vendredi 9 décembre 2016

PS et ex d'autrefois, manoeuvres et slogans



Petites manœuvres entre amis

Peillon avait disparu des radars depuis le fiasco de la mise en place de sa « fameuse » réforme des rythmes scolaires. Evacué du gouvernement, l’ex-ministre de l’Education nationale avait trouvé une retraite dorée au Parlement européen. Devant s’ennuyer à Strasbourg, il vient de réapparaître en vue des « primaires » dites de la gauche.
         Une de ces petites manœuvres en vue du 2ème tour dont le PS a le secret ?

Le même plat décliné à toutes les sauces

Si Mélenchon s’affirme de la « France insoumise », Hamon, lui, veut « Faire battre le cœur de la France".
         On attend les slogans d’accroche de leurs concurrents, de gauche, de droite, ou d’extrême-droite, mais sans grand risque de se tromper, on peut s’attendre à ce que « la France » soit déclinée à toutes les sauces. Elle permet d’ignorer la véritable ligne de fracture de la société, entre d’un côté les exploiteurs et, de l’autre, les exploités, entre le camp de la bourgeoisie que représentent tous ces messieurs-dame, et le camp des travailleurs.
         En revanche, « faire entendre le camp des travailleurs » avec Nathalie Arthaud, c’est net et sans bavure.

Les postes, voilà ce qui les intéresse

         Des notabilités du PS du Val d’Oise, dont le député d’Argenteuil-Bezons P. Doucet, reprochent à leur secrétaire fédéral, de ne plus vouloir organiser le vote des militants sur les candidatures aux élections « sénatoriales » en même temps que celui sur celles des prochaines législatives. Bigre !
         On voit les préoccupations de ces messieurs, à des années lumières de celles de la population.
         Quant aux actes de forfaiture, c’est tout de même une marque de fabrique des uns et des autres.

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