vendredi 25 novembre 2016

SNCF, achat de billets grandes lignes, renseignements, le recul du service public utile à la population



Un service public utile à la population en déroute

A la gare d’Argenteuil, jusqu’à une période récente, on pouvait acheter ses billets grandes lignes ou se renseigner à un véritable guichet qui était dédié à cette activité. Il y a déjà un certain temps, le local qui avait pourtant été rénové à cet effet a été fermé. G. Mothron avait alors indiqué qu’il ne fallait pas s’inquiéter, une solution allait être trouvée… La SNCF lui en avait donné l’assurance.
         Il était encore possible de se rendre à la gare d’Ermont-Eaubonne où un tel service avait été maintenu. Ce n’est dorénavant plus possible, il est aujourd’hui fermé. Pour acheter en direct un tel billet il faut maintenant se rendre à la gare Saint-Lazare !
         C’est catastrophique.
         Bien sûr, la SNCF nous dit qu’il y a internet.
         Mais quand un certain nombre d’anciens sont loin des « nouvelles technologies », ils font comment ? Ils vont à Saint-Lazare ? Et jusqu’à quand ?


SNCF : on ferme Boutiques

Lancées à la fin des années 1990, ces boutiques offraient les services des guichets des gares, mais dans d’autres lieux, des quartiers de villes importantes ou de banlieue. Les services rendus étaient très appréciés des personnes ayant, pour diverses raisons, des difficultés à se rendre dans les gares elles-mêmes.
Assez vite, la SNCF est revenue sur cette politique, en commençant à fermer certaines de ces boutiques. Leur liquidation s’est accélérée depuis 2010. Si l’on prend l’exemple de la région Rhône-Alpes ancien format, le site de la SNCF n’en recense plus que onze, situées dans quatre départements.
Et parmi ces boutiques, le personnel de deux d’entre elles, à Grenoble, vient d’apprendre qu’elles sont menacées de fermeture : celle du centre-ville avant fin 2017 et celle de Grand-Place (au sud de la ville) avant fin 2018.
Le directeur de la région Centre, lui, a ces propos définitifs : « L’époque n’est plus aux points de vente disséminés, mais aux smartphones. » Quel culot !
Des milliers de gens, qui trouvaient, ou trouvent, bien utiles de telles boutiques, vont devoir se débrouiller autrement : la SNCF marche à reculons.

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