est dans un état déplorable. L'accès aux soins est de plus en plus difficile pour une grande partie de la population, les classes populaires et les plus pauvres, tandis que les grands groupes industriels, en particulier pharmaceutiques et de la finance, regorgent d'argent. C'est sur leurs profits qu'il faut prendre pour assurer une médecine gratuite pour tous.
Pour se limiter aux vingt dernières années, on a connu les cinq années de gouvernement Jospin pour la gauche, suivies des dix ans de droite avec Chirac et Sarkozy, pour finir par les cinq années de Hollande. Ce furent vingt années d’attaques continues et sordides contre les hôpitaux publics, contre le droit à se faire soigner, avec le déremboursement de plus en plus massif des médicaments et des soins. Ce fut, parallèlement, l’enrichissement indécent des trusts pharmaceutiques, de ceux de l’immobilier et de tous ceux liés de près ou de loin à cette activité : des fabricants de matériel médical aux prestataires de services, entreprises de nettoyage et autres. Sans oublier les compagnies d’assurance privées et les banques, qui ont fait fructifier les intérêts des emprunts forcés des hôpitaux et de la Sécurité sociale.
Sous la conduite de Martine Aubry, le gouvernement Jospin, dont Mélenchon est si fier d’avoir été un sous-ministre, a aggravé la politique de fermeture partout dans le pays des maternités, des hôpitaux de proximité, des services d’urgence, etc. Elle a agi pour restreindre les budgets des hôpitaux publics, en élargissant le déremboursement des médicaments, pendant qu’elle offrait des baisses massives de cotisations aux employeurs. Ensuite, après qu’elle avait été préparée sous la gauche, c’est la droite qui a mis en place dans les hôpitaux publics la tarification à l’acte, appelée T2A. Ce système infernal a mis tous les hôpitaux en faillite virtuelle, ce qui ne veut rien dire mais a permis de justifier les baisses continues d’effectifs et de moyens. Puis les plans dits de retour à l’équilibre ont accéléré la grande misère des hôpitaux publics. De même les partenariats public-privé, commencés sous la gauche, ont organisé le pillage des hôpitaux publics, en particulier par les grands trusts du bâtiment. On a puisé dans l’argent des salariés, car le financement de la santé ne vient que de l’argent pris sur les salaires, les cotisations sociales n’étant que du salaire différé.
L’État quant à lui n’apporte à l’ensemble du ministère de la Santé qu’une participation symbolique, l’avant-dernière du budget. Le bilan est qu’il manque partout de médecins, d’infirmières, d’aides-soignantes, d’agents hospitaliers. Pour faire face à l’indispensable, les hôpitaux sont obligés de faire appel à l’intérim et à une pléthore de contrats aidés.
Oui, la santé est malade, à tous les niveaux, des politiques menées de la façon la plus sordide par les défenseurs de cette société, au nombre desquels les principaux candidats à la présidentielle.
La santé est un droit pour tous. L’accès aux soins ne doit pas être soumis aux lois du marché ni conditionné par les revenus. La collectivité devrait assurer la gratuité de tous les soins. Le fait que le capitalisme soit incapable de garantir ce droit élémentaire malgré le haut niveau atteint par le développement économique suffit à condamner ce système.
 
 

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