« La bataille du chômage », au Figuier blanc, avec
Jean Gabin
Nous avons évoqué avant-hier sur
ce blog la situation qui a conduit l’ensemble des travailleurs des cinémas de
la Ville à se mettre en grève vendredi. Nous l’évoquions de la manière
suivante : « Ils sont en butte
à une hiérarchie qui, comme dans bien des services municipaux de la Ville, veut
leur imposer toujours davantage. Cela se traduit par des pressions de diverses
sortes, des échanges verbaux inappropriés, des rapports hiérarchiques
inadéquats, des remises en cause unilatérales des profils de poste, des
sanctions,… »
Selon
l’article du Parisien-95 : « La mairie assure de son côté que la
réorganisation menée a pour objectif «
d’améliorer le fonctionnement des équipements ». « Les agents sont mono tâches mais un caissier, une fois la séance
ouverte et les billets vendus, peut être affecté à d’autres tâches. Cela n’est
pas encore passé dans les esprits. » Concernant l’employé suspendu, il
aurait « fait acte de violence envers son
responsable ».
Voilà
bien la contribution que la municipalité apporte à la question générale du
chômage : augmenter la charge de travail des travailleurs en poste, bien
sûr dans le but, selon elle,« d’améliorer le fonctionnement des
équipements » ! Aux antipodes de la solution du chômage : la
répartition du travail entre tous, et la diminution du temps de travail, avec
maintien du salaire comme de bien entendu !
En
voulant aggraver la polyvalence, la municipalité ne fait là, c’est vrai,
qu’appliquer la politique du patronat ailleurs.
Mais
ce n’est pas une raison pour que les travailleurs, d’ici ou de là-bas, du privé
ou du public, l’acceptent.
Nous les connaissons, soutenons-les !
Le Parisien-95 Chloé Tixier |
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