mardi 27 décembre 2016

Val d'Oise : justice : rendue certes, mais appliquée, c'est une autre affaire !


Il y a urgence à ce que les travailleurs développent leur force collective pour imposer leur rapport de force

 
En 2013, la direction de l’hôpital de Beaumont sur Oise a eu dans le collimateur un agent hospitalier des urgences de l’hôpital. Cela faisait des années qu’il y travaillait, à la satisfaction de tous. Mais la hiérarchie a changé, et les problèmes ont commencé pour lui. Il fut muté sans concertation dans un autre service, sous prétexte de fautes. Pour la direction, cette mutation d’office n’était pas une sanction, elle était de son seul ressort.
         L’agent n’a alors bien évidemment pas accepté cette mutation qu’il considérait légitimement comme une sanction de fait, qu’elle fut déguisée ou pas. Il a donc fait appel au tribunal administratif. Celui-ci, au bout de trois ans de procédure, lui a donné raison : cette mutation était bien une sanction de fait. 1500 euros ont été alloués pour dommages et intérêts. Injonction était faite de réintégrer ce travailleur dans son service d’origine, les urgences.
         Ce travailleur étant en accident de travail, cette reprise devait se faire début décembre. Mais, à ce moment-là, la direction de l’hôpital a fait la sourde oreille, voulant qu’il reprenne son travail, non aux urgences, mais dans son dernier service.
         On en est là : qui l’emportera entre ce refus et une décision de justice qui doit s’imposer à l’organisme hospitalier condamné en l’occurrence ?

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire