dimanche 15 janvier 2017

Argenteuil, impôts locaux : les "pipeaux" donnent de la voix


« Impôts » rime avec « pipeau » des uns et des autres

 
L’Argenteuillais de ce mois-ci comporte les tribunes mensuelles des deux courants représentés dans le conseil municipal d’Argenteuil. Les deux abordent la question des impôts locaux, lesquels pèsent lourdement en particulier à Argenteuil sur le budget des habitants.
         Du côté des dénommés « Tous Fiers d’être Argenteuillais », pour résumer : « G. Mothron nuit à  votre pouvoir d’achat car il prélève des impôts qu’il s’était personnellement engagé à réduire et qu’il ne les restitue pas au travers de son action en tant que maire.»
         Du côté d’ « Argenteuil que nous aimons » : « Cette santé financière retrouvée nous permet d’envisager aujourd’hui pour 2017 une baisse des taux d’imposition, dans la continuité des deux années écoulées sans hausse d’impôt, comme nous nous y étions engagés ».
         C’est un stratagème habituel,  celui qui consiste à faire oublier le non-respect de ses propres promesses en dénonçant l’oubli de celles des autres. Car question promesse non tenues, P Doucet en connaît un rayon. Ainsi, il oublie seulement de rappeler que, en dépit de ses promesses électorales, il augmenta nettement les impôts locaux dès 2008 et à la fin de son mandat, opérant à ce moment-là, un tour de passe-passe désastreux pour nombre d’habitants en supprimant l’abattement de 20 % que ses successeurs ne rétablirent pas. Il ferait mieux de se faire plus discret sur le sujet.
         Quant aux « amoureux d’Argenteuil » qui conduisent la municipalité actuelle, eux, en dépit de leurs promesses électorales de réduction des impôts, les maintinrent à leur arrivée en 2014. Et pour ce qui est de leurs promesses de réduction pour l’année 2017, elles présentent certes bien à la veille d’une élection où leur mentor sera candidat. Qu’en sera-t-il dans la réalité, nul ne le sait, et si cela se faisait, à quelle hauteur ?
         Les politiques, modèles « carriéristes » ou « notables », ont la promesse électorale facile. Quant au monde du travail, il ne peut compter que sur lui-même avant tout pour imposer les augmentations de salaire ou de pension nécessaires, pour éviter que leur situation financière continue à se dégrader comme c’est le cas depuis bien longtemps maintenant.

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