samedi 31 décembre 2016

Argenteuil, déchets et propreté. Une décision qui fait désordre


Dans l’Azur, tout n’est pas bleu

 
Azur, le syndicat intercommunal de traitement des déchets et ordures organisé autour de la Ville d’Argenteuil vient d’annoncer que les deux permanences mensuelles de récupération installées depuis plusieurs années sur les marchés des Côteaux et de la Colonie, et celle de Bezons, étaient supprimées. Dorénavant, il n’y aura plus qu’un seul lieu de dépôt des déchets spéciaux et trop volumineux : la déchetterie du Val-Nord.
         Exit donc les déchetteries mobiles.
         Il paraît que la fréquentation était trop faible et que cela permettra de renouveler les bennes d’Azur. Comme si l’objectif n’avait pas pu être celui de développer la fréquentation.
         En tout cas, cette décision fait désordre alors que la municipalité indique ces derniers temps que la lutte pour maintenir propre les rues de la ville et lutter contre les dépôts sauvages de toutes sortes est une priorité !
         Et elle a pourtant une voix prépondérante dans les décisions d’Azur ! Alors, comprends qui peu.

Adama Traoré mort, frères condamnés dont un embastillé


Notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine revient sur la condamnation des deux frères d’Adama Traoré, Adama, ce jeune homme tué en juillet dernier alors qu’il était dans les mains de la gendarmerie : 

Procès Traoré : une condamnation inique 

Mercredi 14 décembre, les deux frères d’Adama Traoré ont été condamnés à des peines de plusieurs mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Pontoise, pour de prétendus violences et outrages envers des policiers. Peines accompagnées pour l’un des frères d’une interdiction de séjour pendant deux ans à Beaumont, où vit sa famille, et du paiement de 7 390 euros de dommages et intérêts aux policiers.
Les faits pour lesquels ils étaient jugés remontaient au 17 novembre. Ce soir-là, des heurts avaient éclaté quand une cinquantaine de soutiens de la famille Traoré avaient voulu assister au conseil municipal de Beaumont, où la maire (UDI) s’apprêtait à faire voter la prise en charge de ses frais de justice contre Assa Traoré, la grande sœur d’Adama. Les manifestants, dont des mères avec des poussettes, avaient été dispersés à coups de gaz lacrymogène. Une policière municipale a prétendu avoir reçu un coup au visage. Les deux frères ont été arrêtés, cinq jours plus tard, après une enquête bâclée.
Le verdict est tombé, après huit heures d’un procès au cours duquel aucune preuve de leur culpabilité n’a été apportée par les huit gendarmes et policiers qui s’étaient constitués partie civile. Il est d’autant plus révoltant que les deux jeunes, ainsi que le reste de la famille Traoré, doivent se battre depuis plusieurs mois pour faire la lumière sur les circonstances du décès de leur frère le 19 juillet 2016, après son interpellation musclée par les gendarmes de Persan, dans le Val-d’Oise. Loin de les soutenir, la justice les a donc condamnés.
La famille d’Adama n’entend pas se laisser intimider. Bagui Traoré, le plus lourdement condamné des deux frères, a décidé de faire appel du jugement. Le 21 décembre, suite au dépaysement de l’enquête obtenu en septembre par la famille Traoré, trois juges d’instruction de Paris ont été désignés pour reprendre les investigations. La lutte pour connaître la vérité sur la mort d’Adama continue.

                                         Julie LEMÉE (Lutte ouvrière n°2526)

Dépenses et "démocratie" : l'exemple du Lyon-Turin


« Démocratie » en action !

 
En 50 secondes, le 22 décembre, à 9 heures 30, une quinzaine de députés a voté l’engagement des travaux pour… 10 milliards d’euros en faveur de la construction de la ligne ferroviaire à grande vitesse Lyon-Turin. 10 milliards, excusez-nous du peu !
         Et cela sans débat, puisqu’il existe un règlement de l’assemblée nationale qui permet qu’il n’y ait pas débat à condition que l’ensemble des présidents des groupes qui composent ladite assemblée soient d’accord. Les quatre présidents de groupe –dont celui du PCF- étant d’accord, l’affaire s’est faite. Une sorte de 49-3 niveau Palais-Bourbon.
         10 milliard d’euros, l’équivalent du coût de la construction d’une cinquantaine d’hôpitaux !
         A la lecture de cette brève, le député d’Argenteuil-Bezons apprendra sans doute cette décision dont il est totalement complice.

Luxembourg : ça marche comme paradis fiscal, pas pour les trains


Luxembourg
Le paradis fiscal n'est pas un paradis ferroviaire

 
Les 20 000 usagers de la ligne TER Metz-Lux, exaspérés par les retards à répétition et les conditions de voyage, en ont assez.
Trains bondés, panne d'aiguillage à Bettembourg, vétusté du réseau, arrêts de cinq à dix minutes vers Luxembourg, manque de communication de la part de la SNCF et des CFL...
Si le Luxembourg faisait juste payer leurs impôts aux Amazon, Apple, ArcelorMitttal et quelques autres, il aurait largement les moyens de faire que les trains roulent, à l'heure, et dans de bonnes conditions. Ras le bol que le paradis fiscal se transforme en enfer des frontaliers.

Ventes d'armes "françaises" : année record


Ventes record pour les marchands de canons

 
Pour la deuxième année consécutive, les exportations d'armement de la France ont atteint le montant record de 14 milliards d'euros, soit le double des années 2010.
Tous les secteurs en profitent : DCNS pour les navires et les sous-marins, Airbus pour les hélicoptères, Dassault pour les Rafales, Thalès pour les satellites militaires, Nexter pour les véhicules et les canons...  Toutes ces entreprises peuvent se féliciter d’avoir trouvé en Hollande et en son ministre de la Défense Le Drian des VRP qui n’ont pas ménagé leur peine.
L’argent des profits des actionnaires des trusts de l'armement a bien une odeur : celui du sang des peuples.

vendredi 30 décembre 2016

Ghosn et SMIC : le capitalisme... à renverser !


Pour Carlos Ghosn, c’est toujours plus !

Carlos Ghosn, le PDG de Renault-Nissan, devrait toucher plus de six millions d’euros de plus-value sur la vente de ses 130 000 actions du groupe, actions qui lui ont été attribuées au titre de sa rémunération variable. Ces six millions s'ajouteraient aux 15 millions d'euros de salaire annuel qu'il touche en tant que président à la fois de Renault et de Nissan.
Dans le même temps, la direction de Renault a mis en place un nouveau plan de compétitivité avec heures supplémentaires imposées et blocage des salaires.
Travail en plus pour les uns, des millions pour une poignée d’actionnaires, c'est la loi du profit !

                  Ghosn au sommet de Davos en 2014
 

Face au non-« coup de pouce », ne comptons que sur nos poings

Le Smic de base « augmentera » de 0,93 % au 1er janvier, 13,65 € de plus par mois, le prix de moins d’une demi baguette par jour. Même pas de quoi couvrir les hausses du prix du gaz et de l’essence déjà programmées pour janvier.
 
 

Finance, exploitation capitaliste, le camp de la bourgeoisie


Le camp de la finance est le camp de la bourgeoisie toute entière. Face à lui, faisons entendre le camp des travailleurs !

 
Chacun se souvient du « Mon ennemi est la finance » de Hollande en 2012. Après la crise de 2008, son prédécesseur Sarkozy avait dit à peu près la même chose. Et l’on retrouverait les mêmes déclarations hypocrites chez tous leurs semblables. Elles réapparaissent comme des radis. La prochaine campagne des élections présidentielles n’en manquera pas. Bien évidemment, chacun mesure la valeur des déclarations des uns et des autres, tous serviteurs de la même classe.
         Le système financier avec ses multiples ramifications qui vont aujourd’hui bien au-delà des banques et des sociétés d’assurances, domine, exploite, ronge et stérilise bien évidemment la société toute entière. Au-delà de la sphère financière et spéculative, elle enserre et limite la production industrielle. Elle enrichit une classe sociale, la bourgeoisie. Elle maintient la société et la planète dans une impasse et la mène à la catastrophe.
         Dénoncer la finance, c’est la combattre, c’est combattre la classe qui s’y enrichit d’une façon ou d’une autre, la bourgeoisie. C’est appeler les choses par leur nom. C’est combattre le camp de la bourgeoisie et ses serviteurs de toutes sortes. Face à ce monde social particulier et conscient de ses intérêts, seul le monde du travail peut avoir la force de lutter contre la domination bourgeoise et espérer la renverser en brisant du même coup la domination financière sur la société. Il faut opposer le camp des travailleurs à celui de la bourgeoisie. Et pour cela, commencer par appeler ces réalités sociales par leur nom.
         La candidature de Nathalie ARTHAUD permettra de manifester cette conscience, et de se compter sur la base de celle-ci.

Valls : côté bonimensonge, pas de limite dans "l'inventivité"


Monsieur « trop de social tue le social »
Monsieur « Loi travail »
Monsieur «49-3 »
Ou « Tintin au pays des enfumeurs »

 
Selon Libération, dans la campagne pour la « primaire », Valls « tente d'occuper le terrain social ». Bigre !
Je veux que les classes populaires et les travailleurs retrouvent leur dignité et leur fierté ». Il se présenterait dorénavant en défenseur des «humiliés de la vie». Outre sa découverte des méfaits du « 49-3 », ce vieux camelot propose de créer un «revenu décent» pour tous, de revenir sur la défiscalisation des heures supplémentaires... Et de s’apitoyer sur une société «déshumanisée où l’humain est devenu une variable d’ajustement». «Je considère qu’il n’y a pas de projet d’avenir qui n’intègre pas, en plus du progrès technologique, de l’innovation, cette question de la dignité, du respect au travail» !
         Ce monsieur parle à ce propos de «Droit d'inventivité» !
         On dira simplement, pour rester poli, « mensonge effronté », « posture de saltimbanque » pour attirer les gogos vers son jeu de bonneteau.
         Menteur, baratineur, enfumeur, bonimenteur, et l’on en passe, il y a le choix dans cette valse des qualificatifs.
         Si ses concurrents sortent du même tonneau, avec Valls, on atteint un certain sommet.

Exploitation capitaliste : partout à la hausse


Les damnés de la mer  comme tous les autres damnés de la terre

 
En décembre, l’INSEE a publié une étude sur les salariés des produits de la mer en Normandie. Ce secteur d’activités regroupe la pêche et l’aquaculture en mer, la transformation, la conservation et le commerce du poisson.

Ce qu’indique l’INSEE, c’est une forte dégradation pour les travailleurs de ce secteur depuis les années 1990. Les effectifs ont fortement diminué, la précarité a explosé dans ces métiers où les conditions de travail sont particulièrement pénibles. En effet un quart des salariés doit occuper plusieurs postes dans l’année, avec pour beaucoup, des périodes de chômage. Comme les salaires sont faibles, le résultat c’est qu’un travailleur sur dix ne gagne que moins de 10 000 euros par an soit moins de 830 euros par mois !

Le produit de leur travail sert à engraisser toute une série d’intermédiaires, des marchands en gros et des capitalistes de la grande distribution. Il ne serait que justice que de prendre sur les profits de ces derniers pour assurer un revenu décent aux travailleurs de la mer.

Ce qui est vrai pour les travailleurs de ce secteur et de Normandie l’est tout autant pour ceux des autres, et cela partout dans le pays. Toujours plus d’exploitation pour moins de revenue.

 

 

Réunion publique de Lutte ouvrière
Le jeudi 2 février 2017
A 20 heures
Espace Nelson Mandéla
82 bd du Gl Leclerc
A Argenteuil
« gauche, droite, droite, gauche, et le camp des travailleurs face au camp de la bourgeoisie »

 

Le 11 mars prochain, à Argenteuil, Nathalie ARTHAUD, candidate de Lutte ouvrière à l’élection présidentielle, sera à Argenteuil et prendra la parole dans le cadre de notre fête locale Grande salle Jean Vilar

 

jeudi 29 décembre 2016

Jacqueline Sauvage : libre enfin !


Jacqueline Sauvage devrait être libre depuis toujours

 
Après de multiples péripéties, de demi-grâce en maintien en prison, Hollande vient finalement de gracier Jacqueline Sauvage par un simple « twitt ». Elle est libre, comme elle devrait l’être depuis des semaines, depuis des mois, comme elle aurait toujours dû le demeurer.
Elle a tué son mari en 2012, après avoir enduré 47 ans de violences. Deux de ses filles avaient été violées par leur père. Quant au fils, également martyrisé, il s’était suicidé la veille du meurtre. Les juges ont pourtant condamnée en 2014 cette femme à dix ans de prison, peine confirmée en 2015.
         Tout cela est bien à l’image d’un Hollande, pas très courageux car si respectueux des classes dominantes et d’une justice qui juge coupable Lagarde mais sans lui appliquer aucune peine, mais qui a emprisonné une femme victime et courageuse.
 
                                                                            


Argenteuil, AB-Habitat, Fabrique Solidaire : un noeud de questions


Toujours la même question : qu’est-ce qu’ils fabriquent ?

 
Les dirigeants d’AB-Habitat ont inventé la « Fabrique solidaire », une excroissance « sociale », « conviviale », voire « culturelle » du bailleur « historique » d’Argenteuil aujourd’hui coopérative HLM. Une association la gère sans que l’on sache comment tous les locataires peuvent y adhérer, et les liens entre celle-ci et AB-Habitat. Quant aux objectifs de cette Fabrique, ils sont peu clairs.
         Comme d’habitude, ce projet a été concocté en catimini, loin des locataires d’AB-Habitat. Il faut rappeler que si ce bailleur dit « social » a troqué son ancien statut pour celui de « coopérative », elle n’a de « coopérative » pour les locataires que le nom, puisqu’ils n’ont jusqu’à présents jamais été invités à prendre des « parts » de celle-ci et d’élire leurs représentants au CA de cette structure.
         Personne ne peut être contre organiser des fêtes et des activités en direction des jeunes ou des adultes, à condition qu’elles permettent effectivement d’améliorer la solidarité, le bien-être et la conscience collective des habitants des cités. Mais est-ce bien le cas dans cette affaire, d’autant plus qu’elle complique selon la CGT d’AB-Habitat le fonctionnement normal de la "coopérative".
Une partie très importante des moyens de cette « Fabrique solidaire » émarge au budget de la coopérative ABH. D’une part, cela ne doit pas se faire aux dépens de la présence des gardiens, d’aide gardiens, ou encore des travailleurs d’entretien dans les cités. D’autre part, s’il y a vraiment de l’argent à la coopérative, qu’elle diminue les loyers ! L’argent ainsi récupéré permettra aux locataires de choisir les activités de convivialité et de culture qu’ils souhaitent ou pas. En tout, cela devrait se discuter, et au grand jour.

Primaires de la gauche : un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière n°2526 à paraître. En vente à la librairie Le Presse-papier d'Argenteuil


Primaire de la gauche : la guerre des bouffons

C’est donc reparti. À peine la primaire de la droite terminée arrive celle de la gauche. Ils seront finalement sept en piste, sélectionnés au travers d’une procédure assez opaque, à avoir été choisis pour un long sprint final, qui ne s’arrêtera que fin janvier.
Cinq des candidats ont été ministres de Hollande, et parmi eux Valls qui fut, lui, chef du gouvernement. Autant dire qu’il n’y a dans cet éventail aucun perdreau de l’année, ni de jeunes loups. Rien que des chevaux de retour, qu’on a pu voir à l’œuvre pour imposer des mesures toutes dirigées contre le monde du travail.
Autant ils ont tous été zélés dans la mise en place de cette politique, autant il leur faut maintenant – et ils n’ont que peu de temps pour le faire – se démarquer d’un passé récent. Peillon, Montebourg, Hamon ont à ce petit jeu une longueur d’avance, pour avoir été évincés de leur ministère il y a deux, trois ans ou plus. Cela leur a donné le temps, pensent-ils, de s’être fabriqué une virginité politique nouvelle. Valls, lui, ne dispose pas des mêmes délais. En effet, il y a quelques jours encore locataire de Matignon, sa signature figurait au bas des décrets d’applications de la loi travail. Mais, sans vergogne, il fait comme si ce n’était pas lui l’homme du 49-3 à répétition.
Ces politiciens, du haut de leurs ambitions, s’imaginent que les électeurs sont sans mémoire. Quel mépris !
Les voilà donc, désormais en compétition, à la recherche dérisoire de ce qui pourrait les différencier. Montebourg persévère dans ses cocoricos ridicules sur le produire français. Hamon a trouvé comme hochet le revenu universel d’existence et dit sur ses affiches qu’il veut faire battre le cœur de la France. Peillon, lui se proclame candidat de la jeunesse française, rien de moins ! Leur programme, disent-ils, ne sera présenté qu’en janvier.
On a beau savoir que les programmes électoraux, surtout à gauche, n’engagent en rien ceux qui les proposent – souvenons-nous de Hollande ! –, le fait même qu’ils s’affrontent sans savoir sur quoi montre le peu de consistance de leur petit pugilat politicien.
Et il faudrait remettre notre avenir entre les mains de ces gens-là ?

                                            Jean-Pierre VIAL (Lutte ouvrière n°2526)

 
Réunion publique de Lutte ouvrière
Le jeudi 2 février 2017
A 20 heures
Espace Nelson Mandéla
82 bd du Gl Leclerc
A Argenteuil
« gauche, droite, droite, gauche, et le camp des travailleurs face au camp de la bourgeoisie »

 

Le 11 mars prochain, à Argenteuil, Nathalie ARTHAUD, candidate de Lutte ouvrière à l’élection présidentielle, sera à Argenteuil et prendra la parole dans le cadre de notre fête locale Grande salle Jean Vilar

 

 

Ikea : une longue châine d'exploitation. "Prolétaires de tous les pays, unissons-nous"


Ikea : les capitalistes n’ont pas de frontières… nous non plus !

 
Pendant les fêtes, une quinzaine de syndicalistes européens ont dénoncé l’exploitation des routiers d’Europe de l’Est en distribuant des tracts devant l’enseigne Ikea de Metz. La direction d’Ikea, un des grands groupes mondiaux, s’est défendue en disant avoir le souci des chauffeurs qui alimentent ses magasins. Mon oeil !
Ikea se soucie aussi peu du sort des chauffeurs d’Europe de l’Est que des ouvriers chinois qui fabriquent ses meubles ou des employés ici qui les vendent.
Mais tout va bien pour la famille Kamprad, propriétaire d’Ikea, qui est la plus grosse fortune de Suisse estimée à 45 milliards de Francs suisses. Des capitalistes suédois à l'origine, vivant en Suisse - sans doute pour le bon air des alpages -, faisant fabriquer ses meubles en Chine, transportés par des chauffeurs surexploités d'Europe de l'Est... c'est ça le capitalisme aujourd'hui, international. 
Les travailleurs du monde entier ont les mêmes intérêts car nous avons les mêmes ennemis.
 
Une longue chaîne d'exploitation
 

mercredi 28 décembre 2016

Argenteuil Bezons : le député P. Doucet fait le buzz


« A vouloir jouer les kakous rêvant du haut des cimes, on s’expose »

 
Ce n’est certes pas un beau cadeau de noël que vient de recevoir le député PS d’Argenteuil-Bezons sous la forme de l’article du journal "Le Parisien" qui est revenu hier sur les plaintes déposées par son prédécesseur à son encontre. Elles concerneraient la passation de marchés publics et la réalité du travail produit au profit de la commune par des collaborateurs de P. Doucet payés par la Ville d’Argenteuil. En tout cas, si l’on en croit le quotidien, l’affaire serait prise au sérieux par les enquêteurs, et non des moindres.
         Nous connaissons l’ambition démesurée du député d’Argenteuil-Bezons qui l’a mené à devenir l’un des plus proches lieutenants de Valls, son maître en la matière. Cela l'a conduit à devenir dernièrement le porte-parole de ce dernier dans sa campagne pour obtenir l’investiture du PS lors des futures dites « primaires de la gauche » !
         A ce jeu-là on s’expose, d’autant alors que l’élection présidentielle approche, que les loups avancent leurs dents, et que tous les coups sont permis dans ce petit monde. Ce qui est notable dans cette affaire c’est qu’il a suffi de cet article arrivant à point nommé entre bûche et serpentins pour qu’il fasse le « buzz » et que l’information se diffuse comme pollen au printemps.
         Buzz que n’ont jamais fait les mesures anti-ouvrières que P Doucet, comme nous le rappelions hier, a prises avec d’autres depuis 2012, et défendu de bon cœur, et à très haute voix aux quatre coins des ondes, au nom de son ami Valls. (Voir notre article d'hier au soir, "articles plus anciens")

Argenteuil : cour des comptes, cour des contes, pas pour certains


« La fête au village » d’Argenteuil

 
Nous avons diffusé sur le présent blog il y trois jours des extraits de la synthèse du rapport de la cour régionale des comptes concernant la « gestion des ressources humaines » de la Ville d’Argenteuil. Deux commentaires s’imposent.
         Cet organisme constate que bien des situations favorables à la haute hiérarchie n’ont fait l’objet d’aucune délibération. Comme si dans les grandes communes, les réunions du conseil municipal servaient à autre chose qu’à un vague échange entre deux points de vue entre deux camps (mais certainement pas à un véritable débat) sur des points en majorité très subalternes, alors que des sujets essentiels ne sont pas évoqués. Belle découverte !
         Quant à la situation de cette haute hiérarchie et cabinet, recrutements, émoluments, avantages en nature, comme disait l’ancien maire « c’est la fête au village ». Pour eux, mais avec nos sous !

Argenteuil : tunique ou pas, pas de miracle en revanche pour la condition ouvrière


Bientôt, Argenteuil sur Lourdes ?

 
Le Parisien-95 a publié une brève portant sur le curé du cru. Non pas sur le fait qu’il mériterait de se faire tirer les cloches pour avoir sonné le tocsin dans la nuit du 24 au 25 décembre, mais pour son œuvre pie autour du grand tralala de cette année 2016 sur "la tunique".
         Les mécréants que nous sommes ont été particulièrement attirés par une information qui transpire non pas de cette tunique mais de l’article en question. Ce chef des catholiques locaux reçoit, dit-il, des missives lui « racontant des guérisons miraculeuses ». Bigre !
         Raconter, de la même famille que « conte ».
         D’ici à ce qu’on découvre une grotte miraculeuse sur Argenteuil…

Marine : Bugaled Breizh, du nouveau chez la grande muette ?


Bretagne
Le nez de la grande muette s'allonge

 
Un deuxième témoignage d’un sous-marinier confirme lui aussi que le sous-marin « Rubis » était présent sur la zone de naufrage du Bugaled Breizh le 15 janvier 2004.
Les avocats des victimes espèrent une réouverture de l’enquête judiciaire qui avait conclu à un non-lieu.
Il est vrai que, selon les termes de l’avocat de l’armateur, la marine française avait alors menti !
 
 

SNCF : contre le manque de cheminots et les suppressions de poste


SNCF Région Tours-Orléans
Pas de vacances pour les luttes !

A la SNCF, cette année 2016 ne se terminera pas dans le calme plat. Des préavis de grève ont été déposés pour le personnel en gare de Saint Pierre-des-Corps et Tours, ainsi que pour les contrôleurs de la région.
    Les agents à la vente de billets et ceux des quais se battent contre la dégradation de leurs conditions de travail suite à la fermeture quasi-totale des guichets de Saint Pierre-des-Corps et réclament du personnel supplémentaire pour l'accueil à quai des voyageurs.
    Parallèlement, des contrôleurs effectuent des débrayages pour dénoncer la suppression de leur présence à bord des trains sur certaines lignes de la région. Si cette mesure était appliquée, le conducteur se retrouverait seul en cas d’incident à bord ou sur la voie, ou de panne de matériel. En plus de la vérification des titres de transport, les contrôleurs ont en effet un rôle essentiel pour la sécurité, ce qui ne semble pas un souci pour la direction.
    Dans un cas comme dans l’autre, les cheminots luttent contre les mêmes attaques, à savoir les économies réalisées sur leur dos comme sur celui des voyageurs. Ils ont bien raison.
    On ne peut que leur souhaiter une bonne fin d'année de lutte et de solidarité pour faire remballer ces mesures de restrictions qui nous concernent tous !

mardi 27 décembre 2016

Argenteuil : P Doucet apparemment bien dans le collimateur des enquêteurs


La paille faisandée certes n’est pas jolie, mais la poutre l’est encore moins

 
Le Parisien-95 fait le point aujourd’hui sur l’état des poursuites engagées par la municipalité d’Argenteuil contre l’ancien maire d’Argenteuil et député actuel de son état, P. Doucet. L’enquête en cours qui avancerait s’intéresserait sérieusement à la passation de deux marchés publics, et à d’éventuels «emplois fictifs » qui auraient été payés par la Ville d’Argenteuil, mais au bénéfice de l’activité du député.
         Nous l’avons répété ces jours derniers, tant que le fonctionnement de la société, à tous les niveaux, n’est pas contrôlé par la population, et en particulier par celle directement concernée, celui-ci demeure opaque et propice à toutes les dérives qui n’en sont pas tout à fait puisqu’elles font partie du fonctionnement habituel et fondamental de cette société d’inégalité.
         L’avenir nous dira -ou pas- ce qu’il en est de ces accusations. Elles seront sans doute au cœur de la campagne qui vient pour le renouvellement du poste de député d’Argenteuil-Bezons. Mais en attendant, nous rappelons l’essentiel : le député PS du cru a non seulement appuyé durant ces cinq ans toute la politique pro-patronale du gouvernement, chantre des dégrèvements d’impôts et de cadeaux au patronat, chantre d’une politique sécuritaire à tout va à l’efficacité douteuse, chantre du 49-3, chantre de la loi Travail. De cela, en revanche, silence radio sur les ondes.
         Quand des élus prennent quelque distance avec la loi, c’est certes payé par la population, et le monde du travail en particulier. Mais les décisions prises avant tout par ces élus, en sus, au profit des riches, pèsent encore bien plus durement sur ce monde du travail, et sur le budget de chaque travailleur.

 

Prochain article demain sur le sujet : « A vouloir jouer les kakous rêvant du haut des cimes, on s’expose »

Editorial des bulletins Lutte ouvrière d'entreprise de ce mardi 27 décembre 2016


Des attentats que les mesures sécuritaires ne peuvent arrêter 

Il n'aura pas fallu longtemps, après l'attentat de Berlin, pour que nombre de politiciens sautent sur l'aubaine, reprennent leurs refrains habituels et rivalisent de propos réactionnaires.
En Allemagne, l'extrême droite mais aussi des membres de son propre parti s'en sont pris à Angela Merkel en l'accusant d'avoir facilité la venue de terroristes en laissant entrer des réfugiés. En France, le FN mais aussi les politiciens de droite se sont étonnés que l'auteur de l'attentat ait pu prendre le train et passer d'Allemagne en France et en Italie. Ils en profitent pour répéter qu'il faut repousser les réfugiés et clore les frontières. Et tous d'affirmer, gouvernement compris, qu'il faut plus de mesures sécuritaires et encore plus de moyens à la police et à l'armée pour traquer les terroristes.
Cela fait des années que l'on entend cela, sans que les mesures policières aient empêché des attentats comme ceux de Paris, de Nice ou de Berlin, et sans qu'elles aient découragé les vocations terroristes, bien au contraire.
De tels attentats, frappant des personnes au hasard, sont ignobles. Mais aucune mesure sécuritaire n'empêchera jamais un homme décidé à semer la mort, quitte à y laisser sa propre vie, de passer les frontières pour mener à bien son projet. Tous ces politiciens le savent et ne font que tenter d’exploiter l'émotion provoquée par les attentats.
Faire l'amalgame entre terroristes et migrants est choquant, et aussi tout simplement faux. Les auteurs des attentats commis en France étaient nés et avaient vécu dans le pays. Quant aux migrants venus du Moyen-Orient ou d'Afrique, ils fuient justement le terrorisme qui y sévit. Ils fuient un quotidien fait d'attentats, de répression, de massacres commis par des régimes de dictature, mais aussi par des milices comme celle de Daech.
Les migrants fuient des bombardements massifs qui n'émanent pas seulement de la Russie, mais aussi des États-Unis ou de la France. Car en Syrie, en Irak, les États occidentaux interviennent depuis des années, s'arrogent le droit d'envoyer leurs armées, de soutenir des dictateurs puis de tenter de les renverser et d'écraser les populations sous les bombes. Le prétexte est toujours de rétablir la paix, mais la raison réelle est de maintenir leur influence dans cette région au profit de leurs compagnies, pétrolières ou autres.
Les dirigeants des grandes puissances prétendent défendre la civilisation contre la barbarie, mais leur politique se résume à défendre un système barbare, par des moyens barbares, en s'appuyant sur des régimes barbares et en fournissant les armes. Cela nourrit le terrorisme, et quand des attentats ont lieu dans les pays européens, ils ne sont qu'un épisode de la guerre qui se déroule depuis des années au Moyen-Orient.
Les mesures sécuritaires, les policiers et soldats déployés dans les villes, les contrôles aux frontières, l'état d'urgence prolongé n’y changeront rien. Ils ne feront qu'installer un peu plus au cœur de l'Europe l'état de guerre qui sévit déjà depuis des années de l’autre côté de la Méditerranée, pendant que des politiciens saisiront cette occasion de surenchérir dans les discours réactionnaires. C'est aussi pour eux le moyen de faire oublier leurs responsabilités, non seulement dans cette situation de guerre, mais dans la crise et la misère qui s'étendent ici-même.
La propagande xénophobe et raciste du FN et d’autres est elle aussi le moyen de rejeter sur les migrants, sur les étrangers, des responsabilités qui sont celles du système capitaliste et des politiciens bien français. Les travailleurs ne doivent pas accepter de se laisser ainsi diviser !
La campagne électorale qui s'annonce sera pour la plupart des politiciens, de droite mais aussi de gauche, l'occasion de broder sur ces thèmes, de renchérir sur les questions de sécurité, de contrôle des frontières, de rejet des migrants. Ce seront autant de moyens d'éviter de parler de l'essentiel, d'esquiver les problèmes réels rencontrés par la population travailleuse, le chômage qui ne baisse pas, la vie qui devient plus dure pour beaucoup.
Eh bien, ce sont ces problèmes-là qu'il faut mettre sur la table ! Il faut faire entendre les exigences des travailleurs ; non seulement ils ne veulent pas être engagés dans une guerre qu’ils n’ont pas voulue, mais ils en ont assez de payer pour la crise d'un système dans laquelle ils n'ont aucune responsabilité.
C'est tout le bien qu'il faut souhaiter aux travailleurs en cette nouvelle année. Lutte ouvrière y apportera sa contribution, notamment par la voix de sa candidate à l'élection présidentielle Nathalie Arthaud.

Chômage, chiffres en baisse et réalité que l'on connaît : un fléau social


Contre le chômage, interdire les licenciements

 
Lundi 26 décembre, les chiffres mensuels du chômage ont été publiés. Ils ont été donnés à la baisse. Qu'ils soient finalement donnés à la baisse (fictive) ou à la hausse (rabotée), ces chiffres officiels ont peu à voir avec la réalité vécue par la classe travailleuse.
Face à l'hémorragie des emplois et au drame du chômage, les travailleurs devront imposer l'interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous, sans diminution de salaire. 

Fête de Lutte ouvrière à Argenteuil le 11 mars prochain. Achetez votre billet de participation au banquet dès maintenant. 15 euros, 7 pour les moins de 14 ans.

Val d'Oise : Assurance-maladie et service public utile à la population : bien malades


Non à la fermeture du centre CPAM de Beaumont sur Oise

 
Il y a peu de temps, les dirigeants de la CPAM du Val d’Oise fermaient le centre de Persan, après bien d'autres dans le Val d'Oise. Aujourd’hui, c’est celui de Beaumont-sur-Oise, non loin, qui est dans leur viseur. Les locaux sont mis en vente. Il est prévu que les travailleurs de l’Assurance-maladie aillent à Sarcelles et à Cergy.
         La disparition des centres locaux CPAM sont dramatiques, en particulier pour une fraction de la population qui ne circule pas en voiture ou qui n’est pas familière de l’informatique. Cette disparition est particulièrement dramatique dans des communes excentrées telles Persan ou Beaumont où la liquidation d’un service public de proximité utile à la population est un coup de poignard donné à une vie sociale qui s’y étiole.
         Les « politiques » patentés pleurent sur les mauvais coups portés à ce service public. Sur ce terrain comme sur bien d’autres, pour se défendre et défendre les institutions utiles à la population, celle-ci ne peut compter que sur ses propres forces.

Val d'Oise : justice : rendue certes, mais appliquée, c'est une autre affaire !


Il y a urgence à ce que les travailleurs développent leur force collective pour imposer leur rapport de force

 
En 2013, la direction de l’hôpital de Beaumont sur Oise a eu dans le collimateur un agent hospitalier des urgences de l’hôpital. Cela faisait des années qu’il y travaillait, à la satisfaction de tous. Mais la hiérarchie a changé, et les problèmes ont commencé pour lui. Il fut muté sans concertation dans un autre service, sous prétexte de fautes. Pour la direction, cette mutation d’office n’était pas une sanction, elle était de son seul ressort.
         L’agent n’a alors bien évidemment pas accepté cette mutation qu’il considérait légitimement comme une sanction de fait, qu’elle fut déguisée ou pas. Il a donc fait appel au tribunal administratif. Celui-ci, au bout de trois ans de procédure, lui a donné raison : cette mutation était bien une sanction de fait. 1500 euros ont été alloués pour dommages et intérêts. Injonction était faite de réintégrer ce travailleur dans son service d’origine, les urgences.
         Ce travailleur étant en accident de travail, cette reprise devait se faire début décembre. Mais, à ce moment-là, la direction de l’hôpital a fait la sourde oreille, voulant qu’il reprenne son travail, non aux urgences, mais dans son dernier service.
         On en est là : qui l’emportera entre ce refus et une décision de justice qui doit s’imposer à l’organisme hospitalier condamné en l’occurrence ?

lundi 26 décembre 2016

Argenteuil : primaires en tous genres et droits démocratiques pour tous


Les droits dits « démocratiques » maximum, certes, mais pour tous !

 
Nous sommes vraiment mauvaise langue. Nous nous étions étonnés que l’information municipale relaie largement les données de l’organisation des « primaires » de la droite en novembre dernier. Oui, langue de vipère que nous sommes, car on ne pourra pas reprocher à la municipalité d’Argenteuil une totale partialité. Est-ce un premier résultat du réchauffement des relations diplomatiques entre l’ancien maire et son successeur, mais en tout cas ce dernier donne les mêmes moyens d’information -en tout cas sur le site internet de la Ville- aux organisateurs de la « primaire du PS ».

         Ce souci démocratique honore la municipalité. Mais pour qu’il ne soit pas entaché, et sur la base de « l’égalité de traitement » que requiert, paraît-il, les élections présidentielles, nous demandons à être de la danse. Deux informations de notre courant qui sera représenté dans ces élections présidentielles par notre camarade Nathalie ARTHAUD, méritent la même information en direction des habitants d’Argenteuil :

 

Réunion publique de Lutte ouvrière
Le jeudi 2 février 2017
A 20 heures
Espace Nelson Mandéla
82 bd du Gl Leclerc
A Argenteuil
« gauche, droite, droite, gauche, et le camp des travailleurs face au camp de la bourgeoisie »

 

Le 11 mars prochain, à Argenteuil, Nathalie ARTHAUD, candidate de Lutte ouvrière à l’élection présidentielle, sera à Argenteuil et prendra la parole dans le cadre de notre fête locale Grande salle Jean Vilar

 
N’ayant pas du côté du « cabinet du maire » le minimum de courtoisie auquel tout habitant d’Argenteuil a droit, nous comptons sur celles ou ceux des proches de G. Mothron qui apprécient, au-delà de ses prises de position et commentaires, le présent blog, de transmettre à qui de droit cette légitime et finalement sérieuse demande d’insérer.

Argenteuil : histoire de cloches


On va lui sonner les cloches !

 
Mais qu’est-ce qu’il lui a pris au Don Camillo de la basilique d’Argenteuil de faire sonner les cloches dans la nuit, le 24 au soir, entre 1 heure 30 et 2 heures du matin, une heure où l’on n’est pas obligé de jouer les noctambules.
         Que ses croyances le rendent tout guilleret de la naissance du petit compagnon du bœuf et de l’âne, c’est une chose, qu’il réveille de cette façon tout le quartier en est une autre.
         A moins qu’il ait quelque peu abusé du vin de messe de minuit, ou un peu trop levé le coude durant le réveillon d’après office…
Pas une raison toutefois de faire sonner le tocsin.

Migrants : solidarité !


Lille
Contre la chasse aux jeunes migrants, une manifestation de solidarité

 
Le 23 novembre, les jeunes migrants qui occupaient le parc des Olieux en ont été chassés sans solution de relogement pour tous, et le campement rasé.
Ils avaient alors investi un immeuble vide appartenant au CHR de Lille, rue de Fontenoy. Dans cette bâtisse abandonnée, les jeunes avaient non seulement trouvé un abri mais aussi un lieu dans lequel étaient organisés des cours de français, de maths et des ateliers.
Mardi 20 décembre, les forces de police avec chiens et coups de matraque ont expulsé les jeunes migrants qui y avaient trouvé refuge, les empêchant même de récupérer leurs affaires. Dès le lendemain, la maison rue de Fontenoy a été murée !
Mercredi 21 décembre, une manifestation de soutien a été organisée pour protester contre la chasse qui est faite à ces jeunes qui n’ont aucune prise en charge pendant les mois que dure la procédure afin qu’ils soient reconnus comme mineurs et qu’ils puissent bénéficier de dispositifs d’aide.
Tous les moyens d’un État riche comme l’État français sont ainsi utilisés pour traquer de jeunes migrants et tenter d’anéantir les réseaux de solidarité qui se tissent avec les habitants du quartier. Mais la manifestation de mercredi montre que les idées d’accueil et de solidarité restent bien vivantes.