mercredi 6 juillet 2016

Loi travail : manifestation réussie et droit à manifester, et une prise de parole de Nathalie Arthaud




Vive la lutte contre la loi Travail !
Défense du droit à manifester !

La manifestation parisienne d’hier entre Place d’Italie et Bastille a encore été une belle manifestation, rassemblant des milliers de travailleurs, déterminés et combattifs. Là est la garantie de l’avenir. Votée, décrets d’application ou pas, la loi Travail ne passera toujours pas dans les mois qui viennent pour le monde du travail. A lui, dans la rue, dans les entreprises, de voir s’élargir la minorité active qui a été au cœur de la mobilisation depuis quatre mois. C’est la condition pour que nous finissions par l’emporter.





Si une nouvelle fois, la manifestation a été un succès, il n’est pas tolérable de manifester dans ces conditions. Depuis un mois, les dernières manifestations parisiennes contre la loi Travail n’ont été qu’un défilé à l’intérieur d’un long tunnel bloqué de toutes parts par des milliers de policiers, CRS et gendarmes.
         Une manifestation c’est l’expression d’une liberté de s’exprimer sur la voie publique. C’est aussi la possibilité que les trottoirs soient occupés par des spectateurs venus voir le défilé pour observer de visu et juger. En faisant qu’il n’y a plus qu’une entrée et une sortie du « tunnel » de la manifestation (hier, c’était à la place d’Italie d’une part, et à la place de la Bastille de l’autre) c’est déjà dissuasif pour les manifestants et encore davantage pour les spectateurs éventuels. Il n’y a donc plus de spectateurs.



         
Le pire, je l’ai vécu à la fin de la manifestation. Mon sac avait donc été fouillé à l’entrée de la place d’Italie avant la manifestation. A la fin de celle-ci, me dirigeant vers la rue de Lyon pour rejoindre la gare du même nom, j’ai pu quitter la place sans souci, le cordon de policier étant légèrement ouvert pour laisser le passage. Mais à 200 mètres de là, autre cordon et nouvelle fouille. A quelle fin ? Sans utilité. Pour humilier ?
         Aux mensonges des politiciens dits de « gauche » et à leur servilité vis-à-vis du Capital, il faut ajouter depuis des mois la remise en cause des libertés publiques dites « démocratiques ».
         Il est vrai que nos P. Doucet, Valls et cie ont de qui tenir. Pour remettre en cause ces libertés, les « socialistes » d’aujourd’hui sont les continuateurs depuis un siècle d’une longue lignée de spécialistes en la matière.DM


Nathalie Arthaud, notre candidate lors des élections

présidentielles d'avril 2017, lors de la manifestation d'hier,

aux côtés d'Arlette Laguiller et de ses camarades, lors de la

manifestation d'hier à Paris

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