Une solidarité de classe
C’est plus d’une centaine de
réfugiés qu’un bâtiment vide de l’ancien hôpital de Gonesse accueille
dorénavant dans le Val d’Oise. Une partie d’entre eux sont arrivés de Bezons où
ils étaient hébergés jusqu’alors dans un gymnase.
Le
moins que l’on puisse dire c’est qu’ils n’ont pas été accueillis avec joie par
le député-maire PS de Gonesse qui auraient préféré les voir arriver à
Enghien-les-Bains. Comme si ce monsieur découvrait la vie. Mais sa réaction est
à l’image de son engagement politique comme député contre tous les
travailleurs.
En
tout cas, le parcours laborieux, sans fin, de ces « migrants »
continue. Rien que leur origine, Afghanistan, Soudan, Erythrée,…, zones
ensanglantées par la guerre, devrait émouvoir quiconque.
En
tout cas, bravo à tous les habitants et bénévoles, bravo à la Croix-Rouge qui à
Bezons, mais aussi avec le soutien de la municipalité, ont permis que leur
séjour dans cette ville se fasse dans les meilleures conditions. Une enseignante
qui avait participé aux activités d’alphabétisation nous disait : « ils
ont fait de sacrés progrès durant ces quelques semaines ».
Il
n’y a aucune raison qu’il n’en aille pas de même à Gonesse.
Ce
sont nos frères de classe. Demain, ils vivront, ils travailleront à nos côtés.
Nous lutterons ensemble pour un monde meilleur.
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| Est-ce ainsi que nous allons laisser les hommes vivre ? |
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