lundi 20 février 2017

Communes : partenariat public-privé : dangers. L'exemple du stade du Mans


Ce qui se passe au Mans nous a rappelé ce qui s’est passé avec Spie-Vinci et la délégation de service public des parkings. Certes à une autre échelle... 

Stade du Mans (Sarthe)
La population continue de payer Vinci pour… rien !

 

Inutile ce stade constamment vide ? Pas du tout ! Il sert de (grosse) tirelire à Vinci !
En 2008, alors que le club de foot du Mans évoluait en 1ère division, la mairie lança la construction d’un stade de 25 000 places en Partenariat Public-Privé avec le groupe Vinci qui se voyait ainsi chargé de son exploitation pour 35 ans.
En 2013, patatras ! le club est relégué en division amateur et le stade se retrouve n’être plus qu’une cathédrale vide. Mais Vinci avait prévu y compris les aléas du sport, et la ville se trouve depuis, légataire de la « dette » et paye des millions par an à Vinci.
Le tribunal administratif de Nantes vient de débouter quatre requérants du Mans qui dénonçaient le surcout du stade en mettant en cause la municipalité et Le Mans Stadium, une filiale de Vinci.
La justice, aux petits soins de Vinci, y voit une situation normale, considérant que le conseil municipal avait été informé des tenants et aboutissants du contrat. Certes.
Mais cela ne fait que confirmer que dans cette société tout est organisé pour garantir que les bénéfices tombent dans les poches des capitalistes et que les déficits soient épongés par la population. C'est ce qu'ils appellent la répartition des tâches sans doute. Pas d'accord !

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire