mardi 11 octobre 2016

Argenteuil, conseil municipal, pour les spéculateurs et les bétonneurs, ce n'est pas du cinéma. Pour les habitants, c'est : "Touchez pas au Grisbi"



Le maire, le député, et les gros navets bien juteux

Le point un de l’ordre du jour concerne donc l’avenir de « l’Île Hélöise ». Nous ne reviendrons pas ici sur les mystères qui entourent cette question, et quelles informations et explications vont livrer l’ex-maire et son suivant, main dans la main aujourd’hui sur la question.
         Nous voudrions simplement revenir sur le problème du cinéma à Argenteuil.
         Au-delà d’intérêts financiers de bétonneurs et de spéculateurs qui ne savent plus quoi faire de leurs milliards, quel est l’intérêt pour le 7ème art de ce énième multiplex ? Produire une nouvelle série intitulée la « guerre des multiplex » où l’on verrait les villes d’Epinay-sur-Seine, Villeneuve-la-Garenne, Montigny, Cormeilles, Bezons, Argenteuil, s’affronter à la déloyale ?
         Parce qu’il y a une gigantesque demande de cinéma de la part de toutes les tranches d’âge et de toutes les catégories de la population ?
         Argenteuil dispose de belles salles municipales au Figuier blanc et au Jean Gabin. Pourquoi sont-elles souvent vides, alors qu’elles proposent de nombreux films de qualité.
         La réponse donnée par la municipalité actuelle a été l’augmentation du prix d’entrée. Quant au poste vacant de responsable des cinémas de la Ville, il lui a fallu des mois pour qu’elle le pourvoie.
         Dans cette affaire, ce ne sont pas les intérêts de la population qui guident les décisions des édiles. Des intérêts auxquels il faudrait répondre, en travaillant en l’occurrence à ce que la population et la jeunesse retrouvent le chemin des cinémas de la Ville. Avec volontarisme donc certes, mais en visant à permettre l’utilisation des installations de qualité existantes.
         Loin de là, ce sont les spéculateurs qui mènent l’intrigue si l’on peut dire. Leurs capitaux disponibles doivent s’investir. Les multiplex c’est comme la construction de bureaux. Qu’on en ait besoin ou pas, il faut en construire, et à marche forcée, quel que soit le degré d’intérêt social de l’affaire.
A suivre.

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