mercredi 31 août 2016

Blog de Nathalie ARTHAUD, candidate de Lutte ouvrière à l'élection présidentielle 2017


Lisez et faites lire le blog de Nathalie ARTHAUD

 
Nathalie ARTHAUD est notre candidate à l’élection présidentielle d’avril-mai prochain.

        
Chacun pourra venir l’écouter le 30 septembre prochain au Cirque d’Hiver à Paris où elle « lancera » notre campagne.

         Mais vous pouvez suivre son combat pour faire entendre « le camp des travailleurs sur son blog.
                                                                  

         Dans sa dernière publication, elle revient ainsi sur la surenchère raciste, démagogique et antimusulmane autour du « burkini », article intitulé : « Le matraquage sur le burkini, une campagne contre les travailleurs musulmans »

http://www.nathalie-arthaud.info/2016/08/28/le-matraquage-sur-le-burkini-une-campagne-contre-les-travailleurs-musulmans_70130.html:

         Vous pouvez aussi retrouver ses « twitts ». En exclusivité, nous vous livrons le dernier :


Nathalie Arthaud @n_arthaud
#Macron , #EnMarche pour sa pomme et pour les patrons.

Argenteuil, services publics municipaux, un été "ollé ollé" !


A livre fermé
 
Nous avons évoqué avant-hier la fermeture surprise de la médiathèque Aragon, au cœur du mois d’août, du 10 au 29. Cela était si peu prévu que cela a échappé au site d’information de la Ville. La fermeture avait été décidée dans la précipitation quelques jours plus tôt. Il s’agissait d’effectuer des travaux. Ces travaux ont bien eu lieu, mais n’ont pas eu une ampleur telle que la médiathèque n’ait pas pu continuer à fonctionner, au moins en partie.

         Et il y avait aussi le bibliobus qui aurait pu aider à faire face.

         Mais apparemment, c’était trop compliqué d’y réfléchir pour les hautes sphères. Pour ne parler que du bibliobus, certains parmi la municipalité ou dans la haute hiérarchie, doivent même en ignorer totalement l’existence.

 

Maison de quartier et Bureau information jeunesse fermés, bonjour le service public !

         La maison de quartier du centre-ville et le Bureau information jeunesse de la rue des Gobelins sont fermés cette semaine.

         Aucune explication n’est donnée au public. On peut imaginer, ici comme pour d’autres services publics, communaux ou autres, qu’il n’y avait pas assez de travailleurs pour les faire fonctionner.

         Alors que c’est la semaine de la rentrée, ces fermetures font d’autant plus désordre.

         Voilà toute la considération que l’on porte aux habitants et aux jeunes du quartier.

Medef, gouvernement, la dictature du grand capital sur la société... et sur son gouvernement


Quand le grand patronat donne sa feuille de route…

 
Université du Medef : les vautours sont de sortie…

 
À la veille de l’université du Medef, Gattaz a donné sa propre feuille de route aux candidats pour les présidentielles. Après avoir expliqué il y a deux ans qu’il se faisait fort de créer 1 million d’emplois au lendemain du chèque de 40 milliards versé par Hollande avec le « pacte de compétitivité », il claironne aujourd’hui que le patronat pourrait créer 2 millions d’emplois si les mesures qu’il exige sont prises. Il tend sa sébile : « Quelques milliards de plus, et j'embauche, m'sieur Hollande ». Et les milliards ont de bonnes chances de tomber. Quant aux emplois, faut pas rêver.

 
… Quand le gouvernement pleure son impuissance

 
Tu m'files ton 06 ?

 

Dans le conflit qui oppose les producteurs de lait au trust Lactalis, le ministre de l’Agriculture Le Foll a expliqué qu’il était choqué par l’attitude de Lactalis qui impose aux producteurs des prix trop bas, mais surtout qu’il ne pouvait rien y faire car… il n’avait même pas le numéro de portable du PDG du groupe.

         Par cette  déclaration, Le Foll a tout de même rappelé une vérité : actuellement, ce sont les grands patrons qui commandent, et les ministres n'ont aucun pouvoir. Par contre  quand il s'agit de frapper contre les salariés, ces ministres savent se donner des moyens d'imposer leur loi, qu'elle s'appelle loi Travail ou autrement. Alors,  impuissance ou  complicité ? Les deux à la fois mon général !

Gattaz, Hollande, Valls, Macron, contre la loi Travail, on est toujouts là !


Loi travail : on n’en veut toujours pas !

 
Lundi 29 août, tandis que Valls et autres supporters de Hollande étaient rassemblés à Colomiers, près de Toulouse, entre 400 et 500 personnes (du jamais vu à Colomiers depuis longtemps !) se sont retrouvées, place de la mairie de cette ville pour dire que la loi Travail ne passe toujours pas. Le gouvernement pensait peut-être en avoir fini avec les protestations provoquées par cette loi après l’avoir imposée cet été par le recours au 49-3. Eh bien, c’est loupé ! Bien des travailleurs, des jeunes, des retraités restent mobilisés !

         Il y a un nouvel appel à manifester le 15 septembre (voir ci-dessous). Il est important que le maximum de travailleurs répondent présents partout dans le pays. Ce n'est pas parce que cette loi anti-ouvrière a été adoptée par le pouvoir qu'elle ne peut pas être abrogée par la rue, comme cela s'est déjà produit dans le passé.

 

Le communiqué intersyndical appelant à manifester à Paris le 15 septembre

 

COMMUNIQUE REGIONAL UNITAIRE

CGT – FO – FSU – Solidaires – UNEF – FIDL – UNL d'Île-de-France. Les organisations syndicales régionales d’Île-de-France CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNEF, UNL et FIDL réunies en intersyndicale le 29 août 2016 ont pris la décision d’appeler à une manifestation régionale à Paris le jeudi 15 septembre 2016 lors de la journée d’action nationale pour l’abrogation de la loi travail. Le parcours déposé à la Préfecture prévoit un départ à 14h00 de la place de la Bastille pour se rendre à la place de la République. Les organisations syndicales ont réitéré leur demande auprès de la Préfecture pour être reçues par le Préfet de la région et le directeur de la DOPC (Direction de l’Ordre Public et de la Circulation) pour éviter que les manifestations à venir ne se déroulent dans les mêmes conditions que les précédentes qui étaient de véritables tentatives d’entrave à la liberté de manifester.

                                          Montreuil le 30 août 2016

Consultation chez un généraliste à la hausse, pouvoir d'achat des malades à la baisse


Chères consultations

 
Un accord entre la Sécu et les médecins libéraux prévoit que la consultation d'un généraliste en secteur 1, sans dépassement d'honoraire, passera de 23 à 25 euros au 1er mai 2017. De plus, des tarifs dits proportionnels pouvant aller jusqu'à 60 euros seront aussi mis en place et, aux Antilles, la consultation passera à 30 euros !

Dans une grande ville, il est déjà souvent difficile de trouver un généraliste pratiquant ce tarif minimum (à Argenteuil heureusement qu’il y en a). Et il faut un sacré toupet pour présenter ces hausses comme indolores. Elles pèseront lourd pour 3,3 millions de patients n'ayant pas de mutuelle. Et même quand on a une complémentaire santé, celle-ci répercutera ce surcoût par un biais ou par un autre.

Mieux vaut être riche et bien portant, que travailleur, chômeur ou retraité et assuré social.

mardi 30 août 2016

Editorial des bulletins Lutte ouvrière d'entreprise de ce lundi 29 août 2016


Le PS roule à droite, et la droite double sur l'extrême droite

 
La rentrée a donné le coup d’envoi de la campagne présidentielle. À droite, tous les candidats se sont jetés dans l’arène de la primaire. Les sorties de Fillon contre les « mis en examen » et « ceux qui ne devraient pas pouvoir se présenter devant les électeurs » visent ouvertement Sarkozy et marquent le début du pugilat.

         Les responsables de droite en appellent à s’abstenir de toute attaque personnelle et demandent un débat d’idées. Mais cette primaire ne peut être qu’un combat de coqs puisque sur le fond, ils partagent les mêmes idées.

         Ils sont tous d’accord pour reculer encore l’âge de la retraite. D’accord pour considérer que les salariés ne travaillent pas assez et qu’il faut mettre fin aux 35 heures. D’accord pour dire que les fonctionnaires sont trop nombreux, et les chômeurs trop bien traités. D’accord pour baisser les impôts patronaux et faire reculer les services publics. 

         Leurs différences sont purement tactiques. Juppé parie sur un rassemblement du centre et de la droite. Sarkozy, lui, veut exploiter la peur des attentats, les amalgames et les préjugés contre les musulmans et les immigrés en renchérissant dans les domaines sécuritaire et identitaire.

         Pour mieux flatter l’électorat qui lorgne vers le FN, Sarkozy a intégré dans son programme l’intégralité de celui de Le Pen. Il se positionne, entre autres, pour la suspension du regroupement familial, pour la remise en cause du droit du sol, pour l’interdiction du voile dans l’espace public, et même pour une loi contre le burkini. Comme si la lutte contre le terrorisme dépendait de l’interdiction de cette tenue de bain !

         Autant dire que les travailleurs n’ont rien de bon à attendre de cette primaire de droite. Il en sortira un candidat ouvertement anti-ouvrier et une atmosphère un peu plus empoisonnée par les préjugés contre les immigrés, les musulmans et les « assistés » que seraient les plus pauvres. 

         Si Sarkozy ou Juppé peuvent nourrir l'espoir de revenir à l'Élysée malgré leur passif politique, on le doit à la politique de Hollande et au Parti socialiste. Les socialistes se disent choqués par la violence des programmes à droite. Mais la droite ne fait que reprendre le travail là où le laissent Hollande, Valls et Macron.

         Si les Sarkozy et Juppé peuvent parler de la retraite à 64 ou 65 ans, c’est que Hollande l’a laissée à 62 ans, malgré ses promesses. S’ils promettent de réduire de 100 milliards les dépenses publiques, c’est qu’Hollande a justifié 50 milliards de coupes. S’ils envisagent de faire sauter les 35 heures, c’est que les lois Macron et El Khomri ont fait sauter nombre de barrières.

         Quant à la surenchère anti-immigrés et anti-musulmans, Valls et son gouvernement y auront bien contribué, que ce soit avec la polémique sur la déchéance de nationalité ou celle sur le burkini. 

         En 2012, Hollande a été élu sur la base du « tout sauf Sarkozy ». Aujourd’hui, Sarkozy et ses compères espèrent profiter du « tout sauf Hollande », quand le FN, lui, mise sur le « tout sauf Hollande et Sarkozy ». Mais la politique qu’ils mèneront en 2017 est celle que Sarkozy a menée de 2007 à 2012 et celle que Hollande a poursuivie depuis 2012.

         Ils mèneront, tous, la politique du patronat et des plus riches. Car tous -Front national, frondeurs du PS et Mélenchon compris- sont unanimes : il revient au grand patronat de gérer l’économie. Et la loi du profit et de la compétitivité comme l’exploitation seraient incontestables. 

         Alors, quel que soit celui qui sortira des urnes, les travailleurs devront continuer de se battre. S’y préparer, c’est continuer de faire de la politique comme les travailleurs en ont fait en s’opposant à la loi El Khomri et en affirmant leurs intérêts de classe contre le patronat.

         Les actions prévues le 15 septembre permettront d’affirmer que si la loi travail est passée au Parlement, elle n’est pas passée dans les têtes, et que son application sera combattue. Mais cette conscience de classe, la dignité et les intérêts des travailleurs peuvent et doivent aussi s’exprimer dans la campagne électorale.

         Rien n’oblige à entrer dans le jeu consistant à choisir celui qui nous portera les coups à partir de mai 2017. Contre des candidats anti-ouvriers, xénophobes ou chantres du nationalisme, les travailleurs peuvent exprimer leur colère et leurs intérêts vitaux. Ce sera le sens de la présence de Nathalie Arthaud dans cette élection.

Argenteuil, mort du DGS, quand le maire veut l'union sacrée autour de lui, la démesure et l'indécence ne sont pas loin.


« A ses grands hommes », la municipalité reconnaissante…


A l’occasion de la disparition du DGS de la Ville d’Argenteuil, nous avons parlé d’un « drame personnel », drame personnel pour la personne qui a mis fin à ses jours, et pour la famille et les proches qui subissent directement le drame. Ensuite, chacun gardera une mémoire personnelle du disparu en question. Et qu’elle soit bien différente pour les uns et pour les autres ne surprendra personne.

         Nombre de travailleurs municipaux ont d’autant plus été surpris de recevoir un message du directeur des « ressources humaines » leur demandant au nom du maire de participer ce mardi à un « hommage » au disparu, accompagné d’une « minute de silence » à la mémoire du directeur général des services de la Ville.

         Tout cela n’est-il pas démesuré ? En tout cas, cela ne peut que mettre dans une situation inconfortable nombre de travailleurs communaux qui sont les victimes d’une politique dont ce DGS s’était fait, au moins, l’exécuteur.

         Alors, que la municipalité veuille lui rendre hommage, c’est son affaire, mais pourquoi inciter les victimes à y participer. Tout cela est bien, nous le répétons, démesuré, et quelque peu indécent.

         Cela l’est d’autant plus que cette municipalité a mis un terme à l’habitude mise en place au moins par l’ancienne municipalité d’annoncer systématiquement le décès des agents municipaux ou des agents retraités et indiquant le lieu  des obsèques. De la part de la nouvelle municipalité, plus rien. Silence pour les morts ordinaires ! D. MARIETTE

Argenteuil : une municipalité dure en revanche avec les "petits"


Maire d’une ville de 105 000 habitants et pas disponible a priori à tout moment pour les administrés ?

 
Si le maire d’Argenteuil porte beaucoup d’attention à la mémoire de son plus haut cadre, il n’en va pas de même pour le sort du travailleur ordinaire.

         Le 24 juillet dernier, une employée municipale rencontre G. Mothron qui se promène comme tout un chacun à l’occasion de l’étape du Tour de France dont le parcours de la dernière étape passe par Argenteuil.

         Elle est en arrêt de travail prolongé suite à une très grave maladie. Comme elle a un différend non résolu sur le calcul de ce qui lui reste de congés, ordinaires, elle profite de l’occasion pour exposer au maire son souci.

         Celui-ci est tout étonné qu’elle le fasse, puisque c’est, selon lui « dimanche », sous-entendant que ce jour-là, c’est repos ! Il ajoutera, quant au problème qu’elle soulève, qu’il n’est pas un spécialiste de la fonction publique territoriale ! Cette employée en est restée toute éberluée.

         Elle lui a écrit. Plus d’un mois après son courrier, elle n’a toujours pas de réponse. Elle tient donc dorénavant à ce que l’échange surprenant qu’elle a eu avec l’édile soit connu de tous.

Conseillers ministériels, hauts fonctionaires, pantouflage et autres, préparation de la piste d'atterrrissage !


Sauver les hauts-fonctionnaires ?

 
Des dizaines de conseillers et membres des cabinets de Hollande et de ses ministres redoutent que la Bérézina de la présidentielle de 2017 ne leur fasse perdre leur poste et les avantages qui vont avec. Ils quittent donc le navire. On n'a jamais vu un tel flot.

         Certains sont contractuels, mais une provision de 1,85 million d'euros est prévue pour les aider à se recaser. La plupart le font dans la haute administration. Mais pas mal vont dans le privé, confirmant leur proximité avec le patronat.

         Ce sont ces gens-là qui mettent en musique la politique du gouvernement. Et ils ne manquent pas de confortables points de chute quand ça tangue.

lundi 29 août 2016

Argenteuil : retraités et anciens : la municipalité joue sa partition néfaste


Pas de traiteur pour des retraités maltraités !

 
L’an passé, la municipalité d’Argenteuil a fait un très sale coup aux anciens de la Ville en supprimant le banquet… des anciens de fin d’années. Aux dernières nouvelles (que nous avons été piochées, et que nous espérons voir confirmées par nos lecteurs assidus de la municipalité !), ces banquets devraient être rétablis cette année. Il est vrai que leur absence à quelques encablures des prochaines élections aurait fait désordre.

         Rétablis donc ? Mais avec un hic. Il faudrait avoir dorénavant 65 ans pour pouvoir participer à ce banquet, au lieu de 60 ans jusqu’alors ! On ne sait pas si cela s’adressera seulement aux nouveaux inscrits, ou si la municipalité aura l’indécence d’en exclure ceux qui n’ont pas encore 65 ans mais qui avaient participé à des banquets précédents !

         Voilà que la municipalité se lance dans l’allongement de l’âge exigé pour participer à ces banquets. A l’image de ce que leurs amis ont fait à l’échelle du pays depuis 1993, et jamais remis en cause par leurs adversaires de « gauche », avec l’allongement de l’âge de départ à la retraite !

         Sur ce terrain, il y a quoi s’inquiéter. Les différents mentors de la municipalité d’Argenteuil ne parlent-il pas de porter l’âge de départ à la retraite à 65 ans, 67 ans, voir au-delà !

Argenteuil, un commerce qui s'étiole, dans les quartiers périphériques en particulier


On peut même douter qu’il s’en souvienne…

 

A Argenteuil, le petit centre commercial de la cité Joliot-Curie, aux côtés du marché forain qui a lieu trois fois par semaine, est nécessaire aux achats et à la vie d’un quartier modeste où nombreux sont les habitants à ne pas avoir de voiture. C’est vrai pour les plus anciens en particulier.

         Ce centre commercial a été vendu par AB-Habitat à l’initiative de son président d’alors, Georges Mothron, durant le premier mandat de maire de celui-ci, après 2001. Cette vente a été catastrophique, les propriétaires actuelles ramassant seulement tous les mois les loyers très élevés des boutiques sur l’air de « Prends l’oseille et tire-toi ».

         Conséquence, les boutiques se vident, avec les conséquences calamiteuses que l’on imagine pour la population.

         La dernière en date à le faire a été celle du petit commerce de cuisine asiatique, « Gourmet d’Asie » qui vient de fermer en juillet. Ce commerce n’était pas seulement un lieu de vente de plats exotiques, mais aussi un lieu de sociabilité pour les anciens.

         La municipalité nous dira sans doute ensuite qu’elle se préoccupe de l’état du commerce sur la Ville. Dans la réalité, ce qui se passe sur ce plan dans les quartiers, et a fortiori dans les quartiers excentrés, on doute que cela l’intéresse vraiment. G. Mothron se souvient-il même de sa part de responsabilité passée dans la situation actuelle de ce centre commercial, conséquence de ce qu’il a décidé unilatéralement il y a une quinzaine d’années ?

La rentrée... de la combtivité ouvrière et de la mobilisation militante


Un agenda bon pour le moral


Les semaines qui viennent vont donner au monde du travail, aux militants, à Argenteuil, à Paris comme à l’échelle du pays, l’occasion de se retrouver, de discuter, de lutter.

         Ainsi :

         Le 5 septembre à Argenteuil, une journée de grève est prévue pour les travailleurs territoriaux. Il faut que la municipalité finisse par entendre que l’on ne peut pas continuer comme cela, que l’augmentation du temps de travail qu’elle a décidée l’an passé est catastrophique. En tout cas, le personnel des écoles entre autres ne peut pas connaître une nouvelle année scolaire identique à celle de la précédente. On lui impose de travailler plus longtemps par semaine que les travailleurs qui avaient obtenu de le faire à l’été… 1936 ! Plus de 40 heures !

         Le 10 septembre, le forum des associations dans l’espace Jean Vilar donnera l’occasion aux habitants de se retrouver, non seulement pour envisager les activités de l’année, mais également pour échanger sur la situation actuelle, locale et à l’échelle du pays. Il permettra aussi de démontrer que les habitants et les organisations locales tiennent à cet espace Jean Vilar.

         Ce week-end-là, du vendredi  9 septembre après-midi au dimanche soir 11 septembre, aura lieu la fête du journal l’Humanité. Elle est bien évidemment une initiative militante du PCF, mais elle donne l’occasion  aux participants de rencontrer bien d’autres militants et organisations qui existent dans le monde du travail. Ainsi, vous pourrez y rencontrer les militants de Lutte ouvrière, notre parti y tenant un stand important comme les années précédentes.

         Quelques jours plus tard, le 15 septembre, nous dirons aux bourgeois et à leurs serviteurss politiques que nous sommes toujours là, mobilisés contre la loi Travail. Ce que la loi fait, la rue peut le défaire.

         Le dimanche 18 septembre, la « braderie de Bezons » aura lieu. Autour de notre camarade Michel Campagnac, conseiller municipal de cette ville, Lutte ouvrière y animera, comme chaque année, un stand.

         Enfin, le vendredi 30 septembre, Nathalie ARTHAUD, candidate communiste de Lutte ouvrière à l’élection présidentielle du printemps prochain lancera sa campagne au Cirque d’Hiver, à Paris.

         Qu’on se le dise !

         Faisons de cette rentrée qui vient, une rentrée tonitruante pour la défense de nos intérêts, ceux du monde du travail.

Lait : Lactalis, Danone,... La dictature des trusts sur dos des producteurs. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine


Producteurs de lait : contre la dictature des grands groupes

 
Les producteurs de lait des départements de l’Ouest ont à nouveau manifesté à partir du 22 août devant le siège du groupe Lactalis à Laval, en Mayenne. Ils protestent contre le prix du lait acheté par le groupe Lactalis, 25,6 centimes d’euro le litre, alors que le prix de production moyen est estimé à 34 ou 35 centimes.
 

De nombreux producteurs se sont endettés depuis des années et ne parviennent plus à rentrer dans leurs frais. Ils veulent pouvoir vivre de leur travail et, pour cela, il faut que Lactalis achète le lait plus cher, d’autant qu’il est vendu en supermarché près d’un euro le litre.

Les producteurs laitiers s’étaient déjà mobilisés en juillet 2015, obtenant la signature d’un accord avec les industriels du lait sous l’égide du gouvernement, qui leur garantissait le prix de 34 centimes. Mais cet accord n’a jamais été respecté par les gros collecteurs que sont Lactalis, Sodiaal, Danone ou Nestlé. Et le ministre Le Foll, qui se pose en médiateur, n’a jamais rien fait pour obliger les collecteurs à respecter cet accord.

Lactalis est celui qui pratique les prix les plus bas. Ce groupe de l’agroalimentaire, leader mondial du lait, possède entre autres les marques Président, Lactel, Bridel. Il appartient à la famille Besnier, classée cent cinquante et unième fortune mondiale par le magazine Forbes, avec 8,3 milliards de dollars.

Ce groupe qui, il y a quarante ans, était une petite entreprise de l’Ouest, est devenu en quelques années un géant à coup de rachats d’entreprises dans le monde entier… et en tirant le maximum de profits des producteurs de lait, des salariés de ses usines et des consommateurs. Premier collecteur de lait en France auprès de 13 500 producteurs, il achète à lui seul le quart de la collecte. Dans certaines régions, le groupe en a même le monopole.

Les dirigeants de Lactalis accusent les producteurs laitiers de refuser la loi du marché. Ils prennent prétexte d’une prétendue surproduction européenne et des prix bas pratiqués dans toute l’Europe depuis la fin des quotas laitiers en avril 2015, pour expliquer qu’ils ne peuvent pas payer le lait plus cher, sous peine de ne plus être concurrentiels. Ils passent sous silence le fait que ce sont eux, par leur position dominante, qui tirent les prix d’achat du lait à la baisse auprès des producteurs, et les poussent à la hausse auprès des consommateurs.

Le système des quotas laitiers, institué par l’Union européenne en 1984, imposait à chaque pays membre un volume maximum de lait à produire, sous peine d’amende en cas de dépassement. Depuis la fin des quotas, la production européenne a effectivement augmenté. Mais cette crise du marché du lait n’en a pas été une pour tout le monde : elle a été avant tout l’occasion pour des groupes comme Lactalis ou Danone d’augmenter encore leurs profits.

Les producteurs de lait dénoncent à juste titre l’attitude de ces trusts et coopératives du lait qui s’enrichissent à leurs dépens. Ils n’ont rien à attendre du gouvernement, qui s’est toujours rangé du côté des grands groupes collecteurs, et ne peuvent compter que sur leur détermination à se faire entendre.

                                               Gaëlle Regent (Lutte ouvrière n°2508)

dimanche 28 août 2016

Argenteuil, culture, livres, médiathèques, vous qui n'êtes pas en vacances, attendez septembre !


La « valeur » symbolique d’une fermeture provisoire mais au cœur de l’été

 
Aurions-nous eu la berlue ? Sur le site municipal, nous avions bien lu ces dernières semaines que les médiathèques restaient à Argenteuil ouvertes tout l’été, même si leurs horaires d’ouverture pouvaient être modifiés… Nous avons donc été d’autant plus surpris lorsque nous nous sommes retrouvés hier après-midi devant les portes fermées de la médiathèque Aragon-Triolet du Centre-Ville. Un avis annonçait qu’elle était fermée du 10 au 29 août… pour travaux.

         Certes les travaux nécessaires ont besoin d’être effectués à un moment ou à un autre, mais la fermeture de la principale médiathèque de la commune durant l’été devrait poser tout de même un problème aux édiles.

Une partie de la population n’est pas partie en vacances, des jeunes en particulier. Cela a été la double peine pour ceux qui sont restés : Argenteuil-plage en août, et des services publics utiles à la population réduits à la portion congrue. Fermer cette médiathèque centrale a par ailleurs valeur symbolique, lieu non seulement de culture mais de sociabilité.

La municipalité aurait au moins pu prévoir une structure, même modeste de remplacement. Elle avait su le faire pendant des mois alors qu’un local dédié à la jeunesse avait provisoirement fermé. Elle avait su alors le déplacer provisoirement dans une salle du rez-de-chaussée de l’Hôtel de ville.

         Ah la culture pour les édiles d’Argenteuil !

         Pas étonnant que sur l’affiche du prochain forum des associations du samedi 10 septembre prochain, la culture y tienne la portion congrue, écrasée sans doute par l’éléphant municipal un peu brut de décoffrage en gros plan !
 
Et mes petits livres, j'ai encore de la place sur mon dos !
 

Canicule, travail, et engagement collectif


Canicule et travail, il faut choisir !

 

Nous avons évoqué hier cette question à propos de la lettre du syndicat CGT des Territoriaux d’Argenteuil au maire lui demandant que tous les agents puissent terminer plus tôt leur journée de travail dans le cadre de ces journées de canicule, demande à laquelle le maire d’Argenteuil a répondu négativement. Notre prise de position a suscité sur Facebook une petite discussion. C’est pourquoi nous y revenons présentement.

         La question de la canicule et des horaires de travail n’est qu’un aspect d’une question beaucoup plus vaste qui est celle du temps de travail dans la société aujourd’hui.

         A l’issue de la grève générale de juin 1936, les travailleurs obtenaient une durée hebdomadaire de travail limitée à 40 heures. 80 ans plus tard, avec pourtant une explosion de la productivité du travail dans le pays, grosso modo cette durée moyenne de travail reste toujours plus ou moins à 40 heures !

         C’est là le premier scandale social.

         Le second concerne les six millions de chômeurs. La société capitaliste est bien incapable de réduire d’une façon radicale ce chiffre,  qui a même permis la hausse des profits. Pour le réduire, il faut la répartition du travail entre tous, sans diminution de salaire. Les capacités de production le permettraient sans problème. Une vraie réduction du temps de travail serait en plus un bienfait pour toute la société.

         Dans ce cadre général, lorsque les conditions de travail se détériorent, la seule compensation « vitale » pour les travailleurs qui les subissent est la réduction de la durée d’exposition à ces conditions détériorées, et donc une réduction compensatrice de la durée de la journée de travail. C’est vrai pour des travaux dans des conditions extérieures difficiles, cela l’est tout autant pour le travail de nuit… et cela est encore vrai par temps de canicule.

         La question n’est pas ce que l’on peut supporter ou pas, mais ce qui est nécessaire pour que la vie de chacun ne s’use pas plus rapidement, si on peut dire.

         Voilà la conclusion évidente à laquelle aurait dû parvenir la municipalité. Mais le sort des travailleurs, cela ne l’intéresse pas vraiment.

 

Le rôle de l’Etat certes mais qui n’exclut surtout pas l’engagement et la solidarité de chacun

 

         Par ailleurs, oui, l’institution, l’Etat, dans sa dimension sociale utile, décliné à toutes ses échelles, y compris communale, devrait mettre les moyens nécessaires pour faire face à tout fléau. La canicule en étant un. Nous payons –tous- des impôts qui le permet.

         Cela dit, pour palier son action lorsqu’elle est absente, ou la compléter, la solidarité individuelle et le bénévolat associatif doivent être présents. C’est pour cela que sur notre blog nous avons évoqué largement cette canicule.

         Développer à nouveau la solidarité dans les quartiers et les cités, remettre sur pied les réseaux collectifs du monde du travail, aiderait à ce que les anciens en particulier, particulièrement vulnérables face à la canicule, ne soient ni isolés ni victimes.

La Poste, France Telecom, les profits d'abord. Un suicide d'un ancien facteur qui n'est pas sans rapport.


Des "réorganisations" qui peuvent pousser au suicide


Un facteur de Pontarlier s'est suicidé après 34 ans d'activité. Il y a bien des choses qui peuvent amener quelqu'un à ce geste, mais il a laissé une lettre qui accuse directement La Poste où il a écrit : "la Poste détruit petit à petit ses employés". Sa famille estime que l'entreprise l'a poussé à bout.

A Pontarlier comme ailleurs, La Poste réorganise sans cesse ses services. Les pressions sur les postiers se multiplient, beaucoup n'ont pas le temps de faire le travail demandé. Les sanctions tombent et à chaque réorganisation, la direction supprime des postes.

Comme à France Télécom, La Poste a connu de nombreux suicides simplement parce que des actionnaires veulent continuer de s'enrichir. Comme dit la mère de la victime, "l'argent, il n'y a que ça qui compte maintenant".


Prestataires, Renault, Eurodécision : "travaille, soit surexploité, et tais-toi !"


Licencié pour l’exemple….

 
Les prud’hommes de Versailles ont débouté l’ingénieur, prestataire de services chez Eurodecision, qui avait incité par un mail envoyé de chez lui les syndicats du Technocentre de Renault à diffuser le film « Merci patron ! » Après s’être vu reprocher de s’être adressé aux syndicats de chez Renault… il avait été licencié pour « faute grave » par son employeur, qui lui avait alors révélé que Renault « surveillait », autrement dit, espionnait, les mails des syndicats. Une décision scandaleuse pour essayer, en silence, de faire taire les prestataires contestataires . C’est en partie raté, car l’affaire a fait du bruit… bien au-delà de Renault.

samedi 27 août 2016

Nathalie Arthaud à LCI hier matin. Un entretien très intéressant sur la politique de Valls au FN où avec le burkini ou toute autre invention, ces adversaires du monde du travail tenteront d'alimenter leur soupe infâme

Argenteuil, ça chauffe chez les travailleurs communaux


Conditions dégradées, temps de travail diminué !

 

La CGT des territoriaux avait demandé que ce ne soit pas seulement les agents du pôle accueil de la mairie mais tous les travailleurs de celle-ci qui bénéficient d’un départ anticipé, à cause de la canicule. La municipalité leur a répondu par la négative, en mettant en avant l’argument habituel : « le service public », d’autant, selon elle, par ces jours de canicule !

         Les Argenteuillais ont pu mesurer son engagement à l’occasion de cette dernière, un engagement très limité comme nous l’avons déjà évoqué.

         Quant au « service public » utile à la population, la municipalité en a rogné combien de pans depuis mars 2014 ?
 

Stop à l’offensive contre les travailleurs territoriaux !

 
Pour contrer les multiples dégradations dont le personnel municipal est l’objet depuis des mois et des mois, le syndicat CGT des territoriaux d’Argenteuil appelle à la grève l’ensemble des travailleurs municipaux le lundi 5 septembre.

         Cette mobilisation des agents communaux concerne toute la population qui doit en être solidaire.

Macron, Valls, leurs compères à la rame


Macroniens et vallsiens dans le même bateau…

 

Le député d’Argenteuil a fait sa petite rentrée aux côtés de ses amis du PS. « réformateurs » s’il vous plaît, sur une barque parisienne. Ce petit club est le trait d’union entre les partisans de Macron, et de Valls. Rien que du beau monde si l’on peut dire qui ne reproche qu’une chose à Hollande, c’est de ne pas savoir expliquer, la déchéance de la nationalité, la Loi travail, etc. Mais on doute que le député d’Argenteuil-Bezons, vallsien ou vallsiste jusqu’au bout des ongles, ait redit à ses amis macroniens présents que Macron, leur mentor, était une « créature » de Hollande. On imagine pourtant qu’ils auraient apprécié son bagout sur le sujet.

         Selon P. Doucet, ce Hollande n’est vraiment pas en odeur de sainteté au PS d’Argenteuil : "Chez moi à Argenteuil, les militants m’ont dit qu’ils refuseraient de faire la campagne de Hollande" !

         De la rebellion ? Ils vont se décider à aller à la manifestation de la CGT du 15 septembre ?

         D’ici, qu’il y ait plusieurs candidats PS à Argenteuil-Bezons en juin prochain…. 
 
Ils avaient choisi un bateau. Normal pour des gens qui ont l'habitude d'y mener
 

Justice, justice nulle part, un neveu d'Adama Traoré condamné


Condamnation légère mais indécente

 

Adama Traoré est mort dans les mains de la gendarmerie à Persan le 19 juillet dernier. A ce jour, cette dernière ne reconnaît toujours pas sa responsabilité dans ce drame. L’enquête et la justice suivent leur cours comme on dit…

         En tout cas, un neveu d’Adama, lui, vient d’être condamné à 70 heures de travail d’intérêt général pour avoir proféré des menaces de mort à l’encontre de la police lors des journées agitées qui ont suivi la mort d’Adama.

         Ce neveu qui n’avait jamais eu de problème avec la justice a reconnu ses paroles, a déclaré qu’elles ne correspondaient pas à sa pensée, et qu’elles avaient été dites dans le feu de l’émotion du drame. La police et la justice ont été dans ce sens, mais il a fallu que cette dernière le condamne tout de même à une peine, par principe sans doute. Comme si ce jeune n’aurait pas dû purement et simplement être relaxé.

         Sur cette base-là, à combien devraient être condamnés les responsables directes ou indirectes de la mort d’Adama, les gendarmes qui ont pesé sur son corps, et tous ceux qui depuis, ont mené en bateau la famille et l’opinion sur les raisons exactes du drame, en avançant toutes les raisons les plus extravagantes, les oubliant ensuite… ?

         Là, on peut toujours rêver.

L'Italie sismique, Amatrice aujourd'hui, L'Aquila hier, et toujours le mépris de politiciens


En Italie, la nature n'est pas la seule responsable

 
Au moins 260 personnes sont mortes suite au tremblement de terre qui a frappé le centre de l'Italie, selon un bilan malheureusement provisoire car des dizaines de disparus sont ensevelis sous les décombres. Si les secours et la solidarité se sont déployés au plus vite, des voix dénoncent « les larmes de crocodiles » du gouvernement de Matteo Renzi.

Si la date d'une secousse sismique est imprévisible, l'Italie étant à la jonction de plusieurs plaques tectoniques, les tremblements de terre y sont inéluctables. Or, selon une agence officielle, 40 millions de personnes vivent dans une zone à risque avec une majorité des bâtiments incapables de résister à un tremblement de terre, y compris des écoles ou des hôpitaux. A Amatrice, au cœur du séisme, même une école récemment construite s'est effondrée.

La construction d'infrastructures capables de résister à des secousses de magnitude élevée est techniquement maîtrisée. C'est un problème de coût – il faudrait 80 milliards d'euros en 20 ans - et surtout de volonté politique. Mais en Italie comme dans d'autres pays, la rentabilité financière, et pour mieux dire les profits privés, passent avant la protection de la population.

 
L'Aquila, sept ans après, un chaos édifiant

 
Le chef du gouvernement italien, Matteo Renzi, a évoqué le « devoir moral » envers les habitants des villages frappés par le séisme et parlé de la reconstruction comme d’une « priorité ». Des paroles semblables avaient déjà été prononcées en 2009 au lendemain du tremblement de terre à l'Aquila, qui avait fait 300 morts. Or dans cette ville, le centre historique n’a été reconstruit qu’à 3% et 40 000 personnes sont toujours relogées dans des habitations précaires. Même un plan concernant les zones les plus à risque n’est pas encore établi à ce jour, dans cette région connue pour son activité sismique. Un précédent qui, derrière l’écran de fumée des discours, en dit long sur le mépris des politiciens qui se succèdent à l'égard de ceux qu'ils prétendent représenter.

vendredi 26 août 2016

Canicule : prévention et accompagnement, des questions sociales


Canicule : une température aussi de… l’état de la société

 
Avec cette chaleur, les journées mais surtout les nuits ne sont pas faciles à supporter, comme celle que nous venons de vivre, avec une température nocturne qui est restée élevée. Cela risque de durer, au moins jusqu’à dimanche, mais même les prévisions pour les semaines qui viennent prévoient des températures, certes inférieures à celles actuelles, mais qui resteront élevées.

         Comme nous le disions ces derniers jours, nous ne savons pas encore si cette canicule aura des conséquences sanitaires négatives importantes. Mais, dans ce cas, elles pourraient être d’autant plus réduites que la prévention et l’accompagnement seraient plus importants. Il y aujourd’hui des procédures en cas de canicule, des listes de personnes à risque –les anciens tout particulièrement- à surveiller. Mais qu’est-ce qui est fait exactement ? Nous avons du mal à le mesurer.

Comme nous le faisons à l’égard de nos proches, tout cela nécessite préoccupation, information, contacts téléphoniques et initiatives. Il serait possible dans ces situations d’utiliser des voitures sono avec distribution de packs d’eau aux anciens, par exemple.

         Durant l’année, la municipalité sait distribuer beaucoup de « papier » dans les boîtes aux lettres, et pour le moins, du papier pas toujours utile, mais dans ces circonstances, il le serait.

         Enfin, elle vient de faire référence à cette canicule sur la page d’accueil du site de la Ville qui indique très succinctement  des précautions à prendre. Ce n’est tout de même pas trop tôt. Peut vraiment faire mieux.
 

Argenteuil, Atsems, Asel, travailleurs des écoles, animateurs,... : assez de cette exploitation !


Le maire d’Argenteuil, G. Mothron vient de commencer la tournée des écoles de la Ville. Accompagné de la hiérarchie du service, il joue les inspecteurs des travaux finis. Il peut constater le résultat des travaux entrepris durant l’été pour aménager de nouvelles classes pour faire face à la hausse prévue des élèves à scolariser. Il peut aussi constater le résultat du travail des agents territoriaux des écoles qui ont remis les écoles nickel pour cette rentrée. Ces derniers ont vécu une année d’enfer. Si jamais il lit notre blog, nous éditons à nouveau ci-dessous ce que nous écrivions fin juillet à ce propos. La municipalité ne peut pas continuer à éreinter ces travailleuses de cette façon avec les conséquences dommageables que l’on imagine sur la scolarité des enfants de l’Ecole publique.


Usées, fatiguées, lessivées, mais aussi très révoltées !

Les classes sont lavées, les jouets nettoyés, les sols cirés, les travailleuses « ATSEMS » de la Ville d’Argenteuil vont pouvoir être en vacances, et pour certaines, nous l'espérons nombreuses, partir. Cela n’a pas été faciles, d’autant lorsque des travaux ont compliqué la tâche comme dans l’école Jules Ferry.
          Lessivées, les agents « Atsems » le sont encore davantage que les locaux qu’elles ont rendu nickel pour la rentrée. Mais quel travail, mais quelle année !
         Durant cette année, il a fallu faire face aux côtés des enseignants à l’augmentation du nombre d’élèves, et à la diminution du nombre d’agents "Atsems" par école.
         Il a fallu être sollicité pour aller, au pied levé, dans une autre école où les effectifs étaient à la dérive.
         Il a fallu travailler plus de 40 heures par semaine, plus que ce que la grève de 1936 avait imposé, il y a 80 ans ! Quel recul ! Quel retour en arrière !
         Il a fallu être aux côtés des enfants dans les classes, être à leurs côtés durant le temps de restauration. Il a fallu après leur départ faire ce que l’on pouvait pour évacuer les poussières du jour.
         Il a fallu, il a fallu, il a fallu, voilà le surnom que nous pourrions donner à ces travailleuses.
         Mais cela ne va pas durer longtemps.
         Usées, fatiguées, lessivées, elles le sont.
         En plus ces dernières semaines, il a fallu qu’elles jouent aux déménageurs, et pour certaines, ce n’est vraiment plus de leur âge.
         Assez !

         Le 5 septembre prochain, après avoir laissé aux enfants et aux parents quelques jours pour s’installer, elles seront en grève ce jour-là pour exprimer tout leur ras-le-bol, et que cela ne peut plus durer, non seulement pour elles-mêmes, mais justement pour les enfants qui ont besoin d’une école maternelle fonctionnant dans de toutes autres conditions.
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