mercredi 7 décembre 2016

Argenteuil : des travaux nécessaires certes, mais pourquoi sans mesures de remplacement ?



L’édile applique en sens contraire l’adage : « Circulez, il n’y a rien à voir »

Lorsque les habitants joignent les médias et aident à mettre sur la place publique un problème qui ne demanderait qu’à ce que les édiles mettent en place une solution de remplacement. Mais tant qu’ils n’y sont pas obligés, cela ne semble pas être pour eux une préoccupation majeure !
         Ci-dessous l’article du quotidien Le Parisien-95 d’hier mardi.

« Argenteuil : la rue sans bus plonge un quartier dans la galère

 Marjorie Lenhardt |05 décembre 2016, 16h30|

Argenteuil, jeudi 1er décembre. En raison de travaux, le bus de la ligne 4 ne circule plus dans un sens, rue du Perreux jusqu’au Prunet. Ce qui met en difficulté de nombreuses personnes âgées et le pharmacien du quartier. LP/M.len
Marjorie Lenhardt


 « C’est catastrophique pour beaucoup de personnes âgées qui empruntent cette ligne de bus ». Depuis le début du mois de novembre, les habitants du quartier des Champioux empruntant la ligne 4 galèrent. La boulangère du quartier ne cesse d’ailleurs d’en entendre parler. En raison de travaux de rénovation complète de la chaussée et des trottoirs, le bus ne circule plus que dans un sens dans la longue rue du Perreux sur près de 2 km jusqu’au Prunet. Et il ne circule plus qu’une fois sur deux ou sur trois. Dans l’autre sens, vers la gare d’Houilles, le bus ne circule simplement plus.
Cette situation est d’autant plus gênante pour les habitants dépendants des transports publics et éloignés du centre-ville qu’elle va durer jusqu’au mois de mars 2017, selon le site de Transdev. Une déviation est proposée actuellement mais elle n’est pas viable pour les habitants qui espèrent toujours une autre solution.
« Je marche laborieusement avec une canne, j’ai un handicap. Sans bus, c’est compliqué, je ne sors plus », grogne Murielle Renault, une retraitée de la Cité Emmaüs qui attend que son fils l’emmène en voiture pour pouvoir faire ses courses. « Je pense aussi aux collégiens de mon quartier qui doivent descendre à pied tous les matins au collège Albert Camus presque dans le noir, ça fait une trotte et leurs familles, souvent pas très riches, continuent de payer l’abonnement Imagine R », ajoute-t-elle.
Le pharmacien de la rue du Perreux s’inquiète aussi. Lui qui habituellement voit une centaine de clients par jour, n’a pas vu âme qui vive en une matinée. « Les personnes âgées et malades ne viennent pas à pied, c’est évident ». La semaine dernière il est allé voir le maire pour se plaindre car il n’avait pas été prévenu des travaux.
Georges Mothron (LR), explique que ces travaux nécessaires ne se font forcément pas sans désagrément. « Ils font les travaux, c’est bien, c’est nécessaire mais ils les font à la pire période de l’année, en hiver, quand je fais habituellement plus de la moitié de mon chiffre d’affaires », râle Hervé Guillon, le pharmacien qui craint de devoir fermer son officine. Pour lui et Murielle, d’autres solutions pourraient être trouvées, comme la mise en place de circulation en sens unique ou alternée.
                                                        leparisien.fr »

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